Mr. Robin Vous me disiez, dans l’article précédent :
<< un jour il vous faudra bien admettre les faits, qui sont têtus comme disait Lénine. C’est le capitalisme qui fait sortir les gens de la pauvreté, par milliards (en Chine, en Inde, au Brésil, etc.). Alors les ultra-riches, on s’en tape, en tout cas ceux qui n’ont pas volé leur argent, c’est-à-dire la plupart. Mais les Bernard Arnault, Pinault et autres Dassault, ils ne doivent leur colossale fortune qu’à l’Etat : http://www.enquete-debat.fr/archive.... La gauche est contre les pauvres, elle favorise une caste de fonctionnaires privilégiés qui sont financés par les smicards, et petits employés qui peuvent se faire virer du jour au lendemain. Pensez-y.>>
J’aimerais vous parler de la thèse de Sraffa (économiste du XX°). Reformulé en terme politique cela donne quelque chose comme ce-ci : ’’Cette étude prouve que le travail est le moteur central de la production et que le profit constitue une ponction (ou exploitation) d’une partie de l’excédent généré par les travailleurs.’’ J’aimerais insister sur un point : Le profit couplé à la concurrence sont le principal moteur du système. Le fait que la production soit soumise à l’objectif de rentabilité à court terme (long terme, selon-moi, équivaut à : bénéfique ; également ; pour les générations suivantes...) a d’importantes conséquences. Mais tout d’abord j’aimerais que l’on constate que le fait est que 85% de la population ne travail pas pour le profit, mais pour le salaire, cela montre bien que ’’l’appât du gain’’ comme source de motivation des individus au travail est nettement exagérée, il est tout au plus indirect par la motivation de ne pas être congédié par manque de productivité. Deuxièmement l’affirmation voulant qu’une activité motivée par la recherche du profit soit par définition efficiente et productive est tout a fait injustifiée, en particulier si l’on définit l’efficience de manière appropriée, c’est-à-dire comme le degré auquel une activité économique contribue au bien-être (ou intérêt/bien commun issus d’une volonté commune) de la majorité des humains (les états-unis ont 17% de taux de pauvreté en 2005, 1er pays sur la liste du taux de pauvreté dans les "économie développé"...). Pour réaliser des profits, les entreprises créatives imaginent toutes sortes de moyens, dont certains ont, aussi, une utilité sociale : élaboration de meilleurs produits et de techniques de production plus efficaces. Cependant, des firmes tirent aussi leurs épingles du jeu de la concurrence en offrant des biens et des services parfaitement inutiles ou nuisibles au bien-être (physique ou psychologique) de la majorité des humains :
Exemple d’Activités socialement inutiles exercées par des entreprises à but lucratif :
-Opération Marketing
-Dépenses en vue de développer des produits d’imitation n’ayant pas vraiment de nouvelles fonctionnalités (comme les médicaments génériques)
-Suremballage visant à attirer l’attention des consommateurs
-Maintien d’une plus grande capacité de production que nécessaire afin de réaliser de nouvelles ventes avant la concurrence
-Production de biens dont l’obsolescence rapide est planifiée en vue de forcer les consommateurs à s’en procurer de nouveaux le plus tôt possible. (Précisons que cette activité a un coût très élevé pour l’environnement, donc nuisible par son coût social à long terme)
Exemple d’activités socialement nuisibles exercées par des entreprises à but lucratif :
-Offre de produits toxiques ou dangereux
-Mystification visant à faire croire aux consommateurs qu’il se procurent autre chose que ce qu’ils achètent en réalité
-Dépenses en vue de nuire directement à la concurrence (espionnage, sabotage)
-Dépenses visant à empêcher autrui de copier ses produits (par l’entremise de brevets ou de dispositif antipiratage)
-Limitation de la production d’un bien utile afin de maximiser les profits
-monopolisation
-contrôle militaire des ressources naturelles : implantation, acquisition, extraction et exploitation à l’encontre ou sur le dos des populations locales.
