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Les commentaires de Tuco



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    Tuco Tuco 9 décembre 2018 00:44

    @jeanpiètre Parce que tu croies que lorsqu’on voit la tienne ça fait envie ? T’es du genre "fouf mal rasée", c’est ça ?.. Il est temps de te dégager le fion de toutes les pertes blanches que tu publies sur agoravox, pauvre nouille...



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    Tuco Tuco 9 décembre 2018 00:39

    @jeanpiètre
     Et toi, pauvre nouille, quand est-ce que tu calme ta joie ? Tu la remplace pas quoi, au juste, l’intelligence ? Pauvre nouille....



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    Tuco Tuco 9 décembre 2018 00:38

    @jeanpiètre

    Mon morceau, n’est pas "naze", il est bon. C’est toi, qui est "naze". Je n’ai pas voulu "jouer jimi", j’ai voulu jouer quelque chose qui m’est inspiré par son style. Ce morceau n’est pas une catastrophe, c’est ta nullité, et même ta connerie, qui sont des catastrophes.



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    Tuco Tuco 21 septembre 2018 19:00

    La mort...


    Pour commencer, le terme "mort", est un nom commun. Comme tous les noms communs, c’est aussi un terme universel, et, comme le démontre Karl Popper dans "La logique de la découverte scientifique", les termes universels ne peuvent être constitués, autrement dit "finis", puisqu’ils ne peuvent être limités dans le temps... Pourquoi ?

    Tous les termes universels, (tous les noms communs), représentent des classes d’éléments, eux-mêmes regroupés selon des caractéristiques propres qui répondent à une ou plusieurs lois, donc, des caractéristiques légales, ou quasi-légales.

    Par exemple : 

    Sous le terme "pomme", sont envisagées, "toutes les pommes". Celles que l’on peut observer sur des toiles de maîtres d’il y a quelques siècles, et qui ont vu, eux aussi, des "pommes", celles d’aujourd’hui, et celles que l’on reconnaîtra demain comme appartenant bien à la classe des "pommes". L’on voit tout de suite qu’un terme universel ne peut être limité dans le temps, sans quoi nous en pourrions pas même réaliser un projet de description sur une quelconque pomme...

    Par conséquent, tous les noms communs, donc, tous les termes universels, impliquent un énoncé universel au sens strict, et non au sens numérique. (Voir Popper, dans l’ouvrage cité au début). 

    Par exemple, le terme "pomme" implique l’énoncé : "toutes les fois (...) que je me trouverait en face de quelque chose (...) qui présente telle ou telle autre caractéristique, je pourrai dire "pomme", et non "poire", ou employer tout autre terme pour désigner la chose en question".

    C’est évidemment la même chose pour le terme "mort". Ce terme est un terme aussi un terme universel qui implique l’énoncés universel suivant : 

    "Toutes les fois que (...) je me trouverai devant une créature qui présente telle ou telle autre caractéristique, (par exemple des caractéristiques cliniques), je pourrai dire que cette créature est morte".

    Mais la chose importante à remarquer, c’est que, puisque tous les termes universels impliquent des énoncés universels au sens strict, lesquels sont tous logiquement invérifiables et logiquement réfutables, (l’énoncé universel sur les pommes et ce comment elles sont reconnues aujourd’hui pourrait être réfuté si demain ou plus tard (...), l’on observait une nouvelle caractéristique inédite qui obligerait à réviser, en la complétant, la théorie à partir de laquelle nous désignons des pommes).

    Dans le cas de la mort, les critères d’observation clinique de la mort ont évolués au fil de l’histoire, et les progrès de critères d’observation clinique dépendent des progrès scientifiques dans plusieurs domaines. Par exemple, il est fort probable que, il y a 1000 ans, l’on qualifiait une personne de "morte" sur la base d’un "simple" arrêt cardiaque, etc. C’est-à-dire que les connaissances scientifiques de l’époque, ne permettaient pas d’envisager les moyens technologiques et les observations cliniques qui auraient permis de sauver beaucoup de personnes considérées jadis, comme "mortes". De ce fait, il est tout aussi probable, que d’ici, disons, 1000 ans, l’Humanité ait pu accéder à un niveau de connaissance scientifique et à des moyens technologiques consécutifs qui fassent regarder le passé avec effroi, en songeant aux critères cliniques à partir desquels ont décide qu’une personne est "morte", aujourd’hui !...

