@Tuco
"répétables" et non "réparables" (Fichu correcteur orthographique)...
@Yaduboulo
Le "fruit des recherches" ?...
1. Dans toute l’oeuvre de Sigmund Freud, il n’y a, strictement pas l’ombre du commencement de la moindre preuve valide. C’est-à-dire, d’une preuve extra-clinique et dont la procédure d’administration ait pu être contrôlée selon des conditions initiales de tests réparables de manière intersubjective par d’autres chercheurs. Vous pourrez compulser aussi longtemps que vous voudrez toute l’oeuvre de Freud ou de Lacan, vous ne trouverez, strictement (je souligne), pas l’ombre du commencement de la moindre preuve valide.
2. La clinique, la méthode clinique, la "situation du divan" ne peuvent, en aucun cas, je souligne encore, constituer des situations épistémiquement valides d’administration d’aucune preuve valide de l’une quelconque des théories de la psychanalyse. A cela, il y a des arguments logiques et épistémologiques rigoureusement imparables, fondés sur l’épistémologie de Karl Popper, et contenus dans des ouvrages comme, "La logique de la découverte scientifique" ; "L’univers irrésolu. Plaidoyer pour l’indéterminisme" ; "La connaissance objective" ; "Le réalisme et la science".
3. Des psychanalystes, tels Jean Laplanche, ont pourtant affirmé la chose suivante, laquelle n’est qu’une provocation parmi toutes les autres fournies par les psychanalystes en réponse à leurs critiques : "la psychanalyse est scientifique parce qu’elle est réfutable". "Elle est saturée d’énoncés réfutables", ou encore : "Freud fut un poppérien avant la lettre", ou "plus poppérien encore que Karl Popper" ! Ces affirmations signent, sans coup férir la connaissance tout à fait superficielle et partiale de la réfutabilié scientifique selon Popper, laquelle exige trois niveau : la réfutabilité logique ; la réfutabilité empirique ; la réfutabilité méthodologique. Or, il est clair que tout être humain, formule, sans arrêt des énoncés réfutables, cela fait-il de lui un scientifique ? Bien sûr que non. Les psychanlystes comme Jean Laplanche se sont arrêtés à la réfutabilité logique, et ont occulté les deux autres niveaux, absolument indispensables. Pour une revue de question résumée, voir un article, ici :
https://antipsyk.blogspot.com/2018/06/la-refutabilite-scientifique.html
Pour une revue plus détaillée, voir article, ici, du même auteur :
https://antipsyk.blogspot.com/2017/08/luc-ferry-recalcitrant-eclaire-nous.html
4. Le fait qu’il soit démontrable que la psychanalyse n’ait jamais été, n’est pas, et ne peut toujours pas être une science, à l’aide de l’épistémologie de Karl Popper, est très lourd de conséquences pour cette doctrine : l’on démontre avec d’autres arguments qui en sont logiquement inférés, qu’elle est vide, absolument vide, de tout pouvoir de description, d’explication, et à fortiori de prédiction sur des faits qu’elle prétend décrire, expliquer ou prédire, faute de tests valides ayant permis d’en apporter les preuves.
5. Au jour d’aujourd’hui, personne n’est validement en droit de dire si la psychanalyse est "vraie" (proche de la vérité), ou "fausse", faute de tests qui soient constructibles. Et aucun test n’est en réalité constructible, parce que toute la psychanalyse se fonde sur un postulat ontologique intenable, le postulat d’un déterminisme psychique inconscient, mais prima faciae absolu, en ce qu’il exclut tout hasard et tout non-sens. "L’inconscient" se présente donc comme une "donnée" absolument certaine a priori. Un "socle dur" inébranlable et excluant toute imprécision possible dans ses propres calculs.. Cette théorie exclut donc toute faillibilité, et du même coup toute possibilité d’être testée. Tout test est inutile.
Pour une revue de ce questions essentielles sur le déterminisme en psychanalyse, voir ici :
https://antipsyk.blogspot.com/2015/01/freud-et-le-determinisme-psychique_20.html
Ici :
https://antipsyk.blogspot.com/2015/01/developpements-sur-le-determinisme_20.html
Et sur le problème du déterminisme et de la certitude, voir ici :
https://antipsyk.blogspot.com/2018/01/karl-popper-et-le-probleme-de-la.html
Et ici :
https://antipsyk.blogspot.com/2018/02/liberte.html
En conclusion :
Il est totalement impossible de prétendre avoir "testé" la psychanalyse. Parce que la psychanalyse, n’est pas la psychanalyse, sans ce postulat du déterminisme psychique inconscient, prima faciae absolu.
En réponse à Saul Rosenzweig, Freud lui-même répondit ceci : "La richesse des observations fiables, relevées au cours de la cure analytique, la rend indépendante de toute mise à l’épreuve expérimentale".
La recherche clinique ne prouve rien. Ce n’est pas parce je fais l’observation clinique de effets supposés d’une pathologie, ou des effets supposés d’une médication que cela prouve, de manière indépendante, le rôle causal da la pathologie, ou que cela dédouane la médication de l’accusation d’un effet placebo.
Cette catastrophe est absolument inadmissible et est sans doute le reflet de l’état délétère dans lequel se trouvent les institutions italiennes, depuis des décennies. A qui la faute ?...
"Les peuples n’ont que les dirigeants qu’ils méritent". Dans des pays démocratiques, je suis entièrement d’accord. C’est aussi vrai, il me semble, dans les autres, mais osons dire que l’avis est plus difficile à assumer, et pourtant... je pense finalement que c’est vrai.