-Transfert de certains coûts (y compris de coûts cachés, comme la pollution) aux consommateurs, aux fournisseurs ou à la population en général.
-Publicité suscitant un sentiment d’infériorité chez les consommateurs s’ils n’achètent pas le produit.
Tout cela est le reflet de la déréglementation et de la distinction qui est faite entre coûts privés et coût sociaux. L’entreprise, pour atteindre son objectif, qui lui est finalement imposé par le système, doit maximiser ses revenus et minimiser ses coûts privés, ce qu’elle peut notamment faire en les refilant à autrui (la pollution en est un bon exemple, elle est supportée par la nature et par nos générations futures).
Cela pour dire que le capitalisme, et son libre échange, imposant la concurrence, ont des vertus mais amènes un ensembles de troubles qui nous pourrissent la vie au quotidien. Il faut l’admettre.
Mr. Robin cela est un choix de société, nous français voulons un état force, des cotisation social forte afin de pouvoir disposer de service gratuit (Santé, éducation, transport...) de quel droit la culture anglo-saxon nous imposerait son modèle ? Et ne me dite pas que même sur le papier ça ne marche pas car vous savez très bien que c’est la dérégulation qui a fait s’effondrer notre économie. Si nous avions conservé la capacité de création monétaire, et que nos maîtres politique n’avaient pas trahis en signant des budgets en déséquilibres sans se poser de questions, nous ne payerons pas 50 milliards d’intérêts par ans. Ne me dite pas qu’il sont dû à un excès de dépense ce sont les recettes qui ont baissées, à cause de l’évasion fiscal des ultra-riches de notre société ; celle-ci, pour la France, s’élève à 80 milliards/ans.
Nous sommes déjà à 130 milliards € de manque pour l’état par ans, faite un petit calcul et vous allez voir que la dette avec la quelle on nous bassine c’est de l’escroquerie.
Vous parlez de fonctionnaire privilégiés, mais c’est ridicule, quand bien même ils seraient inutiles et vivraient au crochet de la société, ils ne touchent pas des millions ces gens là...
Ce qui ont voté non à cette vidéo son, désoler du terme, des crétins "amalguameurs"... Tampis pour eux, ils se coupent d’informations essentielles, et au final tampis pour nous, car ce sont des infos dont tout le monde devrait s’emparer pour faire bouger les choses. La télé est un fléau qui nous maintient dans notre misère intellectuelle collective et nous empêchent de réfléchir aux causes de nos souffrances !
Bonjour Mr. Guéguen
Le mots "reprocher" est peu pertinent car trop négatif par rapport à vos dires. Pour éclaircir mon propos : cet aspect négatif me revient, car c’est moi qui pencherais à lui reprocherais son, sois disant, choix de monarchie pour la France (actuel de 65M d’habitants). Cela dit, le faire, serais anachronique, car nous disposons, aujourd’hui, de quoi pallier la distance et le nombre donc il est difficile, je pense, de s’avencer sur la pensé d’un Rousseau moderne.
Peu d’hommes ont pu anticiper les avancés technologiques 300 ans avant l’heure.
Pour ce qui est de son égout pour le progrès, il sera forcément accompagné d’une ivresse quand à l’ouverture des possibilités techniques, bien que son premier sentiment persistera de par son conservatisme (caractère que je dois avouez ne pas lui connaitre...).
Je pense également qu’il serait consterné face l’idée politique "moderne"
Je vous précise ne pas non plus être un expert des théories proudhoniens, surtout en ce qui concerne leurs application et les phases de transitions...
Tout d’abord j’aimerais critiquer ma façon d’amener le principe de fédération, le dire comme je l’ai fais n’est qu’une "boite vide" qu’il faudrait remplir d’un contenu, à mon sens, solidement démocratique. En premier lieu le respect de subsidiarité, c’est à dire que les responsabilités doivent être prisent par le plus petit niveau d’autorité publique compétent pour résoudre les problèmes.
