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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Etienne Chouard aux Rencontres de Pétrarque à Montpellier

Etienne Chouard aux Rencontres de Pétrarque à Montpellier

Deux récentes interventions d'Etienne Chouard, les 19 et 20 juillet aux Rencontres de Pétrarque 2012, organisées par France Culture et Le Monde à Montpellier, d'abord sur le thème "La crise économique éclipse-t-elle le politique ?", puis "Internet, stade final de la démocratie ?", avec ses propres textes de présentation.

 

Souveraineté monétaire et souveraineté politique sont indissociables : la dette et ses prétendues "crises" sont, pour les créanciers, depuis toujours et partout dans le monde, un outil de prédation, de pillage, de rapine et de mise aux travaux forcés de la société des débiteurs ; et la cause des causes de notre impuissance politique est notre propre renoncement à écrire nous-mêmes la Constitution, texte supérieur essentiel que les professionnels de la politique devraient CRAINDRE (au lieu de carrément l’écrire eux-mêmes comme c’est le cas actuellement : nous sommes bien FOUS de l’accepter).

 

• La peur de "l’inflation qui pénaliserait les plus pauvres" est une ESCROQUERIE : Le mécanisme (simple et efficace) de L’INDEXATION des salaires et des contrats sur les prix PROTÈGERAIT parfaitement TOUS ceux qui travaillent (mais pas ceux qui ont du cash) contre une inflation même modérée : ça a très bien fonctionné pendant les 30 glorieuses.

La félonie (que l’on doit d’ailleurs aux prétendus "socialistes") est d’avoir SUPPRIMÉ cette indexation, transformant ainsi DÉLIBÉRÉMENT l’inflation en fléau antisocial, ce qu’elle n’est pas forcément.

- Le gouvernement représentatif pourrait très bien être amélioré, rendu enfin protecteur pour nous tous, MAIS À CONDITION QUE la Constitution ne soit PAS écrite par des professionnels de la politique !
Pas de démocratie sans tirage au sort :
• 200 ans de tirage au sort ont permis aux pauvres (99%) de gouverner tout le temps, sans exception.
• 200 ans d’élections ont permis aux ultra-riches (1%) de gouverner tout le temps, sans exception.
=>
- Le tirage au sort a permis pendant 200 ans de DÉSYNCHRONISER le pouvoir politique du pouvoir économique.
- L’élection a permis pendant 200 ans de SYNCHRONISER parfaitement le pouvoir politique du pouvoir économique. Le résultat est le pouvoir donné aux riches de produire le DROIT INJUSTE (le droit de vie et de mort des propriétaires sur les non propriétaires) qu’on appelle le CAPITALISME.

Le capitalisme est né grâce à l’élection, au faux >>suffrage universel

 

• Je ne stigmatise pas des personnes ("eux" contre "nous"), je ne les naturalise pas, je ne les essentialise pas, je VISE (j’attire l’attention sur) des personnes qui sont EN CE MOMENT porteurs de richesse ou de pouvoir et qui, du fait de cette situation précise, sont (incontestablement) DANGEREUX POUR LE CORPS SOCIAL : le pouvoir et l’argent rendent FOU (comme le fait une drogue dure), au point de rendre les puissants capables de massacrer les autres pour garder leurs privilèges.

C’est contre cette corruption, contre cette maladie mentale, que je cherche des outils protecteurs efficaces et durables : JE NE COMPTE PAS SUR LA VERTU DES ACTEURS, JE COMPTE SUR DE BONNES INSTITUTIONS QUI — PAR CONSTRUCTION — CONTRAIGNENT LES ACTEURS À LA VERTU.

• Pour l’instant, on n’arrive à rien parce qu’on se fout de la Constitution et de la qualité du processus constituant, ON NE PREND PAS LE MAL DE NOTRE IMPUISSANCE POLITIQUE À LA RACINE, ON N’EST PAS RADICAUX.

• Trilatérale, Bilderberg & co ? La trace d’une CONSCIENCE DE CLASSE des grands privilégiés, qui ont besoin de se parler pour s’organiser entre eux, pour défendre leurs intérêts. Ils sont moins bêtes que nous.

Le 25 mai 2005, WARREN BUFFETT déclara sur la chaîne de télévision CNN : “ IL Y A UNE GUERRE DES CLASSES, C’EST UN FAIT, MAIS C’EST MA CLASSE, LA CLASSE DES RICHES, QUI MÈNE CETTE GUERRE, ET NOUS SOMMES EN TRAIN DE LA GAGNER.”