    Ainsi, puisque la "mort" implique un énoncé universel au sens strict, toujours invérifiable en totalité dans le temps, (et donc toujours potentiellement réfutable), alors...... la "mort" ne peut être certaine ! Nous devons comprendre et accepter que nous enterrons des personnes que nous avons évaluées comme "mortes", que sur la base de certaines observations cliniques (aussi sophistiquées soient-elles), mais qui dépendent de connaissances scientifiques, (aussi corroborées soient-elles), donc de connaissances qui ne peuvent qu’être que réfutables par l’expérience, c’est-à-dire sur la base de l’observation de faits inédits grâce à de nouveaux tests.

    La "mort", (son observation clinique la plus évoluée aujourd’hui), dépend de nos connaissances scientifiques et technologiques d’aujourd’hui. 

    Ajoutons à cela que toute connaissance scientifique est scientifique, si et seulement si, elle demeure réfutable à trois niveaux : 1. Logique ; 2. Empirique ; 3. Méthodologique. (Karl Popper). Ce qui veut dire qu’une théorie scientifique, ne pouvant jamais refléter aucune certitude empirique sur aucun type de fait, quel qu’il soit, est donc toujours .... fausse, mais fausse par rapport à la Vérité certaine, toute théorie authentiquement scientifique est donc toujours, .... fausse, (ou nécessairement incomplète), par rapport à la Vérité certaine, laquelle restera à jamais inaccessible, pour des raisons indiscutables de logique, démontrées par Karl Popper. (Voir, à ce sujet, dans "La logique de la découverte scientifique". La section 37 : "Domaines logique. Notes sur la théorie de la mesure").

    Conclusion : 

    Nous pouvons être certains, pour toujours, (parce que c’est imposé par la logique), que : 

    1. Nous ne serons jamais absolument certains d’aucune mesure empirique, (l’accès à la précision absolue dans toute mesure empirique est, à jamais, interdite pas la logique), donc d’aucune connaissance sur le monde des faits, donc d’aucune connaissance scientifique.

    2. Donc, ne nous ne serons jamais absolument sûrs et certains qu’une créature est "morte". La "mort" ne sera jamais absolument certaine.

    3. Mais aussi, l’immortalité restera à jamais, inconnaissable pour toute créature vivante, quelle qu’elle soit. Pourquoi ? Parce que l’immortalité renvoie à l’infini dans le temps, bien sûr. Or, il est indiscutable qu’aucune créature ne pourra vivre assez longtemps pour prétendument vérifier jusqu’à quel point (...) une personne est "immortelle". Et l’on voit tout de suite ce qu’il y a de contradictoire dans un tel projet...contradiction qui démontre l’impossibilité d’avoir accès à la connaissance de l’immortalité.








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    Tuco Tuco 18 septembre 2018 20:31


    Notre "ministère prophétique" avait eu un songe, deux semaines avant l’affaire Benalla : 





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    Tuco Tuco 18 septembre 2018 20:29

    @couteau

    Voilà alors, deux autres vidéos de notre "prophète ministériel". Si, après celles-là, tu n’as toujours pas compris ce que cela veut dire "jobardise", c’est que tu dois l’être aussi, un peu toi-même, non ?

    Les songes prophétiques envoyés par Dieu lui-même, à notre "ministre" de la Foi : 

    https://www.youtube.com/watch?v=1puvTjjao-M

    Notre "ministère prophétique" voit maintenant "Jésus marcher dans la lumière, sur les nuées" : 

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=4oAodLnLk2g



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    Tuco Tuco 18 septembre 2018 20:26

    @zzz999

    Par exemple, cette autre vidéo de notre "prophète ministériel", lequel prétend avoir vu "Jésus marchant dans la lumière, sur les nuées" : 

    https://www.youtube.com/watch?v=4oAodLnLk2g



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    Tuco Tuco 18 septembre 2018 20:25

    @zzz999

    Je n’attaque pas les chrétiens, j’attaque ceux qui utilise la religion chrétienne dans avec des motivations fondamentalistes ou radicales, et aussi à des fins sectaires. J’attaque ceux qui, comme ce jobard, cultivent et vont cultiver aux autres qu’il manipule, un rapport tout à fait anormal, sectaire, (je souligne), voire même pathogène, avec la foi.



