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Étirév 16 octobre 2020 05:48

Toutes les questions qui agitent l’esprit humain depuis longtemps, se heurtent à des mystères qu’aucune science jusqu’ici n’avait pu expliquer : c’est que l’ordre dans les opérations intellectuelles est ce qui manque le plus. On constate des faits, mais on ne sait pas les classer. C’est ce classement qui est la science suprême, la Mathèse qui, seule, donne des résultats certains. C’est en remontant aux origines qu’on comprend les phénomènes actuels et leur devenir.
Or, qu’a été à l’origine l’homme qui pense ?
Il a été l’Homme-enfant.
Mais qu’est-ce que l’Homme-enfant ?
Est-ce le primate ou le sauvage, que le darwinisme (et même le néodarwinisme) met avant l’homme qu’on appelle civilisé ?
Oh ! que non. Ceux qui mettent la brutalité finale au début sont des imposteurs qui renversent l’histoire.
Les premiers hommes qui resplendissaient de la pureté morale de l’Enfant, de sa naïveté, de sa droiture, de son exquise sensibilité, ne sont pas plus les fils des singes qu’ils ne sont le vieil Adam des théologiens fait de toutes pièces par un Dieu inconnu.
Extrait :
Des paléontologistes, poussés par une sorte d’intuition vague, ont voulu trouver l’Homme à une époque plus reculée que celle où son squelette a été rencontré. On a cherché à prouver sa présence dans le Miocène, la sous-période médiane de l’époque tertiaire.
Charles Lyell, John Lubbock et d’autres ont étudié cette question, cherchant l’homme tout en constatant l’absence de restes humains.
Or, on envisageait mal la question, en supposant que l’homme est un être qui fut soumis dès l’origine aux conditions de vie et de mort des êtres actuels.
La vie primitive a la longueur extrême de la vie végétale ; la vie intermédiaire a encore une intensité prodigieuse qui permet au Primitif de franchir une période sans être interrompu dans son évolution par la mort, et d’arriver ainsi à la période suivante.
C’est ainsi que la plupart des Enfants-humains du Pliocène arrivèrent à l’aurore de la période quaternaire sans avoir rencontré la mort.
Les antédiluviens vivaient l’âge des cèdres, dira-t-on.
Quant à ceux qui mouraient, soit par accident, soit par suite de cataclysmes quelconques, c’est dans les tourbières que se trouvent leurs restes agglutinés.
Il faut se rappeler que le squelette ne se conserve intégralement que quand il est complètement ossifié et que, dans la période d’enfance, le squelette est encore cartilagineux, l’ossification n’est pas achevée. Or les tissus cartilagineux subissent la destruction organique et ne se retrouvent pas sous forme de squelettes entiers, mais forment des masses de matières organiques agglutinées, et c’est ce conglomérat qui forme les tourbières. Dans ces amas, les restes des animaux jeunes comme l’humanité se trouvent mêlés à ceux des enfants-humains, les primitifs fauves, entre autres, qui n’ont pas pu être un danger pour l’homme, puisqu’ils étaient eux-mêmes dans leur première enfance à cette époque.
NOS VÉRITABLES ORIGINES




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