Par paresse et manque de temps j’aimerais vous indiquer ce site extrêmement dense, complet et, à mon sens, pertinent, du moins de ce que j’en ai vus. Je vous conseil vivement la rubrique Atout pique ^^
Je vais quand même vous donner mes impressions, très personnel, par rapport à votre question : J’ai, récemment, perdu mon patriotisme... Et je ne saurais plus dire à qui devrait appartenir légitimement la France, puissance construite sur le dos de nombreux peuples... Mais cette ensemble de richesses concentrées, pourrais, sur base de la culture française transcendée de son histoire (la "vraie", du moins je pense, celle que nous propose Guillemin), faire plus de bien dans l’état actuel que "re-dispatché" au sein des puissances montantes. C’est donc par espoir que j’en vient à défendre la nation française.
Par manque d’expertise je ne peut qu’espérer que le le fédéralisme démocratique soit compatible avec la notion de Nation.
Je pense que cela sera directement décidé par les potentielles cité, département, régions fédérées. La décision portera notamment lors de la détermination des programmes scolaires, en histoire particulièrement. Tous dépend de l’insistance qui sera faite à l’égard de l’ancienne France nouvellement fédérée.
Mr.Guéguen : Connaissez-vous le principe de fédération de Proudhon ? Je pense que cela répond à l’objection de la taille, en ce qui concerne le rejet de la démocratie. De plus vous ne pouvez pas reprocher à Rousseau de ne pas avoir anticipé les avancé technologique en terme de communication...
Pour ceux qui veulent découvrir ou redécouvrir la pensé de Rousseau de façon claire, je les invite à se procurer le livre de Jean-Paul Jouary, qui s’intitule : Rousseau, citoyen du future
Je vous en fait partager un extrait :
C’est
bien à nous, humains du XXIe siècle, que s’adresse Rousseau :
<<
Sitôt que le service public cesse d’être la principale affaire des
citoyen, et qu’ils aiment mieux servir leur bourse que leur personne,
l’Etat est déjà près de sa ruine.Faut-il marcher au combat ? ils
payent des troupes et restent chez eux ; faut-il aller au conseil ?
ils nomment des députés et restent chez eux. À force de paresse et
d’argent ils ont enfin des soldats pour asservir la patrie et des
représentants pour la vendre.
[...]
Donnez de l’argent, et bientôt vous aurez des fers. Ce mot de
finance est un mot d’esclave, il est inconnu dans la Cité. Dans un
Etat vraiment libre les citoyens font tout avec leurs bras et rien
avec de l’argent. Loin de payer pour s’exempter de leurs devoirs, ils
payeront pour les remplir eux-mêmes. >>
N’est-on
pas là au cœur des enjeux de notre époque ? Rousseau souligne comme
une évidence qu’il ne saurait y avoir de souveraineté et de liberté
politique sans l’intervention consciente et active de l’ensemble des
citoyens. Cela suppose que la volonté d’un peuple ne puisse jamais
être représentée. Ce qui re-présente est supposé rendre présent
ce qui ne l’est pas, et rend donc possible toutes les distorsion, les
dépossession, donc les pertes de souveraineté et de liberté.
Rousseau le dit pour la représentation politique, et il le dit pour
la représentation monétaire. La première peut se retourner contre
la volonté réelle du peuple, la seconde peut se retourner contre
sont économie réelle. Examinons ces deux questions qui sont
intimement liées dans sa pensée comme dans notre réalité
présente.
Première
idée : Le peuple ne peut être représenté.
Rousseau
n’ignore pas qu’il y a différentes formes de gouvernement comme la
monarchie, l’aristocratie ou la démocratie. Mais il ni voit pas la
distinction essentielle de la politique. Résumons en quelques mots.
Rousseau prend ces trois mots au sens propre, et non au sens ou nous
les entendons trop souvent aujourd’hui. Monarchie signifie
prédominance d’un seul gouvernement (mono) et non pas la royauté.
