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Allemagne, par ici la misère

Vous pensez que l’Allemagne, donneuse de leçons de l’Europe, ne connaît pas la crise ? Détrompez-vous. Derrière les chiffres flamboyants et la gestion à la teutonne se cachent des millions d’emplois précaires, et une situation pas très reluisante. C’est ce qu’on appelle les "mini-jobs", rémunérés à 450 euros maximum par mois, quel que soit le nombre d’heures travaillées. Ils ont largement contribué à faire baisser le taux de chômage, mais à quel prix ?

 

Tags : Economie Allemagne




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42 réactions à cet article    


  • 16 votes
    lloyd henreid lloyd henreid 23 septembre 2013 15:07

    « Je peux vivre de ma retraite. Je peux payer mon loyer. Mais tout le reste : la voiture, les loisirs, les habits, il faut pas mal dépenser pour cela. Et alors je me suis dit : "Tant que tu peux encore travailler, tu essaies de le faire." » (à partir de 22:01)
     
    « Avant, quand j’ai commencé comme serveuse, que j’étais payée en D-Mark, j’étais satisfaite. Je travaillais dans un hôtel, c’était difficile, mais ma chef me récompensait quand je faisais bien mon travail. Je recevais plus d’argent pour ça. Et on était contents : je pouvais payer mon appartement, on pouvait aller au cinéma. Je pouvais aller nager. Mais aujourd’hui je ne peux rien faire de tout ça. » (à partir de 9:38)
     
    Dictionnaire Larousse : esclavage, nom masculin.
     
    « Fait pour un groupe social d’être soumis à un régime économique et politique qui le prive de toute liberté, le contraint à exercer les fonctions économiques les plus pénibles sans autre contrepartie que le logement et la nourriture. »


    • 3 votes
      gerfaut 23 septembre 2013 15:48

      Vous savez ce que c’ est que l’ esclavage ? Que la privation de libertés ? Arrêtez vôtre Zola !


    • 7 votes
      Schweizer.ch 23 septembre 2013 16:45

      "Arrêtez vôtre Zola !"


      Aujourd’hui, la dèche - c’est la voix off qui le précise -, c’est quand on n’a ni voiture ni ordinateur (vers 10’20’’). 

      Ca a quand même considérablement changé depuis Marx et "Germinal"...

    • 2 votes
      gerfaut 23 septembre 2013 16:55

      Les Allemands mettent leur fric dans la bagnole, alors en être privé..., les Français c’ est dans la bouffe, et avec ça on veut nous comparer ! 


    • 8 votes
      wendigo wendigo 23 septembre 2013 17:15

      @ Gerfaut ; vous dites :

       

       Vous savez ce que c’ est que l’ esclavage ?

       je crois que Lloyd doit un peu le savoir puisqu’il vient de vous en donner la définition exact, par contre vous, réalisez vous que l’esclavage ça commence par ce que vit cette personne ? 


    • 4 votes
      gerfaut 23 septembre 2013 17:27

      Donc les noirs en amérique qui ramassaient du coton au 19 ème s. étaient des esclaves parce qu’ ils n’ avaient pas de fric. Les coups de fouets lors des punitions, les chaines, les ventes d’ enfants et la séparation des familles, l’ impossibilité de s’ en aller, c’ était quoi ?


      L’ esclavage, c’ est la privation de libertés ET être la propriété d’ un autre par la contrainte.

      Je m’ étonne d’ avoir à vous préciser cela.

    • 10 votes
      wendigo wendigo 23 septembre 2013 18:30

       

       C’est bien gerfaut, sinon vous faites travailler votre neurone entre quelle heure et quelle heure, qu’on sache quand on peut le joindre ? Non parce que lui ne semble pas être esclave le moins du monde.
      Vous parler d’une chose, sans en regarder les contexte et c’est ce qui vous met à coté de la plaque systématiquement, à croire que c’est votre place réservée. Au 19eme siècles, des lois n’ont pas été votés contre l’esclavage ? et bien dites vous que peut être les esclavagistes se sont autorisé à contourner ses lois comme ils ont pour habitude de toutes les contourner selon leurs intérêts.

