@Zatara
il ne faut pas confondre idéologies et partis politiques : L’UMPS est une réalité ; Lrem est un parti apolitique ; la lutte des classes un tabou.
Il n’en reste pas moins qu’il y a des gens dont la fortune assure la sécurité et d’autres, pauvres qui n’ont que la solidarité comme recours. Personne ne peut nier que si le clivage des partis politiques est une illusion, le clivage des intérêts dans les populations est proportionnel au niveau des inégalités.
Pour cacher la lutte des classes alias le clivage gauche droite, rien de tel qu’une armée de Les éditocrates ou les prescripteurs d’opinion «
apôtres du TINA, qui s’érigent en prétendus « briseurs de tabous », en
courageux pourfendeurs du « politiquement correct » et de la « pensée
unique », alors même qu’ils sont les plus éminents représentants du
conformisme intellectuel et politique le plus étroit. De fait, par une
permanente réinterprétation des mêmes psaumes, par la récitation, jour
après jour, des mêmes vraies-fausses évidences, par le développement
obsessif des mêmes clichés mensongers, ils fabriquent, en permanence, du
consentement : ils entretiennent un public captif dans la résignation,
dans l’acceptation passive d’un système où le salarié ne trouve pas
forcément son compte, mais dont eux-mêmes n’ont, certes, guère à se
plaindre. Pour ce faire, ils biaisent continuellement la réalité, la
tordent et la contrefont au besoin, pour mieux la faire entrer dans leur
cadre idéologique : les éditocrates tiennent le fait vrai pour quantité
négligeable. Mais ils sont leurs propres arbitres et jouissent par
conséquent d’une totale impunité. Ils peuvent donc, très librement,
raconter n’importe quoi, se ridiculiser même, lorsque, découvrant
soudain les menus travers du capitalisme financier, ils font mine de
brûler – à très petit feu, il est vrai – ce qu’ils ont toujours adoré :
jamais cela ne les disqualifie. Puis ils ont pour eux cet atout, qui les
protège des affres du doute : ils ne connaissent pas la honte. De sorte
qu’ils continuent à « donner le la » du prêt-à-penser médiatique. »