• Le fait que le peuple français ait voté à 80% pour la prétendue >>Constitution

 

***

 

(Courte) intervention aux rencontres de Pétrarque 2012 (organisées par France Culture et Le Monde) sur le thème "Internet, stade final de la démocratie ?"
=> Internet nous donne (partiellement) l’iségoria (droit de parole pour tous, à tout moment et à tout propos) et c’est très important. ; mais l’iségoria ne saurait constituer à elle seule une démocratie : très fondamentalement, la démocratie suppose le pouvoir du peuple ET DONC le contrôle PERMANENT de ses représentants, qui doivent rester les serviteurs du peuple et jamais ses maîtres => le TIRAGE AU SORT des représentants sert précisément à les affaiblir (pour nous protéger tous).
OR, notre régime n’a JAMAIS été voulu comme une démocratie, mais bien (dès le départ) comme une PLOUTOCRATIE (gouvernement des plus riches) ; À PREUVE, LES PROPOS DE SIEYÈS en septembre 1789.
La solution réside toute entière dans NOTRE VOLONTÉ à tous d’un PROCESSUS CONSTITUANT DÉSINTÉRESSÉ, c’est-à-dire à la fois
- débarrassé des professionnels de la politique
- et lui-même sous contrôle (d’une deuxième chambre, elle aussi tirée au sort).

------------------------------------

Petite remarque concernant la dernière vidéo : Chouard dit qu’Internet ne favorise pas la confrontation d’opinions opposées, chacun ayant tendance à aller sur des forums proches de ses idées. Google, avec le hasard des recherches, permet d’être confronté à des opinions diverses. Certes. Et AgoraVox ? N’est-ce pas précisément le site qui constitue ce carrefour d’opinions adverses où le débat peut avoir lieu ?

Tags : Droit Internet Démocratie Monnaie Etienne Chouard




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138 réactions à cet article    


  • 2 votes
    logan2 28 juillet 2012 10:38

    Pour la 1ère vidéo. Etienne Chouard ne semble pas au courant que les entreprises n’ont pas le droit de financer les partis politiques et que les particuliers ne peuvent cotiser qu’à hauteur de 7500 euros.

    De plus parmi les partis politiques, seul l’UMP reçoit beaucoup de dons, l’essentiel du financement des partis politiques provient des financements publics et des cotisations de leurs élus.

    Le problème au niveau du financement des partis politiques n’est donc pas dutout celui avancé par Etienne Chouard. Le vrai problème au niveau du financement c’est évidemment qu’à partir du moment où les financements publics sont octroyés en fonction des résultats des élections, cela crée une situation déloyale pour les élections suivantes, les partis gagnants seront favorisés, cela favorise le conservatisme et en particulier le phénomène du bipartisme.


    • 8 votes
      la mouche du coche 28 juillet 2012 11:00

      Vous faites bien de préciser les choses mais cela ne change rien au problème.
      Les partis reçoivent des dons des RICHES, donc ils doivent en retour leur faire des lois sur-mesure, ce qu’ils font ,comme nous le constatons tous les jours. Idem pour les financements publics des élus qui créent une caste sous la dépendance des riches (riches qui rapellons-le, tiennent les médias. ) quand à la cotisation des élus, elle est ridicule et n’influence rien, c’est un mythe.


    • 1 vote
      logan2 28 juillet 2012 12:04

      C’est absurde.

      Un parti politique peut brasser plusieurs disaines de millions d’euros pour son financement, les dons des particuliers sont plafonnés à 7500 euros.

      L’essentiel du financement provient du financement public ( en fonction des résultats des élections ) et des cotisations de leurs élus ( donc toujours en fonction des résultats des élections ). Les dons des particuliers sont marginaux en comparaison, dans de telles proportions, ils ne peuvent constituer un levier.
      Le seul parti qui accumule des dons de manière significative c’est l’UMP. Et il faut être complètement déconnecté de la réalité pour ne pas savoir que l’UMP défend les intérêts des riches et tu ne peux pas empécher que les riches aient leur propre parti, ce sont aussi des citoyens.

      Certains partis comme celui de Mélenchon ne reçoivent quasiment aucun don, bizarrement les riches ne veulent pas les aider financièrement, je me demande pourquoi ? seraient-ce à cause de son "100% d’impôt au dessus de 300000 euros de revenus par an ?"


    • 5 votes
      la mouche du coche 28 juillet 2012 12:16

      Votre raisonnement est bon, mais la réalité est hélas, à l’inverse.
      .
      Le financement des partis par les riches est une constante depuis qu’ils existent que les affaires du RPR, Bétancourt, Urba, Panama, etc. nous rappellent périodiquement. Vous essayez de nous détourner uniquement sur l’UMP, mais on vous vois venir.... smiley
      .
      Si M. Melenchon n’avait pas d’argent comme vous le dites, il n’aurait pas pu faire ses interventions publiques. Parce qu’avec l’argent des 3 pelés et 1 tondu sympathisants dans ses rangs il aurait tout juste pu faire une vidéo de lui avec une bière dans un café, postée sur Youtube. Or on l’a vu plusieurs fois sur une estrade devant une salle, non pas pleine, mais remplie, si vous voyez la différence, et cela coute de l’argent, beaucoup d’argent... smiley


    • 1 vote
      logan2 28 juillet 2012 12:26

      Tu as ici le rapport des comptes des partis politiques du journal officiel :
      http://www.cnccfp.fr/docs/partis/comptes/cnccfp_comptes_2010.pdf

      Tu y trouveras dans un tableau page 6 le détail des financements de chaque parti politique.

