LA DEUTSCHE BANK CONDAMNEE POUR LA Ne FOIS POUR MANIPULATION DU COURS DE L’OR
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du 12 au 15 janvier 2021 : La direction de la DB a
décidé de payer 125 millions de dollars au tribunal de Brooklyn pour
clôre une plainte de la SEC (le gendarme de Wall Street) qui l’accusait
d’avoir bidonné le cours de l’or et de l’argent en payant des "pots de
vin" à des intermédiaires en Arabie Saoudite ainsi qu’à des hommes de
paille basés à Abu Dhabi.
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La technique est toujours la même, le spoofing qui consiste à placer des
ordres d’achat de l’or et les annuler 5 minutes avant la fin de la
séance : "prosecutors accused Deutsche Bank traders of placing
fraudulent trades, known as spoofing, to induce other traders to buy and
sell futures contracts at prices they otherwise would not have."
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Le New York Times précise que la DB avait déjà payé, discrètement, 16
millions à la SEC, pour étouffer un autre scandale dans lequel la banque
avait rétribué des fonctionnaires chinois (en particulier le Premier
Ministre Wen Jiabao) et russes pour obtenir des marchés, lire ici le NYT.
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Apprenant cela, les 600 petits employés du grand centre d’appels de la
banque, en grève depuis 3 jours dans la ville de Essen, ont vu rouge,
sachant que la direction de la banque hésitait à leur accorder quelques
piécettes d’augmentation !
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Misérables gagne-petits ! Incroyables ces banquiers,lire ici Reuters.
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Mais ce n’est pas fini pour la DB. Une nouvelle enquête a montré que
dans le scandale allemand de Wirecard Exclusive, la Deutsche Bank et la
Commerzbank lui ont prêté, chacune, 125 millions d’euros pour racheter
deux compagnies indiennes (des esclaves informatiques, mais ceci ne nous
regarde pas). Ni la DB ni la CB ne reverront leurs millions, sachant,
en plus que lors des prêts la compagnie était déjà en faillite.
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"In 2015, Wirecard turned to German banks when it agreed to pay up
to € 340 million to a Mauritius-based fund for two sister companies
based in India, Hermes i Tickets and GI Technology. The seller,
nicknamed Emerging Markets Investment Funds 1A, had acquired the targets
a few weeks earlier from their original owners for less than 40 million
euros. Wirecard said it never verified who the ultimate beneficial
owner of EMIF 1A was, and forensic investigations by the big four
accounting firms EY and KPMG failed to find out." Lire ici le FT.
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http://www.jovanovic.com/blog.htm