@ubikand
J’ai réalisé le diaporama en animant les oeuvres de Geddes, effectivement. Mais j’ai joué la musique. (Je ne suis évidement pas l’auteur des oeuvres picturales).
La plus grande menace est et a toujours été le problème de l’approvisionnement et du contrôle des matières premières, pétrole en tête, bien sûr, mais maintenant aussi tout ce qui concerne les matières premières nécessaires à la fabrication des technologies relatives aux médias. Et dans ce "jeu", toutes les nations développées sont des problèmes, toutes, la France y compris, (Françafrique, etc., etc.).
@Tuco
Erratum :
Il n’y a, en toute logique, je souligne, strictement aucun moyen d’éviter d’interpréter comme on le désire ce genre de chose : les regards.
Un "regard appuyé" est peut-être un regard insistant et qui dévisage, qui met mal à l’aise, parce qu’il contient aussi quelque chose d’énigmatique. Ce genre de regard a toujours suscité chez moi la répulsion et ensuite des sentiments violents contre celui qui insiste... J’ai toujours eu horreur que l’on me dévisage avec insistance, je trouve cela particulièrement gênant, indisposant, et, je le répète : répugnant. Je pèse mes mots. J’ai bien écrit : répugnant.
Spectacle lamentable. Spectacle minable et affligeant. Mais ce sont "les temps modernes". La violence érigée en modus vivendi, sans parler de la bêtise... Les guignols "d’Orange mécanique" de Stanley Kubrick ont donc pris corps, et ont une existence réelle. C’est donc l’histoire d’une société, qui sombre, qui sombre, qui chute, qui chute, un peu plus chaque jour, mais qui se dit : "jusqu’ici, tout va bien... jusqu’ici, tout va bien"... (L627).
@gaijin
Bon, écoutez : de toute évidence il s’agit d’un psychiatre qui pratique la psychanalyse, comme le font d’ailleurs beaucoup de psychiatres, notamment en France, où la majorité d’entre eux sont aussi formés à la psychanalyse... En plus, il est très clair qu’il s’agit d’une cure analytique. Et il n’est absolument pas incompatible d’être à la fois psychiatre et psychanalyste, comme vous le prétendez, renseignez-vous.
Si vous pensez qu’il ne ressort rien de tel, (...) par rapport à ce que j’ai dit, soit vous êtes sourds, soit vous ne voulez pas entendre. Et je doute fort pour que vous soyez d’accord pour une critique de la psychanalyse, d’ailleurs....
"Le type est violent et incohérent" ? C’est incroyable de dire des choses pareilles, cher monsieur, mais c’est normal, cela trahit que vous êtes encore un de ces fanatiques inconditionnels de la psychanalyse. Le patient se heurte à la mauvaise foi et à l’irresponsabilité la plus crasse de son analyste. C’est évident. Ce dernier se vautre dans le ridicule le plus complet, lorsque, sans raison valable, il finit par hurler "au secouuurs", "au secouuurs" Il n’y a aucun échange de coups, aucun.
Fin de la discussion.
@gaijin
Mais le "contexte" est tout simplement le cadre de la cure analytique. Voilà le contexte.
Le psychanalyste est mis en déroute par une procédure que tout psychanalyste redoute : la mise en place d’une quelconque procédure de preuve, et de la possibilité de témoigner de ce qui se passe vraiment au cours de ces cures, avec en prime, la parole du patient qui tente de mettre en demeure l’analyste de sortir de son propre carcan, véritable ceinture de chasteté : une mauvaise foi, et une stratégie de déni, les deux se trouvant à un niveau proprement inouï.
L’on s’aperçoit aussi de quelque chose d’autre de particulièrement récurrent chez les psychanalystes : leur absence totale de scrupule, leur sens inné d’une irresponsabilité morale elle aussi totale vis-à-vis de leurs patients, et, pourquoi ne pas prononcer le mot : de la cruauté. Surtout si l’on songe que la malheureuse victime de cette analyste, a, de surcroit fait l’objet de internement de force à la suite de cette séance. On navigue alors dans les abysses les plus sombres et les plus scandaleuses de l’iniquité, car, si l’on en juge par le comportement tout à fait infantile du psychanalyste, c’est lui, qui aurait dû être interné et être mis, définitivement, hors d’état de nuire.
Si par "spiritualité" vous permettez que l’on assimile le concept d’Esprit, lequel se rattache à la conscience dans les neurosciences, alors, le dialogue scientifique est non seulement possible, mais a déjà eu lieu. Par exemple, les travaux du Prix Nobel de médecine, John C. Eccles. Il a écrit un livre à ce sujet qui s’intitule : "Comment la conscience contrôle le cerveau" (Fayard).
Oui, et selon ce monsieur, la psychanalyse faisait aussi partie des outils a privilégier pour la propagande et d’aliénation des peuples.
François Asselineau, récalcitrant éclairé !
@Belenos
Je vous remercie pour cet éclairage sur la méthode de Hegel. Quoique Karl Popper critique lui aussi sa méthode dialectique, en lui reprochant de justifier de ne pas éliminer les contradictions possibles entre le contenu d’une thèse, et celui d’une antithèse : Karl Popper démontre qu’ainsi la connaissance ne peut plus progresser, et en particulier la Science, puisque la méthode scientifique a pour méthode d’éliminer les erreurs.
@Patrice Van den Reysen
Mieux encore, j’aurais dû dire "impérialisme français".
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