      Ex : Parti socialiste :
      Cotisations : 9 millions d’euros
      Contributions des élus : 15 millions d’euros
      Dons des personnes physiques : 0,9 million d’euros
      Financement public : 23 millions
      Autres : 6 millions

      Les contributions des élus sont loin d’être marginales comme tu le prétends vu qu’elle sont tout simplement le 2ème poste de recette du parti. Par contre les dons que tu considères comme Etienne absolument fondamentaux et critiques dans le financement du parti représentent moins de 2% du financement au total. Les contributions des élus 27 % ...

      Pire prenons le PCF qui oblige les élus à reverser l’intégralité de leurs indemnités au parti, les contributions représentent tout bonnement la moitié de leurs recettes.

      Donc faut arrêter de déformer la réalité.

      Non ce ne sont pas les riches qui financent les partis politiques. Et ils ne financent certainement pas les partis qui défendent l’égalité sociale comme les partis de gauche.

      C’est l’ensemble des citoyens français qui financent les partis politiques.


    • 6 votes
      la mouche du coche 28 juillet 2012 12:32

      Mais bien sûr. smiley On rencontre tous les jours dans les diners en ville des gens qui vous disent : "Tiens j’ai donné 7500 euros à tel parti parce que j’aime bien leurs idées" Mais bien sûr et alors la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d’alu. smiley


    • 1 vote
      logan2 28 juillet 2012 12:40

      Mais tu n’as rien compris, 7500 c’est un plafonnement, c’est le maximum que tu peux donner, les dons que recoivent les partis politiques atteignent rarement ce plafond. Le parti de gauche de Jean Luc Mélenchon ne reçoit quasiment aucun don, et si cela dépasse 100 euros c’est jour de fête.

      Mélenchon a financé sa campagne comme tous les autres candidats dans toutes les élections, essentiellement en empruntant à la banque, en espérant rembourser l’emprunt en faisant un score suffisant. Sinon grâce au soutien financier des partis politiques qui composent le front de gauche, donc principalement le PCF qui est le 3ème parti le plus riche avec ses 32 millions d’euros, en comparaison le parti de gauche de Mélenchon pèse 1,5 millions d’euros, c’est le PCF qui a quasiment tout financé.


    • vote
      hase hase 28 juillet 2012 12:52

      L’exemple que vous donnez concerne des partis qui n’ ont pas, ou ne peuvent guère espérer avoir le pouvoir.
      Qu’en est-il de l’ U M P ? Si tout est si clair, quelles sont ces suspicions qui ont tant de mal à passer en justice ?
      En ce qui concerne les U S A, il me semble que les choses sont claires !


    • 3 votes
      la mouche du coche 28 juillet 2012 13:15

      Logan2. Vous tournez en rond. Vous nous dites que ce n’est pas le FDG mais le PCF qui paye. Et qui paye le PCF ? Leurs sympatisants ? Personne n’y croie sauf vous.


    • 1 vote
      logan2 28 juillet 2012 13:19

      A moins que le monde reste figé pour l’éternité, je ne vois pas ce qui vous permet de prétendre que les autres partis n’ont aucune chance d’atteindre le pouvoir un jour.

      Il va bien arriver un jour où les français vont se lasser du jeu de saute mouton entre l’UMP et le PS. Tout a une fin. Les rapports de force politiques changent constamment.

      Concernant l’UMP tout le monde sait je pense qu’ils défendent les intérêts des riches, il n’y a guère que les sympathisants UMP pour le nier.
      Mais les riches ont le droit d’avoir un parti politique, et rien n’oblige les français à voter UMP.

      Les faits sont les faits. Est-ce que les partis sont financés par les riches comme le prétend Etienne ?
      La réponse est clairement non.
      Alors est-ce que l’élection est indissociable du financement des partis politiques par les riches comme ll le prétend ?
      La réponse est clairement non.
      Alors est-ce que l’élection est fondamentalement aristocratique comme il le prétend ?
      La réponse est clairement non.

      Il semble qu’élection et tirage au sort ne soient fondamentalement rien dutout, et que la démocratie dépend en réalité de bien d’autres critères.

      Donc je suis désolé, les raisonnements simplistes d’Etienne sont faux. Et cela me gène grandement. Je ne peux pas adhérer à un discours qui comporte autant d’erreurs.