       Bien on va vous mettre en situation, peut être que si on vous implique vous comprendrez mieux. (je sais je suis un doux rêveur et puis j’aime l’expérimentation.)
      Si vous travaillez pour moi, pour un salaire de 5€ par mois et que je vous loge et vous nourris pour 6€ par mois, vous m’en devez 1 chaque mois, ce qui vous endette à mon endrois .... désolé de vous le faire savoir, mais si vous avez une dette vis à vis de moi, quelque part, vous m’appartenez, puisque vous m’êtes redevable et dans l’incapacité de me rembourser, deux choix s’offrent alors à vous, 1) vous refusez de me rembourser et de travailler dans ses conditions pour moi et vous allez en tôle, 2) vous acceptez de continuer à faire tout ce que je vous ordonne sans broncher et sans réfléchir jusqu’à la fin de vos jours en passant le relais à votre descendance.
      Dans tout les cas de figure pouvez vous vous définir comme libre ? dans l’absolue et philosophiquement parlant, n’estes vous pas quelque par ma propriété ? votre dette envers moi c’est un peu ma manière de vous acheter et après de vous tenir, comme un esclave était tenue en chaine, vous c’est par une chaine virtuelle que je vous tiens, la chaine de la dette.

      Haut les chœurs j’ai une bonne nouvelle à vous apprendre, les esclavagistes d’hier aux amériques, sont les ancêtres des banquiers d’aujourd’hui et ils sont visiblement resté dans la même branche, ils n’ont fait que s’adapter aux nouvelles lois de ce marché.
       J’ose aussi vous rappeler que la consommation telle qu’on la connait aujourd’hui a justement été faites pouramener à cet forme d’esclavage et donc à contourner les chaines matérielles comme l’acte de propriété, qu’aujourd’hui on appel plus correctement, "contract de crédit".

      Bienvenue dans le monde moderne et si vous voulez savoir, si vous ne vous êtes pas endetté, l’état l’a fait pour vous et vous êtes désormais la propriété des banques, ceci vous expliquera ce qu’il se passe déslors en Grece, Espagne, USA etc etc où les banques ont droit de vie et de mort sur leurs "clients" et pourquoi bientôt elle saisiront votre fric sur votre compte sans votre accord .... vous me direz que ce fric est a vous, oui c’est vrai, le fric est à vous, mais votre vie, elle, n’est plus à vous, mais à eux.
      Vous arrivez à saisir là, où dois-je sortir le livre de coloriage à des fins pédagogique ?

       


    • 2 votes
      gerfaut 23 septembre 2013 19:21

      Les mots ont un sens, et celui-ci ne dépend pas du contexte, ou alors il y aurait plusieurs sens indiqués. 


      Moi, le dico selon Wendigo, ça ne m’ interesse pas. Vous confondez esclavage avec pauvreté. Pareil, certain utilisent le mot ’aliénation’ pour définir le monde du travail, une autre dérive, fini l’ esclavage, cette fois ça rend littéralement fou. CQFD 

      Si partager vôtre avis, c’ est avoir des neurones, alors merci de revoir le sens du mot intelligence dans le dico.

      Bref, je ne suis pas dans vôtre tête, ni esclave , ni aliéné, c’ est déjà ça ! Merci le dico ! Discuter ce sera pour une autre fois.

    • 8 votes
      lloyd henreid lloyd henreid 23 septembre 2013 19:33

      « L’ esclavage, c’ est la privation de libertés ET être la propriété d’ un autre par la contrainte. »
       
      Nous n’avons probablement pas le même entourage. Je ne vais pas entrer dans le jeu du shoahnanas, la compétition victimaire etc., évidemment que nous n’en sommes pas (encore) aux horreurs de la traite négrière. Mais comme le précise Wendigo qui, lui, a voulu comprendre ce que j’écrivais :
       
      « l’esclavage ça commence par ce qui vit cette personne »
       
      Merci à lui aussi de préciser que contrairement à vous et à votre fuite vers le pathos mémoriel, j’ai donné la définition du mot "esclavage" ; en fait je me suis même abstenu de la commenter. Mais puisque cela semble nécessaire à vous lire :
       
      1) la privation de liberté est bel et bien présente pour ceux dont la routine se limite à bosser pour survivre en payant le loyer et la bouffe, plus charges incompressibles, et qui ne sont "libres" d’apprécier aucun bonus en dehors de ça. Peut-être serez-vous tenté de rétorquer que tous les loisirs ne sont pas payants et c’est vrai, mais parfois en mode "survie", c’est le temps lui-même qui fait défaut pour pouvoir ne serait-ce qu’apprécier les plaisirs simples et "gratuits" ;
       
