"Déscolarisation" de la société !
Entretien CauseToujours avec Sylvain Rochex et Mathilde Anstett
Nous retrouvons Sylvain Rochex et Mathilde Anstett pour un entretien autour de la "déscolarisation" de la société. Il est question de leur nouvelle conférence sur ce sujet, du mouvement qu’ils ont lancé, mais aussi du procès qui leur est fait.
Prochaine conférence : Maison des Association de Grenoble à 19h, le 30 janvier
Site internet : descolarisation.org
Tags : Education Institutions Système scolaire
7 réactions à cet article
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Très intéressant. 100% d’accord avec ces gens. A bas l’école !!!!!!
PS : Pourquoi cette petite musique jazzy en fond ? Elle distrait et énerve en même temps. Enlevez-moi cette merde !-
Bonne vidéo très instructive.
On peut juste trouver un peu douteuse la plaisanterie consistant à faire croire à Sylvain que cette banane est un micro.
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Hou la la, ça retourne le cerveau...
Bon, déjà, la musique est effectivement superflue.
D’abord, d’où parlez-vous ? Vous venez apparemment de l’école chouardienne, qui pose un paquet de questions dans ses rapports avec la lutte classique, classique c’est à dire estampillée d’un camp, gauche droite ou autre... Votre critique gène à gauche car elle se superpose à la critique déjà existante anti-capitaliste classique, j’ai envie de dire... On a l’impression de repartir de zéro. Alors, comment comptez-vous faire le lien ? A moins que votre but est une tabula rasa ? Vous voulez pas faire ami-ami avec les "gauchistes, là" ?
Quand on est enseignant comme moi, il faut faire un effort pour écouter tout ça jusqu’au bout... Forcément, on se sent attaqué, et dérangé... Ca remet sérieusement en question sur son propre boulot...
Deux choses : ceux qui quittent le système éducatif à 15 ans sont objectivement dans la merde aujourd’hui, sauf ceux qui ont réussi à ne pas intégrer leur échec, ce qui à mon avis dépend de la classe sociale et de l’environnement familial.
Sur le marché et le privé, c’est une critique des gauchos à prendre au sérieux. Donc tout ce que vous dites, c’est à remettre dans un système, dont chaque élément doit être considéré en lien ou indépendamment des autres éléments. Ex : votre gamin sans diplôme qui a quitté l’école à 15 ans sera moins dans la merde avec un revenu de base et dans une société vraiment démocratique...
Mais c’est très intéressant, bravo les gars.Bref, ça demanderait beaucoup d’autres commentaires, mais c’était juste pour réagir, tant vos questionnements me semblent salutaires.
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Dommage qu’aucun vrai débat n’ait été initié sous cette vidéo. J’ai du mal à comprendre que l’on puisse être 100% d’accord avec ce qui est dit. Il y a certes des choses intéressantes, qui méritent publicité, mais il y a aussi selon moi pas mal de naïveté.
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Rien ne vous empêche d’initier le débat ?
Vous pouvez également laisser vos commentaires sur l’article de notre site internet => http://causetoujours.fr/2015/01/20/sylvain-rochex-et-mathilde-anstett-descolarisation-de-la-societe/ -
Merci pour l’invitation.
Les quelques minutes que j’ai devant moi me permettent au moins d’ouvrir deux brèches :
1. À chaque fois qu’il est question d’éducation, on nous dit que l’enfant est capable de ceci cela ou que l’enfant doit impérativement être sous tutelle. Jamais n’est réellement prise en compte la diversité des êtres. Je ne parle pas de goûts différents, mais de capacités différentes. Certains élèves ont en effet besoin de toute l’attention possible, d’être constamment orientés et contrôlés, d’autres miseront spontanément sur une autonomie plus rapide, une réflexion plus poussée ou davantage de curiosité. Il y a des différences qui toutes ne sont pas le résultat d’un conditionnement social. Et on n’en parle jamais.
2. On nous parle d’éducation, et jamais n’est faite la différence avec l’instruction. Au foyer familial l’éducation (qui permet de se tenir en société), aux enseignants (publics pu privés) l’instruction (qui permet quant à elle de faire fonctionner le cerveau... et pas seulement dans le cadre d’un futur métier !!!). -
A propos de l’école, j’avais entendu cette phrase : on n’a jamais grandi quelqu’un en le mesurant.
Pas mal, je trouve...
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