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Accueil du site > Actualités > Economie > Hollande, ou l’indigence économique

Hollande, ou l’indigence économique

 Je ne résiste pas à la tentation de mettre cette vidéo en ligne, ou François Hollande, au cours d’un jeu de questions/réponses avec des adhérents ou militants PS (voir le tutoiement familier employé à l’intention de l’un d’entre eux), doit repondre à une question simple :

"Etes vous pour la supression de l’article 123 du traité de Lisbonne"

 

Je complèterais les propos du commentateur de la vidéo par les points suivants :

 

- La loi de 1973 interdisant à l’état de présenter ses effets auprès de la banque de France est intégrée au traité de Lisbonne (article 123, anciennement article 104 du traité de Maastricht).

 

Par conséquent, revenir sur la loi de 73 nécessite, en premier lieu, de dénoncer le traité de Lisbonne (le droit Européen prévaut sur le droit Français).

 

Or revenir sur le traité de Lisbonne équivaut à faire une demande de REVISION du dit traité. Cette révision doit, conformément aux textes en vigueur, être soumise à l’approbation de tous les membres de l’UE, par référendum ou vote parlementaire.

 

Inutile de dire que l’Allemagne par exemple, n’accepteras JAMAIS une telle révision.

 

Il n’y a donc qu’une issue, pour sortir de cette loi de 73 et redonner à la banque de France la possibilité de battre monnaie (comme l’Angleterre, la Suède , la Norvège, la Suisse, etc, etc...), il faut sortir de l’UE !

 

Est-il possible de sortir de l’UE : OUI, par l’article 50 du TUE.

 

Alors pourquoi tous les politiciens (sauf l’UPR dans le point 3 de son programme) faisant mine de vouloir sortir de ce système n’évoquent JAMAIS cet article 50.

 

Sur ce point, il ne s’agit pas de politique politicienne, il ne s’agit que de logique et de droit.

Tags : François Hollande




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34 réactions à cet article    


  • 5 votes
    jashugally 17 février 2011 11:18

    La problématique de ce mécanisme m’interpelle depuis longtemps.
    Néanmoins vous citez dans votre explication que l’Angleterre n’a pas ce problème là. Or leur dette publique n’est guère plus enviable que la notre. Pourriez-vous nous l’expliquer ?


    • 5 votes
      traboule 17 février 2011 11:39

      La dette anglaise est largement due au transfert de l endettement privé vers le public , avant la crise on louait leur orthodoxie financière puis patatra , mais ils sont deja en train de preparer l avenir, ayant le courage de sacrifier leur croissance durant quelques années . En france c est different on traine notre dette depuis des décénnies, certains disent que c est du a la loi de 73 , d autres au renflouement des banques, moi je dis qu on est un pays de laches et de mauvais gestionnaires


    • 10 votes
      Mr.Knout Mr.Kout 17 février 2011 13:01

      Quel arguments !!! "lâches" et "mauvais gestionnaires".
      Et puis quoi ?Vous allez nous dire que vous êtes plus pertinent que l’INSEE sur les chiffres de l’économie française en rapport avec la dette ?
      Pathétique sursaut idéologique d’un serviteur ,surement très peu rémunéré, du capital.


    • 4 votes
      ffi 17 février 2011 17:15

      Peut-être que comme la Banque d’Angleterre peut s’octroyer la possibilité de monétiser sa dette, sa situation n’est justement pas comparable et moins grave. Ils peuvent se permettre de creuser les déficits, puisqu’ils ont les outils pour les résorber dans de bonnes conditions, contrairement à la France.
      .
      C’est là que l’on voit les limites de la comparaison entre divers pays, sur la simple foi des chiffres, alors que les législations au sujet du financement sont totalement différentes.
      .
      Ces limites sont atteinte lorsque l’on se compare à l’Angleterre, qui peut monétiser sa dette, ou encore au Etats-Unis, qui ont le pouvoir de monétiser la monnaie d’échange mondiale, intermédiaire de fait des échanges internationaux.