      2) la condition sociale des travailleurs pauvres les contraint bel et bien à s’acquitter des tâches les plus pénibles et/ou humiliantes contre paiement d’un salaire qui suffit à peine à payer leurs frais de logement et de nourriture. En fait, il existe même (le saviez-vous ?) des gens qui bossent mais dont le salaire ne leur permet pas de se loger convenablement : certains se retrouvent à la rue, d’autres à 30... 40 ans chez papa et maman. D’autres encore font les poubelles pour se nourrir, la qualité n’y étant peut-être pas, je vous le concède, tellement inférieure à celle des assiettes de Spanghero ; mais c’est tout de même (à mon avis) préoccupant.
       
      Sortez donc la tête du sable et vous verrez qu’une partie croissante (majoritaire ?) de la population travaille seulement pour vivre et ne vit que pour travailler, ce qui correspond donc à la définition de l’esclavage en tant que concept politique et économique. La définition vient de Larousse, pas de moi. Écrivez-lui si cela vous pose un problème.
       
      Maintenant pour la partie plus encyclopédique, référence à la traite négrière etc., sachez d’abord que je ne hais pas davantage les Noirs qu’aucune autre catégorie. Ça c’était pour la touche de sarcasme et comprenne qui peut. Ensuite et attention, c’est plus dur à comprendre : le système en place est bel et bien un condensé de ce qui s’est fait de pire dans l’histoire de l’humanité... mais en plus "suptile", de sorte que ça ne se voit pas. Des exemples à réfléchir avant de m’insulter :
       
      1) Nous avons donc un système dans lequel les gens passent leur temps soit à bosser, soit à chercher du travail pour prouver qu’ils sont bien "motivés", et ne reçoivent en contrepartie que le strict minimum pour se loger et se nourrir càd pour survivre. C’est pas très différent du bétail qu’on abrite et auquel on fait bouffer n’importe quelles saloperies, ceci afin de les maintenir en vie dans le seul but qu’ils puissent continuer à nous servir. Attention toutefois : ceci ne s’applique qu’aux 99% et peut surprendre si vous n’en faites pas partie (ou si vous en êtes mais sans vous en rendre compte).
       
      2) La "liberté chérie" n’existe que pour ceux qui ont les moyens de s’offrir cette liberté. Bien sûr vous êtes libres de vous offrir un séjour dans un hôtel à Dubaï, simplement faut payer et si vous ne pouvez pas payer, vous ne restez pas. De même vous êtes libres d’offrir à vos gosses des cours de piano ou d’équitation, mais sous réserve que vous puissiez les financer. Les chômeurs sont fainéants parce que c’est bien connu : ils sont "libres" de créer leur propre entreprise et de se mettre en concurrence directe avec Tex (par exemple) s’il leur prend l’envie de créer un atelier familial pour la confection de produits textiles. Seems legit, et bien sûr : les grands pays riches et/ou puissants sont libres de décider qui est ou non légitime pour gouverner les petits pays pauvres et faibles. La liberté a un prix que seuls certains peuvent payer.
       
      3) Le beau système libertaire que nous appelons "démocratie" est donc à la fois oligarchique et de nature aristocratique comme l’explique bien Chouard (vous chercherez s’il vous prend l’envie de me comprendre). Nous on est pas comme ces salauds de communistes, on est libres. Libres dans un système qui nous permet juste de boucler les fins de mois, sauf les trente derniers jours, et qui contrôle jusqu’à notre pensée par le biais de structures médiatiques appartenant aux gens les plus "libres" càd ceux qui ont du pognon. Les puissants politiques, industriels et patrons de presse marchent ensemble pour mieux écraser sous leurs pompes en croco les visages des 99% de gens qui galèrent. Or un système dans lequel un "faisceau" de forces politiques s’unissent pour servir des intérêts communs, ça porte un nom et ce nom c’est "fascisme". Pouvez gesticuler en disant qu’il n’y a (pour l’instant) pas de répression violente comparable à celle de l’Italie sous Mussolini, mais la base étymologique du "faisceau" ("fascio") est bien là et c’est un bon début. De même, la réduction de ce que nous sommes à "travailler pour vivre et vivre pour travailler", c’est la base d’un esclavage qui ne dit pas son nom.
       