Ainsi l’actuelle Angleterre a-t-elle une reine sans aucun pouvoir et
un parlement qui peut renverser l’exécutif, le premier ministre : il
s’agit donc d’un régime parlementaire ; la France actuelle n’a pas
de rois mais sont président peut dissoudre l’Assemblée et même
supprimer les libertés publiques : il s’agit au sens propre d’une
monarchie élective. Rousseau évoque donc la monarchie comme un
système où le peuple confie le gouvernement à une personne qui se
détache des autre dans sa considération, qu’elle soit ou non élue
au suffrage universel. Il évoque aussi l’aristocratie, c’est à dire
non pas le pouvoir de la noblesse mais, au sens propre, le pouvoir
des meilleurs. En ce sens l’Angleterre est ainsi, comme les états
unis ou l’Allemagne, une aristocratie élective puisque pour
l’essentiel les pouvoirs sont confiés à un groupe de personnes.
Il évoque enfin la démocratie au sens propre, c’est à dire le
pouvoir exercé en totalité par l’ensemble du peuple. Et en ce sens
il n’existe aujourd’hui que très peu de régimes démocratiques : ce
fut le cas de la plupart des tribus qui palabraient avant de décider,
comme c’est le seul cas de la suisse parmi les pays développés,
puisque les élus y sont toujours soumis à la possibilité de
référendums (les fameuses votation) imposés par un groupe de
citoyens. Rousseau, ne n’oublions pas, était citoyen de Genève. En
ce sens propre du mot démocratie la France, par exemple, n’en est
pas une, puisqu’il est courant d’entendre ses gouvernants expliquer
qu’ils ne veulent pas organiser de référendum auquel les citoyens
risqueraient de répondre "non".
Rousseau
évoque ces trois systèmes, mais l’essentiel se trouve pour lui
ailleurs : la question décisive à ses yeux concerne la possibilité
pour le peuple de conserver ou non sa pleine souveraineté. Écoutons
ce qu’il disait du peu de suffrage qui existait alors de l’autre coté
de la Manche :
<<Le
peuple anglais pense être libre il se trompe fort ; il ne l’est que
durant l’élection des membres du parlement : sitôt qu’ils sont
élus, il est esclave, il n’est rien.>>
Et
Rousseau ajoute sobrement :
<<Dans
les court moment de sa liberté, l’usage qu’il en fait mérite bien
qu’il la perde.>>
C’est
que, pour lui, la liberté ne saurait consister à confier par le
suffrage tout le pouvoir à un ou plusieurs hommes. Ce prétendu
contrat est un marché de dupe car dans un contrat, commercial par
exemple, si la liberté de dénoncer le non-respect du contrat ne
fait pas partie de l’échange, tout les vols sont possibles. C’est
pourquoi il est liberticide d’élire des gouvernements de sorte
qu’ils puissent après le vote considérer qu’ils peuvent décider ce
que bon leurs semble sans que le peuple puisse se prononcer. Le
"contrat social" de Rousseau n’est donc pas un contrat
entre le peuple et le pouvoir, auquel on déléguerait le droit de
diriger. C’est un contrat entre le peuple et lui même, une volonté
qui émerge d’un débat conduit collectivement et rationnellement, et
au terme duquel le peuple confie par suffrage à une ou plusieurs
personnes non pas le droit de décider, mais le devoir d’appliquer
les décisions prises. Gouverner c’est tenir le gouvernail, cela n’a
rien à voir avec la définition du cap à suivre !
Pas
de possibilité donc de re-présenter le peuple.
<<
L’attiédissement de l’amour de la patrie, l’activité de l’intérêt
privé, l’immensité des Etats, les conquêtes, l’abus du
gouvernement ont fait imaginer la voie de députés ou représentant
du peuple dans les assemblés de la nation.C’est ce qu’en certains
pays on ose appeler le tiers état. ainsi l’intérêt particulier de
deux ordre est mis au premier et au second rang, l’intérêt public
n’est qu’au troisième.