    • 1 vote
      fwed fwed 17 février 2011 17:35

      "C’est là que l’on voit les limites de la comparaison entre divers pays, sur la simple foi des chiffres, alors que les législations au sujet du financement sont totalement différentes. "

      Tout a fait d’accord avec ffi sur cette primordiale et très judicieuse remarque.
      Les Etats comme l’angleterre, l’allemagne et la france ne possèdent pas les mêmes statut dans leur système monétaire et fiscaux.


    • 4 votes
      RepublicainVox RepublicainVox 17 février 2011 18:14

      Et oui ! seul le FN a le courage de dénoncer la loi de 1973 et surtout de demander la sortie de l’UE.


    • 7 votes
      Mr.Knout Mr.Kout 17 février 2011 20:46

      1.C’est pas encore dans le programme

      2.Le FN,en parallèle,cherche à désunir encore plus les français en généralisant sur l’islam plutôt que dénoncer uniquement les revendication islamistes.Bref plutôt guerre civile que résistance.

      3.Le FN préfère une communication sur l’immigration avec un grand I qui flirt parfois avec la xénophobie plutot que de communiquer intelligemment sur l’immigration économique au profit du capital. (surement une question de socle électoral même si je pense que celui ci à changé depuis les années 90)

      4.Le FN une fois au responsabilité,démontre qu’il ne vaut pas mieux que les autres :
      -mauvaise gestion
      -non respect des principes fondamentaux de la république française (et oui on est pas en république blanche chrétienne mais française.)
      -abus de bien sociaux
      -clientélisme,népotisme

      Pas si tentant le FN après coup.


    • 19 votes
      pied 17 février 2011 12:02

      flamby hollande, et un social traître, un !!

      comment font les adhérents du PS ? se faire enfler comme ça !! c’est quand même dur !!!


      • 10 votes
        EgoSum 17 février 2011 12:44

        l homme au charisme d une moule , il n a pas la moindre chance...


        • 4 votes
          Elmapelki elmapelki 17 février 2011 13:27

          Il serait bien de mettre un terme aux mensonges et aux illusions.....le problème des gens instruits (les premiers de la classe), est qu’ils ne peuvent pas lâcher prises !
           Ils sont séquestrés dans les valeurs de la "belle-image"...... distribué, depuis les primaires écoles ! Et, ils mènent le troupeau, pour beaucoup d’entre eux, dans les bas-fonds, de la "race médiocre" celle des faibles, des tricheurs, des menteurs.............des assassins !!!!!!

          .......ils ne se rendent même compte qu’ils ont les pieds dans le vide.....a gravité, dans la danse froide.....des astéroïdes.

          http://www.youtube.com/watch?v=DdUxOyMaUV4&feature=BF&playnext=1&list=QL&index=1 

          .


          • 3 votes
            julien58 julien58 17 février 2011 13:38

            Hollande n’a rien d’un premier de classe.


            Hollande, j’en suis persuadé, n’est même pas capable de donner l’équation d’une droite.

            Pour les premiers de classe, chercher plutôt ici :


          • 2 votes
            Elmapelki elmapelki 17 février 2011 17:58

            @julien
            ...chercher plutôt ici ?

            Désolé ! Je ne comprend pas !

            Je ne veux pas être désobligeant avec vous, mais....votre vie, vous essayer de la mener du mieux possible, comme beaucoup !
            Et comme beaucoup...ont joue du coude, pour faire sa place !
            Parce que de la place, il n’y en pas pour tous le monde, ainsi que le travail. 
            Pour ce qui me concerne, je n’ai jamais pu m’y faire !
            D’où
            ma situation qui est pour certains, un échec, une incompréhension total....alors que pour moi c’est le pied. 
            C’est ma nature....ou de ma faute !

            J’ai sans doute l’encéphale aussi développé que le votre et pourtant je ne marche comme vous.
            J’aurais tendance a marcher a l’instinct / intuition un peu comme un photographe qui prend sa photo-instantané, après avoir réglé la focal et la profondeur de champ.

            Mais, je vois que vous m’avez repris sur les "premiers de la classe".
            Cela vous gène t-il ?
            Faite vous, ou, avez vous fait, peut-être parties de c’est parents, ou ados, angoissés aux passage du diplômes, appelé baccalauréat.....ou encore, êtes vous, un jeunes homme (femme), bardé de diplômes et ne trouvant pas "chaussure a votre pied".
            Mieux peut-être, vous êtes, un (une) fonctionnaire ?