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    Tuco Tuco 18 septembre 2018 20:23

    @ged252

    Des victimes ? Mais on les entend dans la vidéo. Et il y en a une qui montre ses jambes.... Quelqu’un qui a pu être complaisant ou complètement endoctriné par ce jobard pour se livrer à de telles "expériences".. En plus ce "prophète" organise des séminaires à Sanary-sur-mer. Et pour ce qui est de victimes endoctrinées et sous le contrôle de ce sale type, j’en connais une qui m’est très proche. Ok ?



  • 4 votes
    Tuco Tuco 8 septembre 2018 13:42

    ... sans parler de la recrudescence de l’esclavage en Lybie. Voilà quels furent les effets de notre apôtre international de la liberté des peuples et de la démocratie que BHL.


    La Lybie de Khadafi a été détruite, comme vous le dites avec justesse, parce qu’elle menaçait les intérêts occidentaux. Khadafi voulait mettre fin à l’iniquité inouïe du franc CFA et créer une monnaie africaine. La Lybie n’était pas exempte de tous reproches, certes, mais au moins les libyens y vivaient bien pour la majorité d’entre eux, et ils bénéficiaient de toute une panoplie de services sociaux et médicaux modernes, (je souligne), et totalement gratuit. Les études à l’étranger étaient payées par l’Etat, il y avait un SAMU comparable au nôtre, et bien d’autres avantages dont jouissaient les libyens. Tout cela grâce aux bénéfices du pétrole. Et sans oublier l’eau potable et le projet pharaonique mis en oeuvre et réussi par Khadafi.

    Mais surtout c’était, avec l’Irak et la Syrie, l’un des pays les plus développés et les mieux armés du continent africain, sans parler de "l’impardonnable" : il refusait toute allégeance à Israël et aux USA, comme vous l’avez souligné. En cela, comme Saddam Hussein et l’Irak, Kadhafi a signé son arrêt de mort ainsi que celui de son pays. N’oublions pas les propos de Henry Kissinger, grand diplomate américain : il ne faut pas qu’Israël puisse tolérer qu’on lui conteste sa suprématie dans la région. La messe était dite...

    Et pour la Syrie c’est la même chose. Bachar El Assad était "insupportable" avec son fameux projet des "quatre mers" visant à faire de la Syrie, étant donné sa situation géopolitique privilégiée, un hub d’approvisionnement et de distribution en hydrocarbures incontournable, non seulement pour l’Arabie Saoudite (...), mais aussi pour l’Europe, notamment.

    Rappelons encore que la Syrie possédait un taux d’alphabétisation et de scolarisation parmi les plus élevés au monde (!) avant la guerre !... Et lorsque l’on regarde des photos de ce qu’était la Syrie avant les frappes occidentales, comment ne pas être scandalisé, sinon même effaré par le niveau de destruction que ce pays a subit. Quand tout cela sera terminé, il sera donc aussi dépendant des industries du BTP occidentale pour la reconstruction lesquelles pourront négocier tout le pétrole dont elles ont besoin à des prix défiant toute concurrence...

    Donc, l’Irak, la Lybie, la Syrie, qui sera le suivant ? Quelques pronostics : l’Iran, l’Algérie ?...




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    Tuco Tuco 24 août 2018 16:18

    @Yaduboulo

    Ce que l’on vient vous expliquer, en long, en large, et en travers (...), c’est justement que la psychanalyse n’est pas apte, contrairement à ce que ces défenseurs prétendent, à constituer une source viable de recherche de quoique ce soit qui touche à l’humain, faute d’avoir prouvé de manière valide qu’elle en était capable.

    Mais je commence à comprendre qu’avec vous, il ne sert à rien d’argumenter, de présenter des arguments épistémologiques valides. Cela ne sert absolument rien. Les gens qui manient l’épistémologie et la logique contre la psychanalyse, le font à bon droit, ne vous déplaise, et ne prétende pas résoudre tous les problèmes scientifiques, comme le leurs enseignent précisément l’épistémologie et la logique. Par contre, ces deux disciplines peuvent apporter des certitudes sur les prétentions de tels ou tel autres corpus théorique à être doté de pouvoirs descriptifs.