    • 3 votes
      la mouche du coche 28 juillet 2012 13:22

      N’ayant plus d’arguments, Logan2 nous assène ses convictions comme si elles avaient valeur de preuve. C’est la Bérézina intellectuelle pour lui. smiley


    • 3 votes
      la mouche du coche 28 juillet 2012 13:44

      Dans la première vidéo, on comprend assez vite que les médias dominants (France Culture et le Monde) ont invité M. Chouard pour le discréditer. Le présentateur a clairement pour mission de l’’interrompre en rigolant pour insinuer qu’il est un complotiste.


    • 1 vote
      logan2 28 juillet 2012 13:51

      Je n’assène pas mes convictions j’argumente. Vous par contre ... Les arguments j’ai du mal à les trouver. L’hôpital qui se fout de la charité quoi.


    • 4 votes
      Gontran Gontran 28 juillet 2012 14:11

      Vous l’avez dit vous-même Logan2, les partis doivent EMPRUNTER à des banques privées pour ensuite être remboursés si ils atteignent le score nécessaire.

      Que se passe-t-il si ces banques refusent de leur prêter les sommes demandées ? Ou sous conditions ? Ce rapport de force est clairement à l’avantage des banques non ? 

      Est-ce qu’un parti politique qui a BESOIN d’emprunter pour faire campagne pourrait risquer de se mettre à dos les banquiers en proposant une réforme profonde et une réglementation sévère de leurs métier ? 

      Je n’en suis pas convaincu. 

      Quand à votre argumentation sur la démocratie, visiblement, vous n’avez pas assez lu sur le sujet pour en parler. Démocratie et tirage au sort sont les deux faces d’une même pièce, on ne peut pas les dissocier. Je vous propose de lire au moins "Principes du gouvernement représentatif" de Bernard Manin, ce sera salutaire. 


    • 3 votes
      Erca 28 juillet 2012 14:17
      @logan2 :

      "Alors est-ce que l’élection est fondamentalement aristocratique comme il le prétend ? La réponse est clairement non."

      Voilà une affirmation qui ne manque pas de sel : elle contredit ni plus ni moins qu’Aristote, Montesquieu et Rousseau réunis, et sans doute bien d’autres philosophes situés entre l’Antiquité et le XIXème, pour lesquels la question était très claire. Même conseil que Gontran concernant le bouquin de Manin (réédité en octobre semble-t-il). Le simple bon sens suffit à constater que l’élection est aristocratique : l’élection consistant à choisir, et l’être humain choisissant toujours ce qu’il considère comme meilleur, elle conduit mécaniquement au pouvoir les "aristoi", mais sûrement pas le commun des mortels.

    • 1 vote
      logan2 28 juillet 2012 14:40

      @ Gontran

      Les banques ne refusent jamais les emprunts ;)

      Le candidat en question aurait vite fait de dénoncer l’affaire, quel intérêt pour la banque si ce n’est se faire de la mauvaise pub ?

      Je ne crois pas qu’il y ait un danger à ce niveau, mais il y a toujours la désagréable impression que l’on distribue inutilement de l’argent public aux banquiers privés je ne vous le cache pas.

      Comme j’ai déjà dit, je ne défends pas ce système. Je ne fais qu’informer là où Etienne Chouard désinforme.

      Contrairement à ce qu’il raconte, le financement des partis politiques et l’élection sont parfaitement dissociables, on peut imaginer toutes les façons de financer les partis politiques que l’on veut, et donc même des façon démocratiques, ne lui en déplaise.

      Perso, je défends l’idée de la création d’un véritable statut pour les partis politiques. Ce seraient les citoyens qui décideraient, s’ils sont assez nombreux à apporter leur soutien, quels organisations mériteraient le statut officiel de parti politique et donc qui pourrait prétendre aux financements publics.

      Le financement des partis serait cloisonné avec d’un côté les dépenses électorales, entièrement financées par l’argent public, et les dépenses d’organisation exclusivement financées par les cotisations des adhérents.

      Les élus n’auraient pas le droit de reverser de l’argent à leurs partis politiques, cela retirerait la motivation financière au niveau des élections législatives et locales. Et les dons des particuliers et des entreprises seraient intégralement interdits.

      Tous les partis politiques bénéficieraient d’un financement public sur une base égalitaire.

      Preuve que l’on peut imaginer des façons démocratiques de financer les partis politiques.

      De la même manière ce statut ouvrirait des droits égaux au niveau des médias. Un droit d’initiative ( les médiacrates seraient obligés d’inviter le représentant du parti politique, finit le contrôle de l’accès aux médias et les injustices ), un droit de réponse, un droit au débat ( pour éviter la propagande monarchique à la Sarkozy et Hollande ), avec les règles d’égalité du temps de parole et tout le toutim.


    • 2 votes
      Gontran Gontran 28 juillet 2012 15:45

      Ah bon ?


      http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Les-comptes-d-Eva-Joly-dans-le-rouge-497860

      Bizarrement, on refuse le prêt à la candidate Eva Joly qui a écrit le rapport qui a permis à la justice Islandaise de mettre en cause les banquiers vereux et de les condamner. 

