Des chauffeurs de taxis font grève sans l’appui de la majorité des syndicats
Environ 150 chauffeurs de taxi ont manifesté mardi 16 juin afin de contester l’adoption de la loi Macron (l’article 8), exiger un arrêté préfectoral visant l’interdiction de l’utilisation d’Uber Pop, l’application de la loi sur les VTC comprenant le retour à la base et la géolocalisation. Seul le syndicat Sud Taxi avait appelé à la mobilisation, les autres syndicats préférant attendre de se réunir mercredi avant de se prononcer. Après avoir perturbé les aéroports de Roissy et d’Orly, les chauffeurs de taxis ont occupé la place de la Bastille jusqu’à ce qu’un rendez-vous soit donné avec les autorités, fixé mercredi à 17h30. Si cette rencontre ne se révèle pas satisfaisante, une grève illimité pourrait alors être menée. Depuis janvier 2015, 364 délits concernant des utilisateurs de Uber Pop ont été relevés.
Interrogé par le Monde, le président de la fédération des VTC, Benjamin Cardoso, a rappelé que « ce ne sont pas les VTC qui doivent être ciblées aujourd’hui, mais véritablement UberPOP, qui est à l’origine du problème des taxis ». Jugeant « inacceptable que les VTC soient de nouveau visées par des manifestations » à cause d’un service — UberPOP — qui « ternit leur image », il a martelé « qu’UberPOP n’est pas dans un cadre légal ».
Tags : Paris Manifestation Polémique Taxis
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