Il était une fois la dette…
Depuis longtemps, s’est développé, dans l’ombre, un acteur géopolitique nouveau, anonyme, de nature privé, et de type nomade, donc géographiquement délimités, que nous appellerons « puissances d’argent » que Peter Scott Dale, nomment « État profond », c’est-à-dire celui qui te « la met profond » (désolé pour la grossierté) ; terme à rapprocher néanmoins d’un ancien culte renversé, cause des mauvaises mœurs qui, déjà, à l’époque, régnaient partout, et allaient prospérer...
Comprendre ce phénomène nouveau (géopolitique pas l’autre !) dans son ampleur, permet de percevoir que ce nouvel acteur géopolitique a, in fine, un seul ennemi mortel : la présence d’États au sens politique du terme, c’est-à-dire d’États souverains. Ainsi, dans le contexte d’un rapport de force et de puissance, les États sont, par construction, les pires ennemis des « puissances d’argent ».
À ce propos, rappelons que dans un entretien accordé à la revue « Entreprise » (ancêtre de la revue « L’Expansion »), et publié en juillet 1970, Edmond de Rothschild, déclarait : « Le verrou qui doit sauter à présent, c’est la nation ! » (n°775 du 18/07/1970, p.64)
3 ans plus tard : Arrivé au pouvoir suprême en 1969, après la démission de Charles de Gaulle, Georges Pompidou, ex-employé de la banque Rothschild comme Emmanuel Macron (on constate que le véritable pouvoir n’a guère évolué en 50 ans, ce qui, en définitive, est la seule chose réellement stable dans ce pays), pond la loi du 3 janvier 1973, également appelée « loi Pompidou-Giscard » ou encore « loi Pompidou-Giscard-Rothschild » (reprise, systématisée et aggravée depuis par l’article 123 du TFUE, Traité sur le Fonctionnement de l’Union Européenne), qui modifie les statuts de la Banque de France et donne le coup d’envoi d’une dette qui n’aura de cesse d’augmenter exponentiellement et, ainsi, de vampiriser toutes les richesses nationales produites. Aussi, depuis 1974, plus aucun budget de l’état n’a été à l’équilibre.
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