      On pourrait continuer en évoquant par exemple la laïcité qui en principe protège la "liberté" de culte mais qui, de plus en plus, tend plutôt à l’interdire. Ou encore les droits de l’homme parmi lesquels égalité et fraternité (article premier), "droit à la vie et à la sûreté des personnes" (très relatif pour qui se retrouve à la rue), interdiction de l’esclavage (article 4) et corrélativement : "droit au travail, au libre choix de son travail [...] et à la protection contre le chômage" ; interdiction de la torture sauf à Guantanamo ; "liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit", monsieur Snowden et (madame ?) Manning apprécieront ; liberté de réunion et d’association pacifique ; "droit au repos et aux loisirs" (article 24) ; "droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires" (article 25) ; sans oublier l’article 30, le plus important  : "Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un Etat, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d’accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés". Comme par exemple le fait de priver le plus grand nombre de travail et des moyens de sa subsistance au prétexte de ne pas toucher au "droit de propriété" mentionné à l’article 17 (et qu’il convient au nom de la "liberté" de protéger quitte à bafouer les 29 autres droits de la Déclaration).
       
      J’ai le regret de vous informer, monsieur Gerfaut, que vous vivez dans un monde qui n’existe pas. Cependant je ne vous juge pas, c’est votre problème... je suis juste un peu triste de voir combien les stratégies pour renverser le sens des mots et faire passer des vessies pour des lanternes fonctionne. Les oligarques en place ont tiré les leçons du passé mais ils poursuivent toujours les mêmes objectifs de pouvoir et de domination sur les masses. Seulement puisqu’ils ont vu que frontalement ça ne marchait pas, ils nous font maintenant du fascisme et de l’esclavage "soft" et sous couvert d’une novlangue très efficace. "Nul n’est plus esclave que celui qui se croit libre sans l’être", sad but true !


    • 2 votes
      gerfaut 23 septembre 2013 19:38

      Je ne répons jamais aux placards, désolé pas le temps de lire tout ça.


      "Ce qui se conçoit bien s’ énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément." Boileau



    • 3 votes
      lloyd henreid lloyd henreid 23 septembre 2013 19:54

      « Ce qui se conçoit bien s’ énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. »
       
      ... et « l’imaginaire met des robes longues à nos idées courtes ».
       
      Oh et j’oubliais Schweizer :
       
      « Aujourd’hui, la dèche - c’est la voix off qui le précise -, c’est quand on n’a ni voiture ni ordinateur (vers 10’20’’). »
       
      Lui aussi semble vivre dans un monde imaginaire. Je peux admettre qu’à l’heure du numérique, on puisse vivre (en marge... mais vivre) sans ordinateur et sans accès Internet. Mais je vois mal comment on peut s’en sortir sans voiture à l’heure où le travail se fait si rare que la plupart des gens sont obligés d’aller le chercher à 30kms de chez eux... ou alors il faut courir vite et dormir sur place, ce que d’aucuns préconisent déjà à mots couverts. Et puis ça nous rendrait tellement compétitifs <3


    • 2 votes
      gerfaut 23 septembre 2013 21:03

      En Allemagne, ils mettent leur fric dans la bagnole, la voiture bas de gamme là-bas, c’ est l’ Opel, c’ est dire. J’ ai acheté une fois une voiture là-bas, les contrôles sont très sérieusement faits, ça ne rigole pas. Le budget des ménages pour l’ auto est bien plus élevé. Alors en être privé.


    • 2 votes
      lloyd henreid lloyd henreid 23 septembre 2013 21:40

      « la vraie richesse se situe dans l’intelligence »
       
      Naturellement. D’ailleurs de Ribéry à Hanouna, en passant par nos politiques ou les candidats d’émissions style Money Drop, on ne peut que constater combien le système en place valorise l’intelligence.


    • vote
      lloyd henreid lloyd henreid 24 septembre 2013 18:06

      Bonjour Pégase,
       
      Si vous en avez peur, c’est probablement que nous entrevoyons la même réponse...
       
