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Les commentaires de maQiavel



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    maQiavel maQiavel 9 octobre 2019 09:39

    @Conférençovore

    Etant donné qu’il ne fait jamais de proposition et qu’il évite même soigneusement d’en faire ( pour le moment), ni toi ni moi ne savons exactement ce qu’il propose comme solution, donc en spéculant , tu lui fais un procès d’intention aussi. Nous spéculons d’après ce que nous avons compris de sa posture.

    Et moi, de ce que j’ai compris c’est que pour lui l’islam est un être total, avec des caractéristiques spécifiques, dont l’essence est incompatible avec la France ( il le dit et l’écrit noir sur blanc ). Il ne croit pas à une réforme de cet être ( il le dit et l’écrit aussi ), raison pour laquelle il dit que cela finira en guerre civile ( encore une fois je n’invente rien).

    Sa posture anti-islam qui est très radicale ne laisse que très peu de doute , il n’y a de sa perspective que deux options : soit la France s’islamise ( et ça il en parle en long et à travers en jouant au prophète de l’apocalypse ), soit l’islam en est expulsé puisqu’il n’est pas réformable et adaptable à la France par essence ( et lui il ne réfute pas cet essentialisme, il l’assume totalement). Or, pas d’islam sans musulmans. Son raisonnement est clair et cohérent, il ne se cache pas et les conclusions s’imposent d’elles mêmes, c’est juste la dernière partie qu’il ne formule pas pour des raisons évidentes liées à la pénalisation des opinions.



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    maQiavel maQiavel 9 octobre 2019 09:03

    Celle-là c’est ma critique préférée : « Éric Zemmour, le salafiste de l’identité française »

    Elle date d’encore plus longtemps mais son auteur tape très juste : « Sur les plateaux et dans les studios, Éric Zemmour ne hurle pas « Faranssa akbar », mais c’est tout comme. Éric Zemmour est à l’identité française ce que le salafiste est à l’islam : une maladie de l’intelligence, qui détruit toute intériorité d’esprit et de cœur pour n’en faire qu’une vulgaire exhibition. Il délivre simultanément des fatwas médiatiques et posthumes tout en théorisant les nouvelles règles de l’orthodoxie, comme dans le désormais célèbre passage des Terriens du dimanche où il a rappelé une règle de sa charia à la chroniqueuse Hapsatou Sy. Un Français doit donc avoir un prénom français pour être vraiment Français, comme un musulman doit porter une barbe pour l’être vraiment. Comme le salafiste qui n’existe que dans l’exhibition permanente de son orthodoxie, Zemmour considère lui aussi qu’être Français se résume à « avoir l’air » de l’être. Le salafiste montre sans cesse qu’il est musulman : il porte la barbe du musulman, se donne un patronyme arabe lorsqu’il n’en a pas, parle comme un musulman, revêt les habits pour faire musulman, applique avec une diligence soigneusement exposée les mœurs de l’islam. De même, leur oppose Zemmour : le Français doit avoir un prénom français, parler comme un Français, manger français pour, surtout, montrer qu’il aime la France. Comme l’étalage de la foi cache la misère d’une vie intérieure, le salafiste qui déclame à haute voix sourates et hadiths au lieu de les méditer ne peut supporter celui qui, dans l’humble secret de lui-même, mène la plus enragée des batailles. Éric Zemmour, lui aussi, préfère l’ostentation de celui qui montre à celui qui est. Ainsi la France n’est pas un esprit, une adhésion charnelle, mais la seule superposition d’attributs ».



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    maQiavel maQiavel 9 octobre 2019 08:54

    Belle analyse de François Bégaudeau également même si elle date un peu : « À son analyse de classe, Zemmour ne donne aucun prolongement social. Sa sympathie pour “le peuple”, voire “les peuples”, ne lui sert qu’à incriminer la bourgeoisie béatement cosmopolite qui selon lui a assassiné sa maîtresse la France. Elle est purement stratégique ; elle s’arrête là où commencent les mouvements sociaux. Les classes populaires l’intéressent pour autant qu’elles sont l’incarnation contingente d’un peuple français transtemporel, campé sur son génie, sur son destin historique de nation dominante. À la fin il ne défend les classes populaires que sur la foi de la passion identitaire et du racisme foncier qu’il leur prête. À la classe, sociale, historique, mobile, il préfère le peuple, territorial, substantiel, fixe. »

    https://www.monde-diplomatique.fr/mav/164/A/59691



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    maQiavel maQiavel 9 octobre 2019 08:45

