Celui à écouter est Barroso : entendez ce cynisme glacial, cette volonté dure et implacable dans le discours qu’il déroule, sans trembler du menton, quant à l’unique (selon lui et l’Union) possibilité de sauver la Grèce ; surtout, entendez précisément ce qu’il dit quant aux diverses confiances à retrouver : "... and overall, the confidence of the market", ce qui a été mal traduit dans les sous-titres.
Barroso le dit lui-même : ce sont les marchés qui importent avant toute chose ! Avant les pays, avant les Nations, avant les peuples, ce sont les marchés ! Voilà qu’en quelques petits mots, Barroso résume la pensée de l’Europe : la finance, les marchés, le biz... le peuple, c’est... après... bien après...