            Mais il y a mieux, toujours mieux ! 
            Certains "sur-diplômé", en Tunisie, ont même fais une "révolution". pour faire valoir le droit au travail....qu’il n’y a pas !
            C’est dire la conscience de ces chers diplomés. 
            ......mais revenons a Hollande . A 4:40 mn.....

            ...de la...confiance...dans la...monnaie...unique... !?...(sa bafouille dure !!)....... faut pas rentré trop dans les détails ! dit-il !

            Ont risquerait de ne pas comprendre !
             
            Asselineau a au moins le mérite d’être, beaucoup plus "pédagogue".

            Au passage, je suis très reconnaissant du correctif de Google !


          • 3 votes
            julien58 julien58 17 février 2011 19:41

            Je ne comprends pas votre réponse. Tout ce que je dis, c’est que Hollande n’a rien d’un premier de classe, mais plutôt tout d’un ignorant fini, quand on le voit parler de la dette.


          • 3 votes
            Elmapelki elmapelki 17 février 2011 19:59

            .....on est d’accord sur un point....on ne votera pas pour lui !


          • 11 votes
            Slim GAIGI Slim GAIGI 17 février 2011 13:40

            Vidéo intéressante et instructive en effet même si on pouvait s’en douter...

            Pour autant, je pense qu’il manque au moins une autre solution qui n’est pas proposée par l’auteur de la vidéo.
            En effet, les trois propositions sont encadrées par un présupposé : nous accepterions de ne traiter que le sujet de la dette en restant dans une économie de marché capitaliste.
            Mais une autre solution pourrait simplement dire qu’en changeant complètement de système économique nous nous affranchirions de cette dette tout simplement.

            Attention, je ne suis pas simpliste et je ne prétends pas que cela pourrait se faire aisément, mais c’est une solution qu’il faut envisager.
            Car finalement, l’auteur de la vidéo reproche, à juste titre, à François Hollande de ne pas aller au bout de la logique alors que lui-même n’y va pas (même s’il va un peu plus loin).
            Il n’est plus question de réformer le système de financement de la dette, ce serait efficace momentanément mais ça ne réglerait aucun problème à long terme.
            Le système économique actuel est par essence un système qui n’existe que par et pour la création de dette ; sans dette le système s’écroule. Avec il va dans le mur !

            Donc si la volonté de l’auteur de la vidéo est d’aller au bout de la cohérence et de la logique des idées, il doit accepter d’envisager un changement profond du système économique et se battre pour que ce changement soit global, pas uniquement français.

            Bienvenue dans le monde du changement !


            • 1 vote
              thepouet 26 février 2011 06:05

              Bien d’accord avec vous, Slim GAIGI, quand vous écrivez :

              " Donc si la volonté de l’auteur de la vidéo est d’aller au bout de la cohérence et de la logique des idées, il doit accepter d’envisager un changement profond du système économique et se battre pour que ce changement soit global, pas uniquement français. "

              GLASS - STEAGALL  !!!!

              A ce jour, je ne connais qu’un mouvement politique qui ait "pensé", et ce depuis fort longtemps, ce changement auquel vous faîtes allusion, c’est le LYM, le "LaRouche Young Mouvement" aux USA, le pendant français étant "Solidarité et Progrès" de Jacques Cheminade.

              L’humanité est-elle au service de l’économie ou est-ce l’inverse  ?  smiley

              Cette question posée avec exigence (enfin ... disons plutôt sa réponse irrévocable !) peut alors irriguer toute considération, questionnement ou conception de l’économie.
              Par exemple, que ce paradigme soit à peine énoncé, et déjà résonne comme un gros mot le terme "finance", i’snt it ?!!

               Et la dette ? Pas mieux ! Sa fonction ? Sa raison d’être ? Sa légitimité ? Son bien fondé ?