      Quant au Net, oui : c’est déjà ça. Mais quand on voit la prolifération de chats tout mignons ou de posters "contre les hypocrites" sur Facebook, qui reste quand même l’un des principaux réseaux sociaux, on se demande si ça permet réellement à l’intelligence de s’y exprimer ou si la plupart des gens ne seraient pas (à tout hasard) idiots "par nature". Il y a peut-être aussi un phénomène de contamination avec une connerie disons virale qui partirait de la télé pour transiter via les gens en direction d’Internet.
       
      Il existe aussi de "bonnes" émissions à la télé, càd des émissions qui font réfléchir. C’est le cas à mon avis de CSOJ qui a le mérite de faire vivre le débat avec des opinions vraiment multiples et contradictoires, mais sa faible audience permet à des hommes... types... "choses" comme ça de la descendre en affirmant à juste titre que personne ne s’y intéresse. On a aussi les émissions que l’on mérite... enfin c’est une autre histoire et il paraît que j’écris trop donc je m’arrête là.
       
      Excellente soirée à vous.


    • 5 votes
      gerfaut 23 septembre 2013 15:43

      N’ importe quoi !


      Les gauchistes veulent toujours raisonner d’ une façon simpliste, comme si une économie, un systême entier avec des tenants et des aboutissants et une logique derrière qui tient debout, était résumable par le mot ’misère’.

      La meilleure réponse à ces présupposés se trouve dans cet article du Figaro par deux spécialistes, pas des crétins qui partent de leur idéologie pour passer ensuite par quelques faits arrangés pour. Ils font la part des choses eux !

      Malheureusement, c’ est pour les abonnés mais la référence est fournie, vous pouvez trouver l’ article en bibliothèque.


      Les gauchistes sont hallucinants de mauvaise foi. Et comme par hasard c’ est pour cacher les effets économiques réels et catastrophiques de leurs idées. On noirci le bilan Allemand pour empêcher la comparaison avec nôtre économie étatisée ! Et qu’ elle perdure ! CQFD !

      Pareil, la dette française viendrait des banquiers ! Tous les mois on emprunte 9 milliards, on en est à 1900 milliards de dette et ce serait les banquiers qui auraient creusé ça pour nous ! Les intérêts de la dette, c’ est 50 milliards par an à sortir, soit l’ impôt sur les sociétés qui y passe, 50 milliards pour 1900 de dettes cela ressemble à quelques %, comme dans tous les prêts, mais il ne faut surtout pas DEGRAISSER L’ ETAT et arrêter d’ arroser les associations, les intermittents et tous les parasites !

      Ne vous laisser pas enfumer pas ces tartuffes de gauchistes, comptez par vous mêmes, et allez vérifier !

      • 6 votes
        wendigo wendigo 23 septembre 2013 17:20

         

         De quels gauchistes parlez vous gerfaut, les gauchistes qui sont à la tête du pays actuellement ?

        sinon petit conseil entre nous, faites nettoyer vos lunettes, j’ai comme l’impression que vous avez du mal à voir ce qu’il se passe réellement ces 40 dernières années ou alors vous êtes une truffe en économie de base et là ça tombe bien, j’ai tout un tas de truc inutiles à vous vendre très cher et je sent qu’on va pouvoir faire affaire !

         


      • 2 votes
        gerfaut 23 septembre 2013 17:52

        J’ aurai changé d’ avatar, moi, avant de sortir ça... Il faut savoir conserver le sens du ridicule, à défaut de celui du vrai sens des mots.


      • 5 votes
        wendigo wendigo 23 septembre 2013 18:34

         

         Oui et je constate que vous avez su conserver les deux, mais visiblement cela ne se limite qu’à ça chez vous, le bon sens lui vous est totalement étranger !

         




        • 6 votes
          Grand Pan grand Pan 23 septembre 2013 16:15

          "Arbeit macht frei "

          Les âne-allemands l’ont compris depuis belle lurette !!


          • 6 votes
            gazatouslesetages 23 septembre 2013 17:35

            n’en déplaise aux gauchistes qui font des comparaisons foireuses, c’est tellement la misère et l’esclavagisme en Allemagne que les électeurs ont choisi Merkel.
            .
            ces mêmes gauchistes vont nous expliquer qu’en fait ces gens sont cons, que le peuple allemand est con et qu’il faut l’éduquer..