    Pas d’accord sur tout dans cet article mais le papier de Polony rejoint sur beaucoup de points ce que j’exprimais plus haut : « Au nom de quoi sommes-nous condamnés à commenter à intervalles réguliers les opinions d’Éric Zemmour, ses conceptions de l’histoire ou ses considérations sur les prénoms ? Eric Zemmour ne vit que de l’agitation qu’il provoque et des bâillons qu’on lui tend. Il fustige un « appareil de propagande qui réunit la radio, la télévision, le cinéma, la publicité, sans oublier les chiens de garde d’Internet », lui qui officie dans plusieurs médias, non pas en tant qu’invité, mais en tant que salarié. Éric Zemmour, donc, a exposé ses vues devant un parterre réuni pour espérer l’avènement autour de Marion Maréchal d’un courant politique aux contours indéfinis. Le contenu du discours en question était pour le moins édifiant. Rien, il est vrai, qui n’ait été écrit, ici ou là, par l’auteur du Suicide Français. Mais le condensé d’une telle pensée, le résultat de son évolution, de sa radicalisation, a laissé sans voix, et presque gêné, l’auditoire. Ses propos, au moins depuis le Suicide Français relèvent de la réaction, au sens originel de ce terme. Ils expriment une idéologie qui rejette foncièrement la Révolution française et la philosophie des Lumières dont elle découle. Ce que rejette Eric Zemmour, c’est la liberté de l’individu, sa capacité à choisir son destin, en dehors de la soumission à Dieu et à ses représentants terrestres. Éric Zemmour ne rejette par l’islamisme au nom de la liberté, du droit de chaque individu à vivre librement sa vie. Il rejette l’Islam, vu comme un bloc, et calqué sur la vision qu’en ont les islamistes, au nom d’une autre religion dont l’emprise devrait être tout aussi totale.

    Eric Zemmour use de concepts et de réflexions tirées d’auteurs – Christopher Lasch, Jean-Claude Michéa, ou même George Orwell – dont il déforme allègrement la pensée. Il s’appuie sur la critique que ces auteurs mènent de la « religion du Progrès » et de l’idéologie de l’extension infinie des « droits individuels », mais pour nier, ce qu’aucun de ces auteurs ne fait jamais, les vertus de l’émancipation individuelle. A une pensée dialectique, cherchant l’équilibre, il substitue des affirmations radicales et réductrices dont l’unique objet est de peindre une société irréconciliable et devant nécessairement basculer dans la guerre civile au nom d’un fantasme pseudo-viril. Rien n’est plus grisant que de se faire prophète de l’apocalypse. Surtout en son royaume. La responsabilité consiste, bien sûr, à ne pas s’aveugler sur la réalité d’un entrisme islamiste qui ne progresse que grâce aux renoncements des institutions, mais elle consiste également à ne pas opposer aux terroristes un modèle qui n’est que la forme inversée du leur ».

    https://www.marianne.net/politique/eric-zemmour-rentier-de-l-apocalypse-au-royaume-des-hypocrites?fbclid=IwAR3E1JnLvenuF-MRQDgeZdeaRl1V_xgdOyvYboScIkdLp-Tfn_iAMuCn6oA



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    maQiavel maQiavel 7 octobre 2019 16:00

    @Hieronymus

    L’honnêteté de nos politiques et d’instances internationales, c’est ton sujet, moi ça ne m’intéresse pas quand il s’agit de statuer sur la véracité d’une affirmation. Ce qui m’intéresse, ce sont les faits. Quand une personne me dit que 2 et 2 font 4, je ne me demande pas si elle est honnête et je ne ressens pas le besoin d’examiner son calbar pour déterminer son degré de probité morale. Je me demande simplement si ce qu’elle me dit est juste ou faux. Si un tueur en série me dit qu’il pleut, je me ficherai de sa morale, et s’il pleut réellement alors je dirai qu’il pleut.

    Mais je sais pertinemment que pour quelqu’un d’aussi platement émotif et sentimental que toi ( selon tes propres propos), cette approche rationnelle dépasse l’entendement.

