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ffi 4 décembre 2010 00:43

@ rastapopulo : Vous pouvez pas cesser de faire en boucle vos amalgame SVP ?
@Frenchdissent :
Vous avez une fausse idée de la politique. Elle commence par la politesse. Vous semblez croire que les gens ne sont pas heureux de vivre en groupe. C’est faux.
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Que serions-nous sans tout le travail dont nous avons hérité de nos ancêtres ? Ni routes, ni réseau d’eau, ni électricité, ni maisons, ni hôpitaux... Tout cela nécessite une certaine coordination. La maintenance en bon état de ces équipements est même une condition de la liberté.
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Il y a des pays sans impôts, allez-y si vous êtes malheureux, ce sont les pays du tiers-monde... Allez savoir pourquoi veulent-ils tous venir dans les pays où un Etat fonctionnel est organisé.
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Votre idéal de société semble être les tribus primitives (du point de vue de l’absence de l’état). Mais si vous y alliez, vous seriez surpris, il y a là-bas aussi des chefs, et de plus, l’éthique du groupe n’est pas négociable, ou elle est respectée, ou vous êtes banni.
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Il me semble que vous partez du principe que tous les hommes sont intrinsèquement mauvais. Or je ne le crois pas. Certains sont vertueux, d’autres sont vicieux. Le calcul que vous semblez faire c’est de croire qu’en multipliant les instances de pouvoirs (économiques, politiques), ce mal causé par l’homme diminuerait. Or ce n’est pas trop cohérent, car si l’homme est mauvais, il l’est quelque soit l’organisation des pouvoirs. Vous n’aurez donc fait que changer les cartes mais pas amélioré la vie en société. De plus vous semblez promouvoir l’organisation sociale par le moyen du vice... (Je sais vous me dite que c’est descriptif, mais Friedman dit explicitement que grâce à la cupidité, le progrès se fait).
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Il faut au contraire promouvoir l’organisation économique par la vertu. Quant-à vos exemples concrets sur la "privation" de la liberté, vous omettez une chose. L’homme, par définition, ne vit pas libre, mais en relation avec autrui. Cette relation est politique et aussi économique (l’on vit grâce aux productions faites par d’autres). La qualité de la civilisation donne la liberté. La civilisation cupide enferme dans la dépendance des milliards d’humains...
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Quand vous me parlez de droit, vous en restez au niveau de l’abstraction, car, concrètement, ce qui donne le droit d’agir en société, c’est l’argent. L’argent n’est rien d’autre que la permission d’échanger dans le domaine économique et donc d’assurer sa survie. Le comput monétaire n’est rien d’autre qu’une duplication du système légal, fondé non pas sur l’être en qualité, mais sur l’avoir en quantité.
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Le libéralisme donne certes à tous des droits abstraits, mais il ne réserve qu’à une infime minorité les droits concrets par l’inégalité de la répartition de l’argent.
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En fait, votre course au profit, qu’est-ce que donc si ce n’est une course à obtenir plus de droits qu’autrui, une course aux privilèges ?
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Pour l’exemple du plombier, ma foi, si l’activité est suffisante, il n’y a pas de raison qu’il ne soit pas inclus dans le gouvernement de l’activité, participe de ses décisions, et en obtiennent suffisamment de marchés pour vivre (seriez-vous misanthrope ? il semblerait que vous ne pouvez vous empêcher de supputer des monopoles cupides). De plus, nous avons déjà discuté. Reportez-vous à mes précédents arguments (Interview Hayek).




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