    Les sciences de la Nature, si et seulement si elles sont scientifiques, ne peuvent apporter aucune certitudes, ni rendre les scientifiques orgueilleux, comme vous dites, par contre la logique et l’épistémologie fondée sur la logique comme celle de Karl Popper, peut apporter des certitudes sur ce qui prétend avoir une valeur descriptive objectivement démontrable.

    C’est votre choix de rester sourd, et d’éluder les arguments que l’on vous soumet, et de feindre, qui plus est, l’ouverture d’esprit. Mais c’est aussi le mien, de choisir de plus vous répondre, et de douter fortement de votre ouverture esprit ainsi que de votre aptitude à la discussion critique. 

    Bonne continuation quand même.



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    Tuco Tuco 23 août 2018 19:22

    Je profite de l’occasion d’écrire, "en dernier", pour répéter ceci :

    1. Je ne suis en aucune façon, un "sataniste", ou je ne sais quel "adorateur de Satan", ou de Baphomet, en l’occurrence, etc., etc.

    2. Je suis croyant, je crois en Dieu, je suis de religion catholique, et même si je connais des auteurs qui pensent avoir démontré l’absurdité d’une telle croyance, j’ai toujours ma foi en Dieu, même si je ne suis pas un pratiquant régulier.

    3. Je crois dans les valeurs du Bien. La Vérité, l’Amour, la Vie, le Courage, l’Honnêteté, etc. Et je ne vois vraiment pas pourquoi je devrais avoir honte, ou me sentir ridicule de l’écrire.

    Ce clip tentait de mettre en exergue ce qui est pour moi diabolique dans l’invention de l’arme atomique, arme de destruction massive, dont hélas, comme chacun le sait, l’être humain a déjà fait usage, à deux reprises, contre ses semblables, au Japon. Diabolique, parce que je pense que si nous recommencerions à l’utiliser dans un conflit généralisé, il y a toutes les chances pour que cette fois, l’Humanité n’y survive pas. Je pense aussi que tout ce qui tend à donner une puissance illimitée à l’être humain, ou cette impression de toute puissance, n’est pas fait pour lui. Et enfin, je pense qu’il relève de la volonté du Diable, plutôt que Dieu lui-même, le fait d’avoir pu parvenir à réaliser et à mettre en oeuvre des telles choses. L’être humain a donc été plus inspiré par le Diable que par le Bien pour réaliser et mettre en oeuvre l’arme atomique.

    Pour le pétrole, c’est la même chose. De façon encore très imagée, bien entendu, j’identifie, comme d’autres d’ailleurs, le pétrole, au "sang du diable". La découvertes de ses infinies possibilités a, certes, entraîné la Révolution Industrielle et tous les changements que l’on connaît aujourd’hui, mais... à quel prix ? Et comme pour l’arme atomique, le jour où nous n’aurons plus ce "sang", et si nous n’avons pas trouvé d’autres alternatives, je crains que ce soit aussi la fin de l’Humanité.









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    Tuco Tuco 23 août 2018 19:05

    @Yaduboulo

    "Des auteurs...offrent une source inépuisable de points de vues pour répondre à cette question simple et extrêmement complexe : Qui suis-je ?"

    Ainsi, tout ce que j’ai écrit, comme d’habitude, ne sert strictement à rien, est éludé, ignoré, balayé d’un revers de main par le type de réponse qui est présentement la vôtre, et qui ressemble, trait pour trait, au type de réponse que l’on reçoit de la part de quelqu’un d’attaché, ou de très attaché à la psychanalyse, mais qui veut donner l’impression d’une réelle ouverture d’esprit...

    Donc, je répète (...) :

    Il n’y a, je vous le répète, strictement pas l’ombre du commencement de la moindre preuve qui ait pu être validement corroborée par un seul des auteurs que vous me citez, ou tout autre psychanalyste, ou tout autre chercheur ayant soi-disant tenté de mettre à l’épreuve l’une quelconque des théories de la psychanalyse, sans les dénaturer de son engagement ontologique princeps, le déterminisme psychique inconscient, prima facia absolu et excluant tout hasard et tout non-sens.

    ll n’y a pas de preuves, et je vous répète, comme je l’ai démontré sur la base des arguments de Popper et d’autres, il n’y a pas la possibilité ne serait-ce que logique et épistémologique d’établir la moindre preuve valide.