      Pour le reste, bien sur qu’on peut trouver plein de moyens d’assainir les partis politique et le système electorale. Mais ce ne sera JAMAIS de la démocratie. Quand tu donne ton pouvoir à quelqu’un en l’élisant, tu n’a plus le pouvoir. L’élection soustrait le pouvoir politique au peuple. 


    • 1 vote
      logan2 28 juillet 2012 15:54

      Ca a visiblement été résolu très rapidement et elle l’a bien médiatisé comme je t’ai expliqué, bref tu délires, ya aucun levier de ce côté là, par contre de l’argent public ponctionnés encore une fois abusivement.


    • 1 vote
      la mouche du coche 29 juillet 2012 09:16

      Je ne comprends pas la discussion.
      Pour être élu, il faut obligatoirement demander de l’argent à la Banque, donc aux riches, et obligatoirement passer dans les médias, qui appartiennent aux riches. Donc il faut PLAIRE AUX RICHES. CQFD
      Ceux qui ne comprennent pas cela ont un intérêt à ne pas comprendre.


    • vote
      logan2 30 juillet 2012 06:38

      C’est bien connu, toutes les personnes qui font des emprunts sont sous le contrôle des banquiers ...

      Faudrait revenir dans la réalité mon ami.

      Mélenchon n’a eu aucun mal à obtenir un emprunt par exemple parce qu’il était donné à plus de 7% dans les sondages, donc sûr d’être remboursé.
      Eva Joly a eu du mal à obtenir un emprunt parce qu’elle était donnée à moins de 3% donc pas dutout sûre d’être remboursée.

      C’est une mauvaise critique. Et ce n’est pas ça qui va te permettre de sauver le discours d’Etienne Chouard.


    • 1 vote
      la mouche du coche 30 juillet 2012 10:42

      "toutes les personnes qui font des emprunts sont sous le contrôle des banquiers ..."

      Ben oui. Ils les tiennent par les bourses. Surtout quand elles n’ont pas obtenu suffisamment de voix pour obtenir de l’argent de l’Etat et pouvoir rembourser. Qui rembourse alors ? Le PS ? Suivez mon regard.


    • vote
      logan2 30 juillet 2012 11:14

      Non, ils ne te tiennent par rien dutout, ils n’ont aucun pouvoir sur toi, ils ne peuvent interférer en rien dans tes affaires, ils ne font que te vendre un service, ils n’ont pas plus de pouvoir sur toi que ton coiffeur.


    • vote
      la mouche du coche 30 juillet 2012 12:32

      Mais bien sûr. smiley


    • 4 votes
      Login 28 juillet 2012 12:42
      Pénible ! La question du financement des partis politiques est-elle centrale au discours d’Etienne Chouard. ? Cela a du m’échapper. On n’est pas rendu comme on dit....

      • 1 vote
        logan2 28 juillet 2012 12:45

        Oui elle l’est, pour lui l’élection porte fondamentalement la corruption parce que pour lui l’élection est indissociable du financement des partis par les riches.

        Ce que j’explique démontre qu’il a tout faux sur toute la ligne.

        Il raconte ensuite qu’au contraire le tirage au sort est fondamentalement démocratique, ce qui est encore une ânerie. On peut trouver 1000 exemples où le tirage au sort n’est pas démocratique, un exemple tout simple, un tirage au sort couplé avec un système censitaire, on ne tire au sort qu’entre les riches, t’obtiens un gouvernement de riches.

        Et je te rappelle qu’il fonde toute sa réflexion sur la démocratie sur ça.


      • 6 votes
        Login 28 juillet 2012 13:05
        IL vous explique que le principe de l’élection n’est pas démocratique et que ceux qui ont le plus d’intérêts à le corrompre le détournent. Débattre sur les problèmes posés par une solution n’a de sens qu’à condition de vouloir préserver ce qu’elle sert. Il faut revenir au problème. Pour 99% des lecteurs, vous passez pour un troll. Le 1% qui reste est facilement identifiable.

      • 3 votes
        la mouche du coche 28 juillet 2012 13:19

        Logan2 "un tirage au sort couplé avec un système censitaire,"
        .
        Cet exemple est débile. Personne n’a jamais songé à cela. Logan2 est en train de ramer grave pour trouver un seul exemple crédible parmi les "1000" exemples qu’il connait. C’est pathétique. smiley


      • 2 votes
        logan2 28 juillet 2012 13:40

        Oui personne n’a songé à cela, mais pour infirmer une règle il suffit d’un seul contre exemple. Cela prouve que le tirage au sort n’a rien de fondamentalement démocratique.

        Je peux prendre un exemple plus compliqué, mais cela nécessite plus d’explications moins évidentes.
        Le tirage au sort de la constituante par exemple, ainsi 99% des français seront exclus de la rédaction de la constitution.
        Si on fait ratifier la constitution par référendum ensuite, les français auront bien un droit de veto. Mais c’est loin d’être suffisant pour mériter le qualificatif de démocratique.

