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Economie et violence

La fameuse grande loi du capitalisme de marché repose sur les travaux de Léon Walras, le fameux équilibre général basé sur la concurrence pure et parfaite, un concept totalement théorique. Le seul équilibre existant étant surtout celui de la terreur et le déséquilibre général est devenu la règle.

 

Les économistes oublient ainsi dans leurs analyses le grand médiateur tout puissant, l'alpha et l'oméga des marchés : la violence. Nous pourrons donc continuer à donner le prix Nobel d'économie à ceux qui tentent de trouver l'équilibre général dans l'hypocrisie générale la plus totale.

 

La violence de l'économie n'est que le reflet du miroir d'une économie de la violence...

 

 

 

Tags : Economie Violence




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5 réactions à cet article    


  • 6 votes
    zeitgest zeitgest 6 juillet 2013 17:04

    "Le monde actuel est tout de même beaucoup moins violent qu’avant, grâce aux marché notamment."
    • De quelle planète parlez-vous ?
    "Alors, critiquer les travaux des économistes assis confortablement dans un canapé et nourrit par des supermarchés, c’est non seulement facile, mais hypocrite. L’économie moderne est certes critiquable pour tous ses excès, mais sûrement pas sur sa gestion de la violence."
    • A quels économistes faites-vous allusion ? Qu’entendez-vous par économie moderne ?
    Auriez-vous l’amabilité d’éclairer nos cerveaux sûrement plus atrophiés que celui de votre avatar ?


  • 2 votes
    maQiavel machiavel1983 6 juillet 2013 18:33

    @yoananda

    L’économie n’est pas source de violence mais la chrématistique l’exacerbe.

    L’une des mamelles du capitalisme est la violence, c’est inhérent au système !

    Les mafias (comme société secrète qui forment l’aristocratie du crime) ne sont qu’une  incarnation caricaturale de ce système prédation organisé de l’homme sur l’homme.

    Dans le monde criminel, la prédation se déroule sans l’hypocrisie et sans les artifices habituels inhérents à ce système pour dissimuler sa brutalité (plus de paravents institutionnels, de morales et d’idéologies pour lui donner de la légitimité).


  • vote
    alex 10 juillet 2013 17:17

    Sur la violence inhérente au capitalisme je vous recommande la lecture de Garry Leech, "le capitalisme un génocide structurel".

    Quant à moi je place votre site dans mes marques page.


  • 4 votes
    Byron 6 juillet 2013 18:20

    Au contraire c’est bien la preuve que le système capitaliste c’est de la merde. de criminel à homme d’affaire il n’y que la détention de capital qui compte... 

    la seule chose qui permettait aux gens simples de vivre normalement dans un systeme capitaliste était la société de consommation. aujourd’hui il n y a plus d’industrie nationale, les élites savent que le partage n’a plus d’intérêts. donc on passe très rapidement de classe moyenne consumériste à travailleur pauvre esclave, grasse aux crises, à l’austérité, afin de retourner au statuts-quo du 19 ieme siècle. Quand je dis ce système n’apporte plus de solutions, qu’il est en train de mourir devant nos yeux, les capitalistes répondent sans gène que c’est la surpopulation.... l’occident a aussi sa responsabilité dans l’effondrement totale de la russie. dans le documentaire ils dénoncent trop l’aire communiste alors que c’est bien l’aire capitaliste des années 90 qui a permis le génocide des pauvres en russie.

    yoananda ton marché est complètement imaginaire. aujourd’hui il est globalement pire que féodale, c’est juste encore pire dans les pays aux états faibles/corrompus.
    De plus, ton marché est complètement manipulé par les plus gros joueurs, cad les banques centrales, multinationales et autres, qui ne rendent de comptes à personne et spéculent sur tout, engendrant de l’inflation mortifère, et des inégalités encore jamais connues dans l’histoire de l’humanité. 


    • 4 votes
      maQiavel machiavel1983 6 juillet 2013 18:42

      J’avais publié le reportage sur la mafia Russe, il est terrible !

      Ce qui est intéressant, c’est que les sociétés criminelles se sont adaptées au capitalisme ...

      Par exemple ce qu’on appelle la mafia Russe, les voleurs de la loi, dans leur tradition il y’ avait le refus de s’enrichir et le partage des revenus entre voleurs.

       

      C’est à dire que la dynamique capitaliste est tellement perverse qu’elle va jusqu’ à corrompre les sociétés criminelles … smiley




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Auteur de l'article

Gilles Bonafi


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