              Qu’est-ce que l’argent ?
              On a une idée ou pas mais on peut constater que c’est une chose qui existe à profusion actuellement, (quelques centaines MILLIERS de dollars en produits dérivés lol, cad 10 à 15 fois le PIB mondial, 2 et qq petits MILLIERS étant le PIB français), et c’est aussi quelque chose dont tout le monde manque (enfin ...presque ! )
              Du 1er paumé venu au plus grands états, tout le monde est en faillite  ! Etonnant, non ? Mais pas les multinationales. Tiens tiens !
              C’est que, dans cette partie de poker cash game de la finance mondiale, les blinds n’ont cessé d’augmenter, puisque telles ont été décrétées les règles il y a 40 ans lorsque, sous Nixon, on laissa se démanteler le système de Bretton Woods (1945), à taux de change fixe, permettant un développement à long terme, ce qui fut à l’origine des "trente glorieuses"

              Ainsi l’argent c’est,

              soit une dette, objet de spéculation, 1971-2011, et on fait nos petits arrangements, loi Giscard Pompidou du 3 janvier 1973, article 104 Maastricht ou 123 du traité de Lisbonne de capture par le privé du droit de l’émission monétaire, ou FED 1913 aux USA

              soit du crédit 1945-1971 (émission de l’argent par les états pour eux mêmes, Système de Bretton Woods, permettant les "grand travaux", De Gaule ou Roosevelt et son New deal, aux USA, 1933-1945, )

              Soit, l’argent, ça coûte et ça rapporte ( ben woui, pas aux mêmes ! lol ) 1971-2011 et ça bouffe tout, tel un cancer qui fini par tout bouffer
              Soit, l’argent ça permet le développement économique 1945-1971 (système de Bretton Woods)
              et ça peut rapporter quand ça trouve une fonction dans l’économie réelle, procurant du travail pour la génération actuelle et du mieux être pour la génération suivante.

              Ou le "contenant" de l’argent est fermé :

               les banques n’ont pas le droit de jouer aux poker (spéculer) avec le sang de l’économie, cet argent qui n’est pas le leur.
              C’est le PRINCIPE de GLASS-STEAGALL initié par Roosevelt en1933 et abrogé par ce voyou de Larry Paulson en 1999 aux USA. G-St = séparation stricte, pare feu, entre Banque de dépôt (économie réelle) et Banques d’affaire (finance, assurance, spéculation)
              Une loi équivalente a existé en France sous l’impulsion du CNR depuis 1945, pulvérisée en 1984 par J. Delors et sa banque universelle, ouvrant ce faisant la porte aux carnassiers, "allo ici crédit lyonnais, j’écoute !"

              Ou alors, le contenant de l’argent est percé, cad communique directement par un gros tuyau avec la caisse du casino (banques d’affaires, tripos où on joue avec l’argent de papa, pardon hedge fund où on joue avec l’équipement des peuples, qu’on ne fera jamais qu’à minima...)

              De plus, récemment, avec leur programme suicidaire "d’assouplement monétaire", il fabrique de l’argent ex-nihilo, lequel se barre direct par le gros tuyau, parce que le poker (Wall Street, City ...), c’est plus lucratif que l’économie réelle ;dans "la vraie vie", ils jouent avec de si petites blinds, eux !
              60 "petits" milliards annuels seraient nécessaire pour apporter une solution à la malnutrition, et on en est à des dizaines de fois 60 milliards de renflouement, cherchez l’erreur...
              Tout est dit, mais connait-on beaucoup d’hommes politiques pour en tirer les conclusions systémiques qui s’imposent ?
              Peut être tout simplement l’humanité serait-elle au service de l’économie ??? ! On ne nous l’aurait pas dit !

              Bref, tout ça pour dire qu’il ne peut y avoir de changement profond dans l’économie sans revenir à ce principe de Glass-Steagall. C’est LE point de départ imparable, si on veut que l’argent n’aille pas à l’argent mais au développement, si on ne veut pas sauver une partie aux dés pipés...

              Vu que par ce gros tuyau, tout est contaminé d’argent dite toxique, la mise en œuvre d’un GLASS-STEAGALL global comporte au préalable la mise en faillite du système, en prenant comme critère pour être sauvé ou non, ce qui relève de l’économie réelle et lâcher impitoyablement ce qui relève de l’économie purement financière ou spéculative.