La
souveraineté ne peut être représentée par la même raison qu’elle
ne peut être aliénée ; elle consiste essentiellement dans la
volonté générale, et la volonté ne se représente point, elle est
la même ou elle est autre ; il n’y a point de milieu. Les députés
du peuple ne sont donc ni ne peuvent être ses représentants, ils ne
sont que ses commissaire ; ils ne peuvent rein conclure
définitivement. Toute loi que le peuple en personne n’a pas ratifiée
est nulle ; ce n’est point une loi. [...]
L’idée
des représentants est moderne : elle nous vient du gouvernement
féodale, de cet inique et absurde gouvernement dans le quel l’espèce
humaine est dégradée, et où le nom d’homme est en déshonneur.
Dans les anciennes républiques et même dans les monarchies, jamais
le peuple n’eut de représentants ; on ne connaissait pas ce
mot-là.>>
Ces
paroles résonnent sans doute curieusement à nos oreilles de
démocrates habitués à chercher des bergers providentiels pour
leurs confier tous les pouvoirs. Mais Rousseau a lui les leçons de
l’Antiquité et de la Renaissance italienne, et aussi le jugement de
Montesquieu :
<<
À l’égard des élections du prince et des magistrats, qui sont,
comme je l’ai dit, des actes complexes, il y a deux voies pour y
procéder ; savoir, le choix et le sort. L’une et l’autre ont été
employées en diverses républiques, et l’on voit encore actuellement
un mélange très compliqué des deux dans l’élection du doge de
Venise.
"Le
suffrage par le sort, dit Montesquieu, est de la nature de la
démocratie." J’en conviens, mais comment cela ? "Le sort,
continue-t-il, est une façon d’élire qui n’afflige personne ; il
laisse à chaque citoyen une espérance raisonnable de servir la
patrie." Ce sont là des raisons.
Si
l’on fait attention que l’élection des chefs est une fonction du
gouvernement et non de la souveraineté, on verra pourquoi la voie du
sort est plus dans la nature de la démocratie, où l’administration
est d’autant meilleure que les actes en sont moins multipliés.
Dans
toute véritable démocratie la magistrature n’est pas un avantage,
mais une charge onéreuse qu’on ne peut justement imposer à un
particulier plutôt qu’à un autre. La lois seule peut imposer cette
charge à celui sur qui le sort tombera. car alors la condition étant
également pour tous, et le chois ne dépendant d’aucune volonté
humaine, il n’y a point d’application particulière qui altère
l’universalité de la lois. >>
La
cause est entendue, le peuple ne peut être représenté : dès que
le peuple considère qu’un gouvernant le représente, il cesse d’être
gouverné pour être dirigé, dominé. C’est cette écart entre
représentant et représenté qui rend possible la servitude, et
c’est pourquoi dans la tradition démocratique, depuis l’antiquité,
on s’est méfié de l’élection des gouvernants au suffrage universel
et on lui a préféré le système du tirage au sort. Si je suis élu,
j’aurais forcément tendance à considérer que l’on m’a choisi pour
mes qualité et idées personnelles, et non pour appliquer les idées
du peuple lui même. Au lieu de considérer la responsabilité de
gouverner comme un devoir, je finirais vite par la considérer comme
un pouvoir. Et le peuple des citoyens lui-même finira par considérer
qu’il m’a choisi pour le diriger, et non pour lui obéir. C’est
pourquoi l’idée même de re-présentation porte en elle le risque
d’un transfert de pouvoir qui transforme les gouvernants en maîtres
: une fois re-présenté, le peuple lui-même cesse d’être présent.
La prétendue représentation du peuple a pour conséquence l’absence
politique du peuple, auquel se substitue le pouvoir de l’Etat.
...
Je pense que le capitalisme n’a que surfé sur la vague de la révolution industriel et la découverte des énergies fossiles. Un petit groupe d’affairistes et de banquiers qui n’ont que profité de l’inventivité de ceux qui oeuvre pour l’émancipation de tous les humain et non pas pour l’unique profit personnel.