    PS : n’oublie pas de corriger les éventuelles fautes d’orthographes, puisque tu joues le rôle de correcteur automatique, je ne suis plus obligé de me relire, ça va plus vite comme ça, merci. smiley



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    maQiavel maQiavel 29 septembre 2019 14:23

    @Je passais par là

    J’ai appris à ne pas faire totalement confiance en mes premiers instincts, le premier réflexe qu’on a généralement, c’est de les rationnaliser pour leur donner un sens et à la fin, on a tellement de certitudes qu’on a tendance à oublier qu’on part d’une impression qui peut être fausse. Je suis comme tout le monde, j’ai parfois des réactions épidermiques, mais il faut réussir à les remettre en question et souvent le simple fait d’explorer la perspective de ceux qui ont des opinions différentes des siennes y aide beaucoup.

    Pour ce qui est de l’usage du « négationnisme », il est selon moi l’expression de l’incompréhension des raisonnement probabilistes. Ce n’est pas parce que la communauté scientifique a une grande confiance dans le fait que l’activité humaine est la cause du réchauffement climatique que ça en fait une certitude absolue. Ça veut simplement dire que c’est très probable ( et dans ce cas, cette probabilité dépasse les 90 %). Et lorsqu’on commence à raisonner en termes de certitude absolues, on glisse vers le raisonnement pseudo-religieux et on traite en hérétique ceux qui n’adhèrent pas au dogme. C’est ça le « négationnisme », c’est le nouveau mot pour « hérésie ». Il faut prendre en compte le fait qu’il existe des incertitudes inhérentes à la science et celle du climat ne fait pas exception, quand bien même il y’a moins de 10 % de chance que le consensus scientifique en la matière soit faux, ce n’est pas négligeable. Même s’il y’a un grand nombre d’études qui attestent de l’origine anthropique du réchauffement, il y’en a aussi qui le contestent, bien qu’elles soient marginales. Je ne doute pas du fait qu’il existe des escrocs chez les climato-sceptiques mais il en existe aussi de l’autre côté. Il ne faut pas tomber dans ce que Roger Cooke, un analyste des risques, nomme « le piège de la confiance  ».



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    maQiavel maQiavel 28 septembre 2019 21:51

    @Baston Labaffe

    Salut , je ne suis pas non plus un spécialiste en climatologie et mon intuition penchait aussi fortement du côté du climato-scepticisme jusqu’à ce que je prenne connaissance des arguments et des contre arguments des deux camps, maintenant je juge fort probable la thèse de l’origine anthropique du réchauffement que je juge être le grand défi de demain. Mais c’est précisément parce que j’ai regardé ce qu’il y’avait des deux cotés que je dis qu’il n’y a pas d’un côté des cons manipulés et de l’autre les détenteurs d’une vérité absolue, c’est plus compliqué que ça, il y’a de bons arguments dans chaque camp, comme c’est très souvent le cas dans les sciences mais il y’a aussi un consensus, les climato-sceptiques sont très minoritaires chez les spécialistes du climat, ce qui ne veut pas dire que leurs arguments soient ineptes bien sûr.

    Pour ce qui est de Greta Thunberg, j’ai eu dès le départ un rejet instinctif, au regard des réseaux qui ont fait sa promotion. Plus j’avais des infos sur elle, plus mon intuition se renforçait ( ce qui est un biais cognitif classique puisqu’en réalité, je recherchais des infos qui confirmaient mes présupposés ). Je la voyais comme une fabrication médiatique de réseaux liés au capitalisme vert et des classes supérieures écofriendly, qui passent sous silence les causes politiques et structurelles des désastres environnementaux, qui réduisent la question environnementale à problème de morale individuelle et qui emmerdent monsieur et madame tout le monde en alors que les classes supérieures sont celles qui ont le plus grand impact écologique. Mais comme Ozi le dit bien, quand on écoute le discours de Greta Thunberg aujourd’hui, il n’y a rien de tout ça. Sa colère ne vise pas le citoyen lambda mais les classes dirigeantes et le système capitaliste dont la prédation est le principal responsable des désastres environnementaux. Son propos ne sort d’ailleurs pas du consensus scientifique sur le climat. Pour ce qui est de la plainte, elle ne concerne que les pays signataires de la convention qui permet à des mineurs ressortissants d’intenter des actions judiciaires. Si les Etats unis et la Chine étaient signataires, la plainte les aurait concernés aussi. Ce n’est donc pas qu’elle a la volonté d’épargner les deux plus grands pollueurs, c’est juste une question de circonstance. De toute façon la plainte ne mènera à rien, c’est une opération de communication.