        Etienne explique très bien en quoi qui écrit la constitution est important.
        En exclure 99% des citoyens a évidemment énormément de conséquences.

        Imaginons que la majorité des tirés au sort soient contre l’idée d’un RIC par exemple, alors que l’ensemble de la population française y soit favorable à plus de 90%. Et bien il n’y aura pas de RIC dans la constitution, le droit de veto final ne va pas aider, on refuse rarement tout un bloc à cause d’une seule mesure qui manque.

        Il n’y a pas de démocratie si l’ensemble des citoyens ne peut pas participer que ce soit directement ou indirectement au contenu de la constitution ou des lois.
        Abandonner la rédaction de la constitution à qqs tirés au sort n’a rien de démocratique.

        Le tirage au sort peut être démocratique, il peut ne pas l’être. C’est ça la réalité.
        Et pour l’élection c’est pareil.
        Etienne caricature l’élection en disant que l’on élit les meilleurs. Hors jusqu’à preuve du contraire je n’ai pas vraiment l’impression que les élections aient dérivé au point de devenir des concours de talents. Il y a quand même je pense encore une extrême majorité de citoyens français qui votent pour un candidat pour les idées et le programme qu’il porte.
        On n’élit donc pas le meilleur, mais le candidat qui défend les idées auxquelles on adhère.


      • 5 votes
        la mouche du coche 28 juillet 2012 14:11

        Vos commentaires sont de plus en plus incompréhensibles. C’est Waterloo de la pensée de Logan2 qui a visiblement besoin de vacances pour reposer son neurone. smiley


      • 5 votes
        Gontran Gontran 28 juillet 2012 14:20

        Logan comment expliquez vous qu’en 205 ans d’élections, les riches et les notables ont presque toujours gouvernés seuls, parfois même en contradiction évidente avec l’intérêt du plus grand nombre, alors qu’en 200 ans de tirage au sort à Athénes, les décisions ont toujours été prise par une assemblée composé à 99% de citoyens lambdas ?

        (lire "La démocratie athénienne à l’époque de Demosthéne" de Mogens H Hansen)


      • 1 vote
        Erca 28 juillet 2012 14:32

        @logan2 :


        Première précision, Etienne tient à ce que le référendum d’une Constitution se fasse article par article, ce qui invalide certains de tes contre-arguments.

        "Imaginons que la majorité des tirés au sort soient contre l’idée d’un RIC par exemple, alors que l’ensemble de la population française y soit favorable à plus de 90%."
        => Statistiquement, si l’Assemblée Constituante est un minimum conséquente en termes numériques, cela n’a quasiment aucune chance d’arriver. Ensuite, tu compares des opinions qui ne sont pas comparables : le préjugé, sur lequel s’appuient les sondages des médias de masse ; et l’opinion qui se développe au fil d’une délibération. Une personne donnée peut tout à fait se forger une opinion en Assemblée Constituante qui sera à l’opposé du préjugé duquel elle partait. Je ne conçois tout simplement pas comment une assemblée de tirés au sort non corrompus peut en venir, après délibération, à s’opposer au RIC.

        "Abandonner la rédaction de la constitution à qqs tirés au sort n’a rien de démocratique.

        Le tirage au sort peut être démocratique, il peut ne pas l’être. C’est ça la réalité."

        => Les 2 piliers de la démocratie athénienne étaient le vote des lois par l’ecclésia (assemblée des citoyens), du moins au -Vème siècle, et la distribution de l’essentiel des magistratures par tirage au sort. On peut très bien préférer un dispositif à un autre parmi ces deux-là pour garantir l’aspect démocratique d’un dispositif, mais l’un et l’autre sont de nature démocratique. Cela étant dit, l’idée de faire une Constituante au niveau national a sa pertinence, même si elle est techniquement plus compliquée qu’une assemblée tirée au sort, et elle est défendue par certains sympathisants d’Etienne Chouard (je pense notamment à sitouaillain qui intervient sur son blog). Ce dernier y est tout à fait ouvert (voir la conférence de Lyon où il en parle).


        "Hors jusqu’à preuve du contraire je n’ai pas vraiment l’impression que les élections aient dérivé au point de devenir des concours de talents. Il y a quand même je pense encore une extrême majorité de citoyens français qui votent pour un candidat pour les idées et le programme qu’il porte.

        On n’élit donc pas le meilleur, mais le candidat qui défend les idées auxquelles on adhère."

        => Encore une fois, et désolé pour ce qui peut ressembler à un argument d’autorité, mais il est dur de se prononcer sur le sujet en toute connaissance de cause sans avoir lu le bouquin de Bernard Manin, qui démontre par a + b en quoi l’élection est aristocratique, ce qui était une évidence pure pour tout le monde jusqu’au XIXème : voir mon article pour un premier abord du sujet.