              Voulez-vous que nos enfants et petits enfants paient leur vie durant des dettes de casino. L’humanité est-elle au service de l’économie ?

              Alors, seulement il sera possible de repartir sur un système de crédit, et de vite, vite, vite, rattraper tout ce temps perdu.

              Jetons le système MONETAIRE (dette) et remplaçons le par un système de CREDIT (développement) et alors le caractère fallacieux de la question "combien ça coûte ?" pourra être perçu, parce qu’on aura abordé la thématique par "de quoi nos enfants auront-ils besoin" et que la nature du système le permettra.

              Certes, l’approvisionnement de l’économie en sang neuf (création monétaire orientée vers le développement, et non vers le profit, lequel ne se mange pas) signe la fin de la prédominance de l’oligarchie.

              Ça, les oligarques l’ont parfaitement compris ! Eux qui ont toujours, enfin juste quelques milliers d’années, fondé leur pouvoir sur l’usure !
              Mais vous qui lisez, cela vous gène-t-il ?
              Pour ces raisons, le débat sur un Glass-Steagall sera toujours tu en très haut lieu.
              Mais, justement ...

              L’économie, à la base c’est l’économie de travail, W, non ?
              C’est l’application partout "du principe de moindre action", si cher à Leibniz, le père de l’économie PHYSIQUE.
              Ce qui est recherché, si on suit Leibniz, c’est " l’accroissement du potentiel de densité démographique relative"
              Le système monétaire (dette-cancer) ne répond pas aux conceptions de Leibniz, seul un système de CREDIT en est capable.


            • 5 votes
              concitoyen 17 février 2011 14:19

              Il manque une question :

              A qui profite des intérêts verser à la banque central et la création monétaire ?
              A qui appartient la banque centrale et qui la gouverne ?
              Jean claude Trichet qui était inspecteur général sous Giscard, le même qui a fait voté  Le 3 janvier 1973, Valéry Giscard d’Estaing fait voter la Loi n°73-7 sur la Banque de France dont l’article 25 interdit au Trésor Public d’emprunter directement à la Banque de France à un taux d’intérêt nul, comme il en avait jusqu’alors le droit1. Cette loi oblige donc l’État (par le biais du Trésor Public) à emprunter à des entités privées à taux d’intérêts élevés.

               si la société civile européen n’est pas aux commandes de la monnaie qui dirige ? 
              L’empire anglo américain ou la couronne Angleterre pour lequel jean claude Trichet fait allégeance. Il n’existe dans le monde qu’un empire, l’empire des banquiers internationaux anglo américain. 
              Anecdotes source wikipédia

              En 2004, il reçoit le prix "de la carpette anglaise", décernée par l’Académie de la Carpette anglaise pour s’être présenté comme n’étant pas français lors de son intronisation à la tête de la Banque centrale européenne et pour avoir présenté en anglais la politique de l’établissement devant le Parlement européen de Strasbourg. Il avait déclaré lors de sa prise de fonction « I am not a Frenchman »6. !!!!

              Une banque centrale et une monnaie (leur monnaie l’euro) à leur service.
              Le secret des pyramides d’Égypte serait la création monétaire ; pour payer des esclaves qui s’ignorent. 

              • 2 votes
                ffi 17 février 2011 18:03

                Ce n’est que la tradition originelle de la République... Règle qui devrait être réinstaurée immédiatement : tout chef de l’Etat, à la fin de son mandat, devrait avoir la tête coupée...
                .
                Comme ceci, nous serions assuré de n’avoir que des candidats en lesquels nous pourrions avoir foi : ils auraient tous le sens du sacrifice.