    Partant de là, ni Green, Diel, Jung, Reich, Ferenczi ou tout autre, n’ont pu apporter la moindre preuve de tout ce qu’ils avancé sur la base de la théorie de l’inconscient de la psychanalyse, (ou de leur psychanalyse), ou de celle du refoulement inconscient.

    Donc, ces auteurs-là, ou tout autre se réclamant de la psychanalyse, ne peuvent pas avoir répondu à la question "Qui suis-je", sur la base de preuves valides corroborées. C’est impossible. Vous comprenez ?

    Comment répondre à la question "Qui suis-je ?" et par quelle science, dites-vous ? Voudriez-vous insinuer par là que, non seulement la psychanalyse serait la seule à pouvoir prétendre y répondre, alors qu’elle n’est pas en mesure d’étayer ses réponses sur des preuves, mais encore que les neurosciences, les sciences cognitives, la psychologie scientifique, la biologie, la physiologie, la physique, sont des sciences inutiles ou qui n’ont jamais pu apporter de réponses ??!!

    "Je pense que la psychanalyse a un rôle à jouer, pour être le révélateur d’une conscience subversive (...)".

    Mais, où sont les preuves valides et corroborées par des tests que les théories de la psychanalyse possèderaient des pouvoirs descriptifs, explicatifs et prédictifs qui leurs permettraient de jouer ce rôle ? Où sont les preuves ? Il n’y a jamais eu de preuves, il ne peut pas y en avoir, et, en l’état épistémologique où se trouve la psychanalyse encore aujourd’hui, il ne peut rigoureusement pas y avoir.

    "Elle peut également servir de méthode d’analyse (...)".

    Mais, où sont les preuves valides et corroborées par des tests que les théories de la psychanalyse possèderaient des pouvoirs descriptifs, explicatifs et prédictifs qui leurs permettraient de jouer ce rôle ? Où sont les preuves ? Où sont les preuves que la psychanalyse peut servir de méthode d’analyse efficace ? Il n’y a pas de preuves. Et, il ne peut pas y avoir.



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    Tuco Tuco 23 août 2018 00:19

    Voilà à quoi Sigmund Freud, Jacques Lacan, et tous les autres psychanalystes, ont tourné résolument le dos, et tourne encore le dos : 


    "(...) Ceux parmi nous qui refusent d’exposer leurs idées au risque de la réfutation ne prennent pas part au jeu scientifique.
    Les tests expérimentaux, prudents et rigoureux, auxquels nous soumettons nos idées sont eux-mêmes inspirés par des idées : l’expérience est une action concertée dont chaque étape est guidée par la théorie. Nous ne tombons pas fortuitement sur des expériences pas plus que nous ne les laissons venir à nous comme un fleuve. Nous devons, au contraire, être actifs : nous devons "faire" nos expériences. C’est toujours nous qui formulons les questions à poser à la nature ; c’est nous qui sans relâche essayons de poser ces questions de manière à obtenir un "oui" ou un "non" ferme. (Car la nature ne donne de réponse que si on l’en presse). Enfin, c’est encore nous qui donnons la réponse ; c’est nous qui décidons, après un examen minutieux, de la réponse à donner à la question posée à la nature - après avoir longuement et patiemment essayé d’obtenir d’elle un "non" sans équivoque. "Une fois pour toutes", dit Weyl, avec lequel je suis pleinement d’accord, "je désire manifester mon admiration sans bornes pour l’oeuvre de l’expérimentateur qui se bat pour arracher des faits susceptibles d’être interprétés à une nature inflexible si habile à accueillir nos théories d’un Non décisif ou d’un inaudible Oui.
    Le vieil idéal scientifique de l’épistêmê, l’idéal d’une connaissance absolument certaine et démontrable s’est révélée être une idole. L’exigence d’objectivité scientifique rend inévitable que tout énoncé scientifique reste nécessairement et à jamais donné à titre d’essai. En effet un énoncé peut être corroboré mais toute corroboration est relative à d’autres énoncés qui sont eux aussi proposés à titre d’essai. Ce n’est que dans nos expériences subjectives de conviction, dans notre confiance personnelle, que nous pouvons être "absolument certains".
    Avec l’idole de la certitude (qui inclut celle de la certitude imparfaite ou probabilité) tombe l’une des défenses de l’obscurantisme, lequel met un obstacle sur la voie du progrès scientifique. Car l’hommage rendu à cette idole non seulement réprime l’audace de nos questions, mais en outre compromet la rigueur et l’honnêteté de nos tests. La conception erronée de la science se révèle dans la soif d’exactitude. Car ce qui fait l’homme de science, ce n’est pas la possession de connaissances, d’irréfutables vérités, mais la quête obstinée et audacieusement critique de la vérité.
    Notre attitude doit-elle, dès lors, être de résignation ? Devons-nous dire que la science ne peut remplir que sa tâche biologique, qu’elle ne peut, au mieux, faire ses preuves que dans des applications pratiques susceptibles de la corroborer ? Ses problèmes intellectuels sont-ils insolubles ? Je ne le pense pas. La science ne poursuit jamais l’objectif illusoire de rendre ses réponses définitives ou même probables. Elle s’achemine plutôt vers le but infini encore qu’accessible de toujours découvrir des problèmes nouveaux, plus profonds et plus généraux, et de soumettre ses réponses, toujours provisoires, à des tests toujours renouvelés et toujours affinés."
     (Karl R. POPPER, "La logique de la découverte scientifique", Edition Payot, 1973, chapitre 10 : "La corroboration, ou comment une théorie résiste à l’épreuve des tests", pages 286 - 287).