      • 3 votes
        Erca 28 juillet 2012 14:34

        @logan2 :


        J’ajoute que l’immense majorité des élus sont issus de la même couche sociale. Or, c’est ce qui se passe depuis 200 ans. Alors ne pas voir une aristocratie là-dedans... Pour parler en termes marxistes, il est évident que l’élection fut un instrument de la classe bourgeoise pour asseoir son pouvoir.

      • 1 vote
        logan2 28 juillet 2012 15:06

        @ Gontran, c’est encore une autre idée grossière et fausse véhiculée par Etienne.

        La comparaison qui est à la base de ce raisonnement est fausse à plus d’1 titre, et Etienne use évidemment de beaucoup de généralisation et caricature.

        Quand Etienne compare les pauvres et les riches de nos deux époques très éloignées, il considère comme pauvres des personnes qui transposées à notre époque feraient clairement parti des riches.

        Je m’en suis rendu compte en me demandant pourquoi si effectivement les pauvres avaient dirigé Athènes pendant 200 ans, ils ne s’étaient pas servit de leur pouvoir politique pour changer l’ordre de la société et mettre fin à leur situation de précarité sociale.

        Il n’y a que deux explications. 1) Ils n’avaient pas réellement le pouvoir politique. Je pense qu’Etienne est de bonne foi et n’ayant lu aucun ouvrage sur cette époque je lui fais entièrement confiance là-dessus. Donc j’exclue cette possibilité.
        2) Ils n’avaient pas la volonté de changer l’ordre social, et s’ils n’avaient pas cette volonté, c’est qu’ils n’étaient pas pauvres.
        Les véritables pauvres, ceux qui correspondraient aux pauvres de notre époque, c’est à dire ceux qui sont exploités par les riches, c’était évidemment les esclaves.
        Et si les esclaves avaient possédé le pouvoir politique, il est évident qu’ils auraient modifié l’ordre social.
        Ceux qu’Etienne considère comme pauvres, faisaient parti des riches et étaient très contents de leur situation sociale, en l’occurence que des esclaves travaillent pour eux, pendant qu’ils pouvaient s’adonner à d’autres tâches moins ingrates ( commerce militaire politique etc ... )
        Pendant 200 ans du temps d’Athènes ce sont donc les riches qui ont gouverné. J’en suis navré.
        Par contre, depuis 150 ans ( et pas 200 ans, faut pas exagérer, entre les républiques ya eu quand même qqs empires et une dictature collabo ), les victoires des "pauvres" sont bien plus nombreuses que ce que prétend injustement Etienne. Si ce n’était pas le cas nous vivrions encore comme du temps de Germinal. Et il est évident qu’entre la période Athénienne et la période républicaine, c’est la période républicaine qui a vu s’accomplir le plus de progrès sociaux et au niveau des libertés individuelles, la comparaison est sans équivoque.


      • 2 votes
        Erca 28 juillet 2012 15:20

        "Je m’en suis rendu compte en me demandant pourquoi si effectivement les pauvres avaient dirigé Athènes pendant 200 ans, ils ne s’étaient pas servit de leur pouvoir politique pour changer l’ordre de la société et mettre fin à leur situation de précarité sociale."


        => Là-dessus, il y a une explication qui tient bien la route et qui rejoint en partie ta seconde hypothèse, c’est que la façon de concevoir l’homme en société et dans le monde a radicalement changé : pour aller vite, on est passé d’une croyance très forte dans le déterminisme durant l’Antiquité (les universitaires parlent de la pensée aristotélico-thomiste, d’Aristote et de Thomas d’Aquin) à l’indétermination des fins de la modernité, qui est allée de pair avec la sécularisation. Un esclave était né pour être esclave, ce qui nous paraît inconcevable aujourd’hui. Cela étant dit, ça n’a pas empêché les Athéniens de mettre en place le tirage au sort dans la sphère politique, ni les esclaves de s’insurger à certains moments. Il faudrait plus loin les recherches sur ce point.

      • 1 vote
        logan2 28 juillet 2012 15:23

        Malheureusement la représentation politique et la représentation sociale sont deux choses totalement différentes. Je dis malheureusement parce que si tous ceux qui se font exploités votaient comme d’un seul homme, cela ferait depuis longtemps que cette exploitation aurait été abolit.

        La représentation sociale tient beaucoup à la reproduction sociale, et franchement ce n’est pas en tirant les gens au sort que tu vas empécher que la seule éducation nationale est insuffisante pour combler les inégalités sociales. En porte parole on a tendance évidemment à pousser en avant celui qui s’exprime mieux, donc évidemment cela favorise les couches sociales les plus bourgeoises par rapport aux autres.
        Le tirage au sort à condition qu’il soit obligatoire ( et non pas volontaire ) pourrait permettre de changer la représentation sociale d’une assemblée certes.
        Mais en contrepartie, on exclut 99% de la population, ce n’est toujours pas démocratique, que l’on vote article par article n’y change rien.
        La constituante ne sera démocratique que si l’ensemble des citoyens aura la possibilité de décider soit directement soit indirectement du contenu de la constitution.