              • 5 votes
                ffi 17 février 2011 17:45

                Voilà exactement la raison de mon départ du PS : j’ai moi-même interrogé un certain nombre d’élus sur ces sujets. Ce furent toujours le même genre de réponses alambiquées, avec peu de variations (quoique Michel Sapin avait l’air plus ouvert), et dont l’origine semble en effet lié à une impossibilité de remettre en cause le dogme européiste, carcan bien ficelé, en particulier autour de ce sujet.
                .
                Cela a à mon avis à voir avec la politique Mitterandienne, qui a fait avaler aux militants la couleuvre d’une politique ultra-libérale grâce à la pilule européiste. Les vieux coucous du PS sont donc totalement coincés : s’ils admettent que le système Européen est intrinsèquement pervers, alors ils devront admettre d’avoir accepté, en échange d’un système économique pervers (libéralisme), la mise en place un système politique pervers....
                .
                Bref, s’apercevoir d’avoir eu faux sur toute la ligne, ce n’est pas facile. Je dis cela pour ceux de bonne foi, non corrompus, car il y a probablement au PS quelques agents dont la fonction est d’entretenir ces illusions, - voir de semer la terreur contre les voix divergentes - comme Matthieu Pigasse, de la Banque Lazard, ou encore Dominique Strauss-Kahn, par exemple. Les partis fonctionnent bizarrement, certains parviennent à des niveaux haut-placés, sans que l’on sache trop pourquoi...
                .
                Plutôt que me battre contre un tel monstre d’irresponsabilité, tel Don Quichotte, j’ai opté pour la sagesse, quitter le PS, même si je garde des liens cordiaux avec les militants et tâche de leur ouvrir les yeux sur ce sujet.
                .
                C’est aussi la raison pour laquelle je ne me fait pas d’illusion sur Mélenchon, trop attaché lui aussi à l’Europe, ce qui l’interdit de fait d’opter pour toute solution acceptable (sans trop de dégâts) au sujet la dette.
                .
                L’Europe fut faite libérale : comme un pépin de pomme, lorsqu’il germe, donne, par la force des choses, un pommier, le principe libéral et antisocial originel de l’Europe, une fois germé, a donné l’arbre et les fruits qui découlent de sa nature.
                .
                La "transsubstantiation" n’est pas une propriété des institutions humaines... Ceux qui le croient sont ou des doux rêveur ou des menteurs.
                .
                Comme d’habitude, la gauche va plaider la transsubstantiation de l’Europe libérale en Europe sociale... Et après la gauche déclare ne pas croire au le miracle de l’Eucharistie ?


                • vote
                  classemoyenne 20 février 2011 18:14

                  Ah vous étiez au PS avant ? Intéressant à savoir, on n’aurait pas imaginé. Et vous êtes où maintenant ? Adhérent à Fdesouche j’imagine !


                • 4 votes
                  gazatouslesetages 17 février 2011 19:18

                  et oui fifi, et d’ailleurs, c’est là où les mélenchoniens n’oseront pas intervenir.

                  ils veulent garder l’euro, sachant très bien que la majorité des pays (surtout ceux de l’est) ne veulent pas revenir sur le traité et ses articles.

                  PS et mélenchon = traitres !


                  • 2 votes
                    Hijack ... Hijack 17 février 2011 23:47

                    On dirait qu’il joue un mauvais rôle ... A mons sens, ni Q.I, ni Honnêteté ...

                    Il est certes diplômé ... et alors ??? il y a plein de cons diplômés ... i

                    Ses propositions sont dignes d’un David Martinon

                    http://fr.wikipedia.org/wiki/David_Martinon


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                      poetiste 17 février 2011 23:58

                      L’homme béat.

                       

                      François Hollande président ? Ce serait à désespérer de l’avenir. Heureusement : le scénario catastrophe n’a aucune chance de se réaliser.

                      Mais imaginons : on passerait d’un régime régalien soumis à la grande finance, c’est-à-dire à l’usure organisée mondialement, au surréalisme d’un « socialiste » qui aurait perdu toute idée de socialisme et voudrait nager dans cette mare où les requins évoluent.

                      Il semble clair que ce ne soit pas une question de QI qui pousse Hollande à dire n’importe quoi mais le choix facile de se laisser emporter et de collaborer à ce système pernicieux de la spéculation sur les dettes des privés ou des États.

                      Le jeu de faire du fric avec le « produit financier » est une guerre en laquelle il faut être rapide et sans scrupules. François Hollande est tout sauf rapide. 
                      Ce n’est pas ça que l’on attend d’un socialiste mais qu’il propose un contre courant à cette suprématie de l’argent car elle conduit nécessairement à l’accumulation par les uns et à l’esclavage des autres.