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    Tuco Tuco 22 août 2018 23:51

    @Yaduboulo

    "Les prétendues" (...) supercheries de Freud ou de Lacan ? Mais soit vous êtes très mal informé, soit de mauvaise foi.

    Je vous convie à lire Jacques Van Rillaer et des procédés lacaniens, ou encore une psychanalyste, qui fut la sténotypiste de Jacques Lacan lui-même : Maria Pierrakos.

    Sur Freud, la littérature critique sur tous ses mensonges, escroquerie, sur les légendes freudiennes, les stratégies de désinformation, etc. ? abonde tellement que je n’ai pas ici la place pour les citer tous !

    Je n’en citerais alors que quelques uns :

    1. Jacques Bénesteau. "Mensonges freudiens. Histoire d’une désinformation séculaire". (Editions Mardaga).

    2. Mikkel Borch-Jacobsen. "Anna O. Histoire d’une mystification centenaire".

    3. Mikkel Borch-Jacobsen et Sonu Shamdasani. "Le dossier Freud. Enquête sur l’histoire de la psychanalyse".

    4. Henri Ellenberger. "Histoire de la découverte de l’inconscient".

    etc.



  • 1 vote
    Tuco Tuco 22 août 2018 23:42

    @Yaduboulo

    Ce que je cherchais, moi, à vous dire, c’est non exprimer du ressentiment contre la psychanalyse, mais autre chose : 

    1. Cela fait maintenant plusieurs décennies, tout de même (...), que les spécialistes les plus sérieux et reconnus de l’épistémologie, comme Karl Popper, ont démontré, par "a + b", si je puis dire, que : 

      a. non seulement la psychanalyse, ne peut pas prétendre être "la psychanalyse" sans son postulat du déterminisme psychique inconscient, prima faciae absolu, parce qu’il exclut tout hasard et tout non-sens, ...

      b. ... mais encore, et par voie de conséquence, que ce postulat rend les fondements de la psychanalyse, comme la théorie de l’inconscient et de refoulement inconscient, parfaitement irréfutables, c’est-à-dire non testables de manière valide.

      c. .... Ce qui implique qu’il n’est absolument pas possible de prétendre qu’il y ait pu avoir de prétendues "recherches", comme vous dites, qui aient pu démontrer, avec des preuves valides, (extra-cliniques, etc., etc....) des liens de cause à effet entre l’action de refoulement inconsciente (telle qu’envisagée en psychanalyse, et seulement en psychanalyse), et l’une quelconque des névroses, ou des psychoses, telles qu’elles sont envisagées en psychanalyse, et seulement en psychanalyse.

      d. ... donc, que ceux qui prétendent avoir réalisé des recherches dignes de ce nom, autrement dit, avoir corroboré des preuves des liens de cause à effet dont je parle précédemment, ont nécessairement dû être obligés de dénaturer complètement leur objet d’étude. C’est-à-dire que ce peut être, en aucun cas, (je souligne), une théorie de l’inconscient ou de refoulement inconscient, qui soit propre ou qui corresponde en tous points au postulat du déterminisme psychique inconscient et absolu, qui ait pu être testée, et donner lieu à l’édification d’une quelconque preuve sur les liens de cause à effet déjà évoqué plus avant.