        Soit tu fais écrire la constitution par un petit groupe mais dans ce cas là il faut donner un droit d’amendement.
        Soit tu fais écrire la constitution par l’ensemble des citoyens ou en tout cas leurs représentants.

        Et ne fais pas l’erreur de croire que les statistiques vont sauver cette usine à gaz, la loi du grand nombre ne peut pas fonctionner ici, il y a trop de possibilités différentes.


      • 1 vote
        Erca 28 juillet 2012 15:29

        @logan2 :


        Il n’a jamais été question de faire du tirage au sort une solution magique à tous les maux de la Terre. Ensuite, s’il a toujours été associé à la démocratie, il est bien évident qu’il ne permet pas non plus une égalité absolue en politique : celle-ci est inatteignable tant que les hommes resteront des hommes (voir le bouquin de Robert Michels, Les Partis politiques). C’est simplement une procédure de distribution des charges considérablement plus démocratique que l’élection, car plus ouverte. Le volontariat sur lequel s’appuie le tirage au sort sélectionne certes une aristocratie, mais certainement moins bourgeoise que celle sélectionnée par l’élection.

        Sur le reste, je t’ai déjà répondu sur un autre message.

      • 2 votes
        Gontran Gontran 28 juillet 2012 15:30

        La comparaison est sans équivoque mais vous admettez vous même n’avoir lu aucun ouvrage sur la période...

        Les citoyens athéniens avaient des esclaves, ça ne faisaient pas d’eux des riches. Il y avait 110 000 esclaves pour 80 000 citoyens et métèques. A l’époque, la plupart des gens avait des esclaves comme nous des voitures. Un simple fermier pouvait acheter plusieurs esclaves pour travailler dans son exploitation. Était-il riche ? Non. Pouvait-il participer à la vie politique de sa cité ? Oui.

        Les citoyens, bien que n’étant pas la majorité de la population, n’étaient pas riches. 

        Et de toutes façons, il ne s’agit pas de refaire Athénes en 2012, mais bien de s’inspirer de leurs institutions pour construire un régime qui fonctionne, c’est à dire qui organise la société dans le sens de l’intérêt général. Tout porte à croire que la démocratie et le tirage au sort sont les meilleurs garants d’une politique publique conforme à l’intérêt général.


      • 1 vote
        logan2 28 juillet 2012 15:47

        @ Gontran je me base sur ce que dit Etienne. Si il y a eu une véritable révolution sociale pendant ces 200 ans, je vous écoute, je serais ravis d’entendre vos explications et de remettre en cause mon raisonnement.
        Mais si je me base sur ce qu’explique Etienne, j’ai bien l’impression que les plus grosses révolutions sociales ont précédé ces 200 ans, avec les mesures prises par Solon.
        Etienne explique au contraire que la seule chose qui les intéressait c’était d’en finir avec le despotisme, ils n’avaient pas de revendications sociales.
        Donc si on doit faire une comparaison avec notre époque, ils ne font pas partie des exploités, mais bien des exploiteurs. Ils ne font pas partie des pauvres, ce sont les esclaves qui se rapprochent le plus ( je sais c’est terrible à dire ) de la condition sociale de nos masses laborieuses dans nos pays modernes.
        Ainsi si ces esclaves avaient eu le pouvoir politique ils se seraient évidemment libérés. C’est ce que nous ferions nous aussi si on arrivait à obtenir le pouvoir politique en France.
        Seuls ceux qui sont contents de leur situation sociale ne désirent pas un changement de l’ordre social.
        S’il n’y a eu aucun changement d’ordre social en 200 ans de pouvoir entre leurs mains, c’est que ce sont les riches qui ont gouverné pendant ces 200 ans.


      • 2 votes
        la mouche du coche 28 juillet 2012 15:57

        Votre raisonnement pourrait être bon si les esclaves faisaient parti de la société athénienne. Mais ils n’en faisaient pas parti puisqu’ils étaient considérés comme des choses, des meubles si vous voulez.
        .
        De toute façon, on se fiche de la réflexion sur les esclaves puisque nous n’en avons plus et n’en voulons plus.


      • 1 vote
        Gontran Gontran 28 juillet 2012 15:58
        Nous sommes gouvernés par 0,01% de la population. Les athéniens étaient gouvernés par 20% de leur population. Notre objectif doit être d’être gouverné par 100% de notre population. 

        En ce sens, quoi que vous disiez, Athènes étaient 100 fois plus démocratique que nos gouvernements représentatifs. 


        Maintenant, peut-être que vous pouvez m’expliquer comment vous allez réaliser les progrès sociale dont vous parlez sans la démocratie, puisque vous êtes hostile au tirage au sort pour des raisons qui ne font pas sens pour moi.


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Octavio

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