J’aimerais vous parler de la thèse de Sraffa (économiste du XX°). Reformulé en terme politique cela donne quelque chose comme ce-ci : ’’Cette étude prouve que le travail est le moteur central de la production et que le profit constitue une ponction (ou exploitation) d’une partie de l’excédent généré par les travailleurs.’’ J’aimerais insister sur un point : Le profit couplé à la concurrence sont le principal moteur du système. Le fait que la production soit soumise à l’objectif de rentabilité à court terme (long terme, selon-moi, équivaut à : bénéfique ; également ; pour les générations suivantes...) a d’importantes conséquences. Mais tout d’abord j’aimerais que l’on constate que le fait est que 85% de la population ne travail pas pour le profit, mais pour le salaire, cela montre bien que ’’l’appât du gain’’ comme source de motivation des individus au travail est nettement exagérée, il est tout au plus indirect par la motivation de ne pas être congédié par manque de productivité. Deuxièmement l’affirmation voulant qu’une activité motivée par la recherche du profit soit par définition efficiente et productive est tout a fait injustifiée, en particulier si l’on définit l’efficience de manière appropriée, c’est-à-dire comme le degré auquel une activité économique contribue au bien-être (ou intérêt/bien commun issus d’une volonté commune) de la majorité des humains (les états-unis ont 17% de taux de pauvreté en 2005, 1er pays sur la liste du taux de pauvreté dans les "économie développé"...). Pour réaliser des profits, les entreprises créatives imaginent toutes sortes de moyens, dont certains ont, aussi, une utilité sociale : élaboration de meilleurs produits et de techniques de production plus efficaces. Cependant, des firmes tirent aussi leurs épingles du jeu de la concurrence en offrant des biens et des services parfaitement inutiles ou nuisibles au bien-être (physique ou psychologique) de la majorité des humains :
Exemple
d’Activités socialement inutiles exercées par des entreprises à
but lucratif :
-Opération
Marketing
-Dépenses en
vue de développer des produits d’imitation n’ayant pas vraiment de
nouvelles fonctionnalités (comme les médicaments génériques)
-Suremballage
visant à attirer l’attention des consommateurs
-Maintien d’une
plus grande capacité de production que nécessaire afin de réaliser
de nouvelles ventes avant la concurrence
-Production de
biens dont l’obsolescence rapide est planifiée en vue de forcer les
consommateurs à s’en procurer de nouveaux le plus tôt possible.
(Précisons que cette activité a un coût très élevé pour
l’environnement, donc nuisible par son coût social à long terme)
Exemple
d’activités socialement nuisibles exercées par des entreprises à
but lucratif :
-Offre de
produits toxiques ou dangereux
-Mystification
visant à faire croire aux consommateurs qu’il se procurent autre
chose que ce qu’ils achètent en réalité
-Dépenses en
vue de nuire directement à la concurrence (espionnage, sabotage)
-Dépenses
visant à empêcher autrui de copier ses produits (par l’entremise de
brevets ou de dispositif antipiratage)
-Limitation de
la production d’un bien utile afin de maximiser les profits
-monopolisation
-contrôle
militaire des ressources naturelles : implantation, acquisition,
extraction et exploitation à l’encontre ou sur le dos des
populations locales.
-Transfert de
certains coûts (y compris de coûts cachés, comme la pollution) aux
consommateurs, aux fournisseurs ou à la population en général.
-Publicité
suscitant un sentiment d’infériorité chez les consommateurs s’ils
n’achètent pas le produit.
Tout cela est
le reflet de la déréglementation et de la distinction qui est
faite entre coûts privés et coût sociaux. L’entreprise, pour
atteindre son objectif, qui lui est finalement imposé par le
système, doit maximiser ses revenus et minimiser ses coûts privés,
ce qu’elle peut notamment faire en les refilant à autrui (la
pollution en est un bon exemple, elle est supportée par la nature et
par nos générations futures).
