@Gaspard Delanuit
Vous m’avez peut-être mal compris (il y a une
double négation un peu lourde dans mon message)
Ou c’est moi qui ai enchaîné trop vite sans acter
vos propos.
Quelqu’un qui aime la vérité ne peut pas ne pas
avoir de problème avec l’autorité, parce que c’est l’autorité qui a un problème
avec la vérité
Oui, plus radicalement, l’autorité, ce n’est pas la vérité.
Elle sert à commander, décider à votre place, entravant les actions ou les
pensées. Mais quand on a dit ça, on peut aussi croiser les deux, en diagramme d’Euler.
On peut reconnaître à quelqu’un qui de la
connaissance et de la sagesse que l’on n’a pas et partant, lui reconnaître une
autorité, adhérer et le suivre. C’est le principe de l’apprentissage tel que le
pratiquent les compagnons : fais pareil et la compréhension te viendra. Ou
l’imitation qui mène à l’émancipation. A condition, bien sûr, de tomber sur un
bon maître, ce qui est la difficulté. De même, si j’avais été élève de Luc
Montagnier, je serai heureux et confiant de la qualité des connaissances que
j’apprendrais. Si j’étais élève de Jean-François Delfraissy, bah, je bachoterais
pour décrocher mon diplôme. Avec le regret de ne pas avoir la tête bien faite
pour savoir apprendre correctement toutes sortes de choses dans la vie.
Si l’autorité a du bon quelque part (vaste
débat), ce n’est en tout cas jamais dans le domaine du savoir où est elle
toujours paralysante, déviante et destructrice.
L’autorité a bel et bien du bon dans les cas positifs
que j’ai présentés.