    On peut débattre entre gens raisonnables du réchauffement climatique ( parce qu’il y’a des gens avec lesquels le débat est impossible, particulièrement ceux qui à donf dans la paranoïa du grand complot, discuter avec des gens qui ont un raisonnement circulaire ponctué de biais cognitif qui les mènent à avoir des convictions absolues, ne conduit nulle part ) mais qu’il existe ou non, qu’il soit d’origine anthropique ou non, le désastre écologique est réel, le capitalisme a réussi la prouesse de détruire en moins d’un siècle ce que la nature a fait émerger en plusieurs millions d’années. Je considère que c’est une nécessité de militer contre cette guerre qui est faite contre la nature, en pointant explicitement du doigt un système économique prédateur qui est responsable de l’effondrement de la biodiversité, de la déforestation, de l’acidification des océans, de la surexploitation des ressources, de la pollution généralisée des sols et rivières, de la militarisation de l’accès aux ressources qui est à l’origine de nombreux troubles géopolitiques actuels. Et il faut aussi intégrer l’idée que face à ces désastres nous ne sommes pas égaux, certains les subissent déjà et les subiront de plein fouet pendant d’autres sauront se créer leurs sanctuaires ( les classes supérieures et au delà). La question écologique intègre aussi celle des inégalités, des divergences d’intérêts et des rapports de force qui en découlent, avec cette perspective-là, on est plus dans l’écofriendly des ubrains parisiens qui donnent des leçons de moraline à tout le monde, là on pénètre dans le territoire très politique de la conflictualité sociale. J’apprécie le fait que le discours de Greta Thunberg sur le capitalisme soit entrain de repolitiser la question écologique, son discours à l’ONU va dans le bon sens. J’espère qu’elle échappera à ceux qui l’ont promu, que des écolos plus radicaux parviendront à l’influencer et qu’elle se mette à dénoncer ouvertement le capitalisme vert, les multinationales et les inégalités. Jusqu’à ce que ça arrive, je suspendrai mon jugement, je vais observer comment elle va évoluer et si ça va dans le sens que j’ai indiqué, elle aura tout mon soutien. Si ça part du coté du capitalisme vert, alors je ferais partie de ceux qui feront la critique de ses propos ( et non de sa personne, comme on peut le voir avec les attaques ad personam que je trouve grotesque et pathétique).



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    maQiavel maQiavel 28 septembre 2019 13:15

    @julien

    Perso, j’ai une préférence pour la guillotine mais c’est has been. Il faut vivre avec son temps.



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    maQiavel maQiavel 28 septembre 2019 13:13

    @julien
    Bah, après tout, ne dit-on pas que l’argent donne des ailes ? 



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    maQiavel maQiavel 28 septembre 2019 13:09

    @albert123& @Hieronymus

    Ok, vous avez raison.



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    maQiavel maQiavel 28 septembre 2019 12:19

    @files_walQer

    Oui mais en face, ceux qui s’inquiètent du réchauffement climatique ont aussi des arguments, des recherches scientifiques encore plus nombreuses démontrent aussi que le réchauffement a une origine anthropique. Il n’y a pas un camp qui est sans arguments et l’autre qui serait dépositaire d’une vérité scientifique absolue incontestable, d’où la nécessité du débat, ce qui renvoie à mon premier post. 



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    maQiavel maQiavel 27 septembre 2019 23:57

    @Pierre Régnier
    Dans tous les exemples que vous donnez, le débat est ouvert, quand bien même on a des convictions profondes, d’autres peuvent ne pas les partager et qualifier leur point de vue de déni est déjà fermer le débat. 

    Le "négationnisme" est un terme qui devrait être banni. C’est en tous cas mon point de vue. 



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    maQiavel maQiavel 27 septembre 2019 22:11

    @Pierre Régnier

    « Ils sont ce que j’appelle de dangereux néo-négationnistes (il y en a d’autres dans d’autres domaines) ».

    ------> Je pense que c’est aussi à cause de ce genre d’anathème dont vous usez ici, que beaucoup de climatosceptiques ont un réflexe épidémique de rejet parfois très violent, dès qu’on leur parle de réchauffement climatique. Ce genre de procédé et la chape de plomb médiatique pour les faire taire explique aussi en partie les insultes et les réactions outrageuses vis-à-vis de Greta Thunberg. Comprenons-nous bien, je ne défends pas du tout ces gens qui en sont réduit à de l’argumentum ad personam contre une adolescente, ces gens ne sont grotesques et ne réalisent pas à quel pont ils sont ridicules. Mais on peut essayer de comprendre les causes de leurs réactions, aussi stupides soit-elles, et tenter de les expliquer.