Cela pour dire que le capitalisme, et son libre échange, imposant la concurrence, ont des vertus mais amènes un ensembles de troubles qui nous pourrissent la vie au quotidien. Il faut l’admettre.
Mr.
Robin cela est un choix de société, nous français voulons un état
force, des cotisation social forte afin de pouvoir disposer de
service gratuit (Santé, éducation, transport...) de quel droit la
culture anglo-saxon nous imposerait son modèle ? Et ne me dite pas
que même sur le papier ça ne marche pas car vous savez très bien
que c’est la dérégulation qui a fait s’effondrer notre économie.
Si nous avions conservé la capacité de création monétaire, et que
nos maîtres politique n’avaient pas trahis en signant des budgets en
déséquilibres sans se poser de questions, nous ne payerons pas 50
milliards d’intérêts par ans. Ne me dite pas qu’il sont dû à un
excès de dépense ce sont les recettes qui ont baissées, à cause
de l’évasion fiscal des ultra-riches de notre société ; celle-ci,
pour la France, s’élève à 80 milliards/ans.
Nous
sommes déjà à 130 milliards € de manque pour l’état par ans,
faite un petit calcul et vous allez voir que la dette avec la quelle
on nous bassine c’est de l’escroquerie.
Vous parlez de fonctionnaire privilégiés, mais c’est ridicule, quand bien même ils seraient inutiles et vivraient au crochet de la société, ils ne touchent pas des millions ces gens là...
Bonjours,
Je vous propose ma définition de l’extrême droite, qui, je trouve remet les choses à l’endroit : Sont d’extrême droite ceux qui défendent les "possédants" comme dirait Guillemin, autrement dit les ultra-riche, les O,O1% qui ont 21000 milliards planqué dans les paradis fiscaux.
Mr. Robin si le centre-gauche de Thiers en 1870 est la gauche alors nous n’avons, encore, pas la même définition et nous auront du mal à nous entendre si vous jouez de mauvaise foi.
Je pense que la plupart des partis actuels sont d’extrême droite, de l’UMPS au FN en passant par le FG, tous ceux qui ont accès aux médiats de masses en général et qui ni expriment rien de fondamental, comme la critique des médiats, en général, de la télévision en particulier, et le fait que nous ne sommes pas, et l’avons jamais était, en démocratie.
Votre croisade contre la gauche est difficile à cerner, j’ai du mal à comprendre votre mobile... Voulez-vous être calife à la place du calife ? Dans ce cas ne faudrait-il pas débloquer l’ascenseur social et cela n’est pas du gout des ultra-riches du moments. Partager ? Pffff... Aller crevez chiens de pauvres !!
Ces bureaucrates européens, serviles au grands intérêts, nous prennent pour des enfants, des enfants politiques, des mineurs sociaux... Quand allons reprendre conscience de notre souveraineté, seule légitime, nous peuple ?
Votre incohérence et votre agressivité parlent d’elles-même...
Je ne suis pas marxiste, car je suis pour, une extension certes, mais surtout un aplanissement de l’état et non pour un état centralisé.
Ma critique se porte sur les ultras riches en premier lieu et sur les propriétaires lucratifs en second. Si vous vous intéressiez un peu plus à l’économie vous sauriez qu’il n’est pas possible de créer, par son seul travail, en un mois, 2 millions € de richesse. Je ne suis pas pour la non-reconnaissance des risques et des responsabilités, elles doivent être récompensées, mais je suis contre la spoliation des travailleurs.
Entre autres la différence entre une scoop et une entreprise capitaliste c’est que le propriétaire ne peut pas décider de délocaliser en Roumanie pour gagner quelque millions de plus...
Bref vous savez quoi nous allons, si vous le voulez bien, arrêter ce débat ici car vous commencez à devenir insultant, je vous ai donné tout le contenu nécessaire pour approfondir ces idées, j’aimerais vous préciser que celle-ci sont partagées par les autorités que forment Friot et Lordon, elles n’émanent pas de moi, je ne suis pas chercheur en sociologie ni en économie.