            • 3 votes
              lloyd henreid lloyd henreid 23 septembre 2013 20:15

              Nope. Suffit qu’on leur ait bien expliqué que seuls comptent la "croissance" et le combat contre la dette, qu’il n’y a pas d’autre alternative, et que si vous arrêtez de pédaler ce sera pire. Une télé qui rabâche ça tous les jours sur toutes les chaînes, c’est pas histoire d’être con : juste une bonne propagande néolib’ et ça le fait !


            • 3 votes
              gerfaut 23 septembre 2013 19:34

              Dans certains pays comme l’ Allemagne, on considère que travailler, avoir même un petit boulot rend à la personne sa dignité. Pendant qu’ ils travaillent, ils apprennent quelque chose, rencontrent des gens, ils ne restent pas chez eux à prendre des cachets.


              C’ est une façon de voir les choses. 





              • 5 votes
                O Scugnizzo O Scugnizzo 23 septembre 2013 20:24

                Trèsfaux, vous qui êtes si attaché au sens des mots (quand cela vous arrange), pourquoi ne précisez-vous pas que dans certains pays comme l’Allemagne, on considère que le fait d’avoir un emploi, et non pas un travail, rend la dignité à la personne ? Et qui est ce "on" ? Voilà des questions de précision qui n’effleurent guère votre encéphale. Arbeit macht frei dans n’importe quel contexte. Pour le reste, les autres vous ont battu à plate couture, je ne reviendrai pas sur vos inepties.


                Gerfaut, toujours le mot pour rire !

              • 3 votes
                lloyd henreid lloyd henreid 23 septembre 2013 20:32

                La privation de travail est toujours aliénante. Le problème n’est pas le travail mais le fait de ne pas être rémunéré décemment càd 1) à la hauteur du travail fourni et 2) de manière à permettre de vivre autrement mieux que si l’on ne travaillait pas. Et puis pardon Gerfaut, mais j’estime que la dame de 69 ans à la fin du reportage n’a pas besoin de travailler encore pour être "digne" : elle l’est intrinsèquement, mérite un peu de repos, et pour moi c’est la classe politique qui est "indigne" de contraindre une quasi-septuagénaire à travailler faute de percevoir une retraite décente.
                 
                En fait votre post est emblématique des stratégies mises en œuvre et la réponse à la question que posait "gaz à tous les étages" : les gens votent pour ça parce que "c’est ça ou pire" et il n’y a pas d’autre alternative. L’idée de prendre un peu d’argent là où il se trouve, par exemple chez les ultra-riches qui "capitalisent" au lieu de réinvestir, pour soulager un peu la misère du peuple, cette idée-là ne vous effleure même pas l’esprit. Sans doute parce que vous aimez quand c’est court, facile à lire, et en phase avec ce que vous en disent les médias. Any fule kno that, du coup ça s’énonce clairement.
                 


              • 2 votes
                gerfaut 23 septembre 2013 20:56
                @gavroche de Naples

                Qui c’ est ce on ?

                La plupart des pays nordiques fonctionnent comme ça, plutôt que d’ avoir un chômage élevé, on préfère des petits boulots peu payés. Je l’ ai vu en Islande, des gamins distribuent les journaux par exemple pour trois sous.

                Ce n’ est pas mon opinion, c’ est ce qui se fait là-bas. Voyagez un peu, vous ferez moins de grandes phrases.

                Je te laisse jouer au jeu du plus on

              • 2 votes
                O Scugnizzo O Scugnizzo 23 septembre 2013 21:38

                Ah qu’est-ce qu’on serait pas prêt à défendre pour protéger son libéralisme chéri :) Le travail sous-payé des enfants ! Fallait oser.


              • 2 votes
                gerfaut 23 septembre 2013 21:45

                Encore à côté ! Les micro jobs sont financés à moitiée par l’ Etat, vraiment le truc super libéral !


                Ce que c’ est que quelqu’ un qui récite ses conneries !

              • 2 votes
                O Scugnizzo O Scugnizzo 23 septembre 2013 21:53

                Absence d’Etat n’est pas synonyme de libéralisme.A ne pas confondre libertarianisme anglo-saxon (anarcho-capitalisme) et libéralisme. Les traditionnels partis libéraux bourgeois militent pour un interventionnisme minimal, qui puisse garantir un cadre socio-politico-économique favorisant le bon développement des entreprises. Or quoi de mieux que de pouvoir engager quelqu’un à 1 euro de l’heure lorsqu’on en a besoin ? Sans parler du dressage anthropologique que cela induit. D’une pierre libérale deux coups esclavagistes, quel patron dit mieux ?