      e. Dans son livre "L’univers irrésolu. Plaidoyer pour l’indéterminisme", Karl Popper démontre avec des arguments logiques et épistémologiques imparables, (et que cela plaise ou non aux psychanalystes), que le "déterminisme scientifique" n’est pas testable. Attention, il faut bien lire Popper dans son livre, pour comprendre en quoi consiste le "déterminisme scientifique", évidemment, et ne pas faire comme certains, qui en disent n’importe quoi. Cela veut dire que le postulat déterministe, (beaucoup trop déterministe) de la psychanalyse, a fait d’elle, depuis les débuts, un projet scientifique qui ne pouvait qu’échouer avant même d’avoir pu commencer. L’on pourrait aussi faire cette démonstration en se fondant sur des arguments qui englobent et dont dépend l’épistémologie de Popper, je veux parler d’arguments relatifs à la philosophie de la connaissance.

      f. En somme, la psychanalyse est depuis toujours totalement inséparable de son erreur princeps : son postulat beaucoup trop déterministes. Ce qui fait d’elle, comme l’ont souligné des philosophes tel que le marxiste Timpanaro, ou Claude Lévy_Strauss, soit une "pensée magique", soit un apriorisme absolu, dogmatique. Autrement dit tout l’opposé d’un projet authentiquement scientifique. Seulement dans les termes de Popper cela implique aussi que tout projet de description de quoique ce soit qui touche à l’humain et qui serait fondé sur la théorie de l’inconscient ou du refoulement inconscient de la psychanalyse, ne peut pas être doté de la moindre valeur descriptive qui soit validement prouvable.

    Mais tous ces arguments pourtant incontestables et qui auraient dû signer l’arrêt de mort de la psychanalyse depuis longtemps, ont tous été balayés d’un revers de main par les psychanalystes et toujours avec les mêmes procédés : 

    1. Eluder ou ignorer ; 

    2. Désinformer ; 

    3. Pathologiser ou "psychiatriser" les arguments : dire que celui qui les formule présente un "conflit Oedipien", etc., 

    4. Infantiliser celui qui les formule : ce qu’il dit ne doit pas être écouté sur un front rationnel, mais plutôt sur celui d’un problème personnel, etc., etc.,

    5. Politiser, ou idéologiser les arguments : celui qui les formule, est soit un fasciste, soit un antisémite !



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    Tuco Tuco 22 août 2018 17:55

    @Tuco

    N’étant pour l’heure, démontrée, (ou même possiblement démontrable) en tant que doctrine dotée de théories proches de la Vérité, ou de théories fausses, Personne n’est épistémologiquement en droit de dire que sa croyance en la proximité à la Vérité de la psychanalyse, ou en sa réfutabilité, est fondée. Pourquoi ?

    1. Parce que ce qui fonde une croyance, c’est soit la foi. Mais avoir la foi, c’est aimer sans preuve, et cela ne peut intéresser la science, mais l’esprit sectaire, ou les psychanalystes...

    2. Parce qui a une chance de fonder une croyance scientifique, ce sont des mises à l’épreuve. Des "épreuves de vérité" qu’aurait passés une théorie avec succès. Mais il ne peut y avoir qu’une seule logique pour de telles épreuves de vérité, comme le démontre Karl Popper : ce sont des tentatives de réfutations à trois niveaux chronologiques et tous nécessaires mais non suffisants :

    a. La réfutabilité logique.

    b. La réfutabilité empirique.

    c. La réfutabilité méthodologique.

    Voir ici :

    https://antipsyk.blogspot.com/2018/06/la-refutabilite-scientifique.html

    3. Donc, n’étant fondée, et ne pouvant même être fondée sur aucun tests valide et scientifique, selon des procédures, des tentatives de réfutation scientifiques valides, la psychanalyse doit être déclarée de "sans fondement" : personne n’est réellement fondé à croire, soit en sa fausseté, soit en sa proximité à la vérité (corroboration).

    4. Conclusion : Mikkel Borch-Jacobsen : "La psychoanalyse n’est qu’une théorie zéro". Ne pouvant être autre chose qu’une théorie zéro, elle ne peut pas être non plus autre chose qu’une pratique zéro.