Sur ce bonne continuation
Qu’entendez-vous par : On inclut les même principes, pouvez-vous expliciter un tout petit peu ?
Et là je pense que vous vous trompez Machiavel. Vous oubliez l’influence des gens qui comptent dans votre vie. Si vous n’avez pas de prédisposition pour la musique mais que vous tombez dans une famille, aimante, de musiciens, je pense que les choses musicales vous parleront plus qu’à une personne disposant des même prédispositions que vous mais tombée dans une famille réfractaire aux choses culturelles en générale et à la musique en particulier.
Encore une fois vous avez raison, il y a une prédisposition génétique à tout nos comportements, mais l’environnement fait que ces prédisposions s’épanouissent ou sont inhibés. De ce fait nous ne sommes pas égaux, un modèle intéressant mais incomplet a mon sens, est celui du Big Five
En cela si vous changer l’environnement, vous changé les gens, sinon vous vous mettez au niveau de sako qui nous raconter que les comportement violent pouvait être détectés à la naissance et devait être prit en charge le plus tôt possible... ce qui est, je pense, est une aberration.
Pour exemple : Si vous avez un prédisposition pour la musique, vous ne serais pas musicien si dans votre vie vous n’avez aucun contact avec celle-ci surtout pendant votre enfance. Et vous voyez que notre débat va dérive naturellement vers l’éducation.
Donc, comme vous dite même si les défunts humains devenu veaux reste des veaux, je pense que tout être humain a un potentiel, dans les limite de sa génétique, quasi infini à sa naissance, c’est en cela que je vous parlais de la prochaine génération.
J’espère juste que nous arriverons à corriger le tire à tant...
Machiavel : Votre pensé est prudente est c’est une bonne chose, l’utopie doit prévoir et organiser les "problèmes" non les occulter.
Faite confiance, je sais c’est dur ^^, au médiats, ils savent crétiniser, ils apprendront à intellectualiser et à émanciper, si ce n’est pas pour cette génération, qui est peut-être trop intoxiquée... ce sera pour la prochaine. En dix ans de contrôle démocratique des médiat on en fait passer des infos, à mon avis.
En ce qui concerne le pouvoir médiatique, comme pour le pouvoir monétaire. je pense que la constitution doit les prévoir dans son domaine d’action (on ne peut pas en vouloir à Montesquieu de ne pas avoir prévus le pouvoir médiatique ^^), et comme elle doit séparer l’exécutif du législatif du judiciaire, elle devrait prévoir une séparation du pouvoir médiatique. Bien évidemment que les médiats privés, qui sont aberration, tout comme le serait une police privé, et doivent être réquisitionnés. Il faut inventer un tiers statut, ce n’est pas "publique" se n’est pas privé... C’est du publique décentralisé à gestion horizontal faisant intervenir tout la batterie d’outils démocratique possibles et imaginables.
Cela fait un moment que je vous lit, et j’en suis convaincue ^^
Euh, premièrement c’est Emile ^^
Secondement, vous avez raison, mais cette constitution organisera, du moins je l’espère pour elle, une professionnalisation, temporaire et non renouvelable, d’une partie de ces défenseurs, grâce au tirage au sort ou élection ou les deux en fonction des caractéristiques du poste...
Je pense que 10% de citoyens actif, plus les professionnels, pour participer au assemblés local (si il y en a, et de mon point de vue il devrait y en avoir) sont nécessaire et trouvable, j’aurais du mal à argumenter mon chiffre, à par que c’était celui du nombre de citoyen lors de la Grèce antique. On peut imaginer des avantage en nature mais qui n’aliènerais pas la fonction...
Une citoyenneté à plusieurs niveau peu s’envisager, mais j’avoue que, personnellement, je ne sais pas trop quoi en penser... Une service civil, des formations, l’age... ça me parait éthiquement compliqué ; un philosophe serait le bienvenu ^^
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