    Si vraiment le réchauffement climatique est une donnée objective, ainsi que son origine anthropique, alors il faut garder son calme et répondre aux sceptiques de la façon la plus rigoureuse possible avec des arguments de fond, sans tenter de les ridiculiser ou de les diaboliser. Certes, cela ne fera jamais disparaitre les cons qui adorent s’adonner aux attaques personnelles mais vous verriez que tout d’un coup, ils auraient moins d’influence, le débat s’en retrouverait apaisé et les échanges sur ce sujet dans nos sociétés seraient d’un tout autre niveau.



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    maQiavel maQiavel 27 septembre 2019 20:42

    @manolo79
    C’est certain que je ne suis pas neutre et que j’ai un parti pris affiché ( et contestable évidemment ) mais ça m’avait l’air clair dans le texte de l’article. 



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    maQiavel maQiavel 27 septembre 2019 18:58

    @mat-hac
    Très juste. 



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    maQiavel maQiavel 27 septembre 2019 16:59

    @lejules

    J’opte sans hésitation pour l’option " rester maître de l’économie". On parle tout de même d’un pays dans lequel le gouvernement peut donner l’ordre aux investisseurs en Bourse de ne pas vendre tel ou tel autre produit financier, et si des firmes refusent d’obéir, l’Etat gèle leurs comptes. A la suite des soubresauts de la monnaie entre 2015 et début 2016, les autorités ont resserré le contrôle sur les flux de capitaux, à la fois pour les particuliers et pour les entreprises, quitte à mettre en difficulté certaines multinationales. Le gouvernement est entrain de mettre en place pour les entreprises étrangères un système similaire à celui de la notation des citoyens :les multinationales seront évaluées en fonction d’environ 300 critères avec des sanctions en cas de violation du règlement allant de la simple amende à l’inscription de l’entreprise sur une liste noire.

    Bref, cette volonté de garder une mainmise sur l’économie s’est fortement ressentie depuis que Xi Jinping est entré en fonction. Cela a bien évidemment des avantages mais aussi des inconvénients, le Yuan n’est pas en mesure de concurrencer le dollar à cause de ça.



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    maQiavel maQiavel 27 septembre 2019 13:21

    Pour les personnes nées dans les années 70 et 80, Chirac et Mitterrand faisaient un peu partie du décor. Je me rappelle avoir ressenti un certain malaise à l’élection de Sarkozy, j’avais le sentiment qu’ on passait à autre chose, à quelque chose de plus vulgaire.

    Ce qu’on retiendra de Chirac , c’est l’image qu’il a su construire, grâce à ses talents de communiquant hors pair, de politicien énergique pendant les campagnes présidentielles mais qui étrangement devenait invisible lorsqu’il entrait en fonction. C’était un personnage très sympathique et en même temps un véritable tueur de la scène politicienne qui a su éliminer froidement ses concurrents ( là c’est un compliment que je lui fait, c’est une vertu machiavélienne que d’etre un animal à sang froid) , un magouilleur et un chef maffieux des réseaux de la droite française( mais il n’est pas possible en France, de faire carrière de politicien et d’occuper de hautes fonctions sans l’être, particulièrement à son époque ). En tant qu’homme d’Etat son œuvre aura uniquement consisté à occuper des fonctions, il n’y a pas grand-chose de positif à retenir de son règne, si ce n’est son refus d’entrainer la France dans l’aventure sanguinaire en Irak et qui a donné à beaucoup le sentiment de fierté d’être français.

    Bref, malgré tout le mal que je pense de son action politique au sommet de l’Etat, j’ai envie de lui dire "Repose en paix".



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    maQiavel maQiavel 27 septembre 2019 12:49

    @Ozi
    Ces réactions haineuses donnent de plus en plus envie de la soutenir. 
    Et sur le fond, le propos qu’elle a tenu là est tout à fait valide. 



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    maQiavel maQiavel 27 septembre 2019 11:49

    @beo111
    Je suis profondément affecté par leur sort. smiley 



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    maQiavel maQiavel 26 septembre 2019 12:38

    @Hieronymus

    Ca ne sert à rien de discuter pendant des plombes. Met donc ton visage en avatar, que sa forme puisse nous avertir de quelque chose d’instinctif. On analysera alors tes propos à l’aune des déductions que l’on va faire de notre sensibilité. On trouvera peut être des indices qui permettront de comprendre pourquoi tu t’obstines à attaquer cette jeune fille au lieu de te focaliser sur ses propos.