                Trèsfaux, encore une fois à côté de la plaque.

              • 1 vote
                lloyd henreid lloyd henreid 23 septembre 2013 21:54

                « Les micro jobs sont financés à moitiée par l’ Etat »
                 
                ... càd par l’impôt ou en d’autres termes l’argent public. C’est aussi le cas en France avec pléthore de contrats low-cost parce que ces "pauvres riches" — si si c’est compatible ! — n’arrivent plus à payer les *** lourdes *** CHARGES *** sociales qu’on leur impose honteusement. La seule solution, c’est donc de les aider à nous employer en payant nous-mêmes une partie des salaires qu’ils nous versent. Brillant quand même... faut reconnaître :D


              • 2 votes
                gerfaut 23 septembre 2013 22:13

                Vous êtes des perroquets. Je vous connais par coeur. Aucun intérêt.


              • 5 votes
                cassia cassia 23 septembre 2013 20:43

                C’est ce qui s’appelle "travailler à la schlag"


                • 2 votes
                  gerfaut 23 septembre 2013 20:48

                  Cassia, ces micro-jobs ne durent que deux mois, en France les stages ne sont mêmes pas rémunérés sauf si l’ employeur le fait. 






                • 5 votes
                  cassia cassia 23 septembre 2013 21:41

                  Il ne s’agit que de la sombre perspective qu’offrent les multinationales à la population européenne après avoir détruit toutes les petites structures...


                • 7 votes
                  cassia cassia 23 septembre 2013 21:52

                  Des machines sans âme, interchangeables et jetables, voilà ce que ce système de monopole des grandes multinationales est en train de faire de nous...
                  A l’image de ces pauvres femmes...
                  Ce système n’étant pas viable, il va craquer mais quand ?


                • vote
                  gerfaut 23 septembre 2013 23:37

                  T’ inquiètes pas comme ça cassia, j’ ai connu plusieurs multinationales qui sont maintenant démembrées ou moins fortes, alors qu’ à un moment elles étaient no 1. Plus c’ est gros plus c’ est difficile à gérer, plus il y a des gâchis. Et puis avec la crise financière, leur marché va se restreindre si tous les pays plongent.


                  Sony, Vivendi, IBM, Ericsson, la liste est longue.

                  Qui connait l’ avenir ?



                • vote
                  Talion 24 septembre 2013 14:51

                  "Qui connait l’ avenir ?"
                  .
                  Vous voulez connaitre l’avenir ?... Pas de problème : Il suffit de demander !  smiley
                  .
                  Bon, personne n’a dit que ce serait de bonnes nouvelles...


                • 2 votes
                  samagora95 samagora95 23 septembre 2013 21:23

                  Ce documentaire nous apprend une chose, le bien être de l’individu ne sera jamais l’objectif final d’un système économique, qu’il soit communiste ou capitaliste et ce malgré la bonne foi et la sincérité profonde de ceux qui les mettent en oeuvre, l’Allemagne est un excellent exemple pour illustrer ce phénomène, à croire que la nature se fout royalement de l’individu.


                  Je remarque dans ce reportage que le mini job concerne toujours des tâches répétitives, facilement automatisables, je me suis alors posé cette question : Que deviendront tout ces gents lorsque des robots les remplaceront ? La réponse est simple ils (nous) disparaîtront.
                  La société humaine sera alors composée d’une majorité de machines faisant le boulot pour une minorité d’humains, la transition sera rude !



                  • 1 vote
                    O Scugnizzo O Scugnizzo 23 septembre 2013 21:42

                    Je dirai même que c’est ce qui se passe déjà actuellement. Faut pas rêver de toute façon, les machines elles ne fonctionneront jamais seules. Déjà maintenant on pourrait optimiser la production, si seulement celle-ci servait les réels besoins d’une population et non la rentabilité d’un petit nombre. Le problème c’est que si on fait faire le boulot aux machines, les gens auraient le temps de se cultiver, et là c’est pas bon pour le système. Donc : faire travailler les gens inutilement, juste pour les occuper, d’où aliénation de l’individu, et pour le temps libre, ou pour les autres, le tittytainment cher à Brezinski. Suffit de former une élite intellectuelle, politique, économique et scientifique bien docile pour mener un pays si développé industriellement.



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