Il faut arrêter de faire la morale, parce que chacun a la sienne, et cesser d’ être le camp du bien.... dire que quelqu’ un est un traitre parce qu’ il change d’ avis, n’ est pas très respectueux, il n’ a pas rejoint les nazis tout de même, s’ il l’ avait fait quel serait alors le mot pour le décrire ? Il faut garder le sens de la nuance.
De plus, il ne se rallie pas maintenant, cela fait des années qu’ il est ami avec sarkozy, enfin, on ne peut pas dire qu’ il est opportuniste, car parler pour sarkozy en ce moment alors que celui-ci est seul, n’ est à mettre que sur le compte de l’ amitié. Je me méfierai plus, si j’ étais Hollande, des nouveaux soutiens, dans le contexte présent
En France la culture économique est proche de zéro, on ne s’ y intéresse que par le biais de la politique. On parle de complot, des méchants banquiers, on cherche à rejeter la faute sur quelqu’ un, etc...
Condamner ceux qui nous ont prêté de l’ argent et qui éventuellement continueront à le faire, c’ est scier la branche sur laquelle on est assis. Entre celui qui emprunte et celui qui prête, qui est coupable ? Personne. Les 2 sont d’ accord.
Mais chaque jour la France emprunte 500 millions d’ euros pour faire fonctionner son modèle social. On en est à plus de 1700 milliards de dettes, sans compter celle de la sécu. Si on veut arrêter de dépendre des marchés, il faut rembourser et arrêter de vivre au dessus de ses moyens. aussi simple que cela. Mais l’ état n’ a plus de sous.
Le problème est économique, et il vient de nous et de nos politiques qui nous mentent pour ne pas qu’ on regarde les choses en face en période d’ élection. Qui irait voter pour quelqu’ un qui nous promet l’ enfer ? Donc pour l’ instant, c’ est dormez braves gens.
Mais il va falloir se réveiller et abandonner beaucoup de nos dépenses, il va falloir tailler sévère. Le problème est mathématique : on fait une addition, une soustraction, on constate l’ ampleur du déficit, et on a compris, il faudra rembourser. Ce n’ est pas idéologique. Fini les complots.
Place à la réalité dans toute sa brutalité, retour sur terre.