Deuxième sujet de tension ? : le serpent de mer de la question de Chypre et de l’Égée. Depuis 1973, la Turquie revendique des droits d’exploitations économiques sur la partie orientale de la mer. Les enjeux y sont gaziers et pétroliers. Idem au sud de Chypre. “Nous avons ici une situation très particulière ? : un candidat à l’entrée dans l’Union conteste les frontières et les droits économiques de deux États de cette même Union ?!”,
L’Union européenne, au lieu de raisonner en terme politique, ce qu’elle a toujours fait avec la Grèce – ce fut le cas pour l’admission dans la Communauté européenne en 1981 et dans la zone euro en 2001 –, raisonne uniquement en termes économiques. L’Allemagne dispose du leadership sur ces sujets. Historiquement allié de l’Empire Ottoman, Berlin reste ferme sur le sujet de la dette souveraine grecque. Présente à Washington le lundi 9 ?février, la chancelière Angela Merkel n’a pas changé d’avis ? : les Grecs ont fauté, ils doivent payer.