                      Quand on ne peut même plus payer les intérêts de la dette, c’est foutu, elle va croître jusqu’à ce qu’on jette l’éponge devant des gens qui ont de la réserve, ou jusqu’à la crise financière qui pourrait déstabiliser tout le système.

                      La bonne notation serait de ne pas avoir de dettes, de ne pas hypothéquer notre avenir qu’on livre aux créanciers, autrement dit : ceux qui ont un pouvoir sur nous.

                      Le jeu politique électoraliste n’a pas cessé en France, de promettre et d’emprunter pour tenter de tenir les promesses ou de privatiser le bien public.

                      Refaire marcher la planche à billets dans un cadre national, revenir au franc ? Ce n’est pas réaliste. Il n’y a pas d’issue humaine à la guerre économique, c’est le nerf de la guerre lui-même qui mène le jeu et les hommes, par cupidité ou résignation, s’y soumettent.

                      Un contre courant socialiste au capitalisme, ce n’est pas Hollande qui va nous l’apporter, il est du côté des nantis et des médias.

                      Indignons-nous ! C’est une société entièrement nouvelle qu’il nous faut, une métamorphose ou l’adieu à la démocratie. C’est déjà ce qui se passe sous nos yeux.

                      Un peu plus de QI, un peut plus de conscience, un peu plus de courage, un peu plus d’imagination, et la France sera sauvée ! Mais ne demandons pas cela à François.

                       

                       

                       

                       

                       

                       


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                        ffi 18 février 2011 02:20

                        Devinette : quand a été légalisée l’usure en France  ?


                      • vote
                        gazatouslesetages 18 février 2011 09:56

                        poétiste, pourquoi le retour au franc serait surréaliste ?
                        le retour à la monnaie nationale est prévu dans un article du traité pour les pays qui le souhaitent.

                        historiquement, les monnaies supran nationales n’ont JAMAIS duré..


                      • vote
                        ffi 18 février 2011 21:15

                        Personne ne sait ? La révolution Française a légalisé l’usure.
                        Autre devinette :
                        Par qui et quand fut créé la Banque de France, à partir modèle de la Banque d’Angleterre ?


                      • 1 vote
                        poetiste 18 février 2011 23:41

                        @Gazatouslesétages

                        Un retour au franc créerait un déséquilibre au sein de l’Europe et ce n’est pas l’Allemagne qui en pâtirait mais les pays en forte dette. Ce sont déjà eux qui morflent avec la crise.
                        D’autre part, un euro fort peut avoir son poids pour un équilibre mondial des monnaies.
                        Nous n’imitons pas assez l’Allemagne qui gère mieux sa position européenne que nous.
                        3 fois plus de PME que nous, elle exporte, elle s’inscrit dans la mondialisation.
                        Notre politique n’est pas à cette hauteur, il faut en changer. L’allemagne montre qu’il n’y a pas que les pays émergents qui peuvent avoir un taux de croissance positif.
                        La France seule, économiquement, franchement je ne la vois pas. Mais je ne peux donner ma position, tous mes arguments en un si petit cadre.


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                        gazatouslesetages 19 février 2011 16:13

                        poetic, vous faites donc des hypothèses quant à un éventuel déséquilibre..
                        or, le déséquilibre des économies est déjà présent, avec l’euro..

                        ce que vous supposez d’une situation sans l’euro revient à dire que les pays hors euro ne peuvent s’en sortir ???
                        et pourtant, regardez la suède, où il y a eu ces mêmes messages alarmistes au moment du vote pour le traité, son économie est florissante par rapport à la zone euro !

                        donc, tout ça ne tient pas, on peut très bien avoir une économie solide sans monnaie supranationale, et surtout souveraine.

                        enfin, votre modèle est l’allemagne, basée sur l’agressivité économique vis-à-vis de ses voisins, et avec ses baisses de salaires pour les travailleurs en passant.. mais sa structure, sa culture, son fonctionnement sont complètement différents des notres !
                        il n’y a qu’à voir leur démographie pour constater que chez eux, l’allongement de la durée de travail est une nécessité...
                        et si tous les pays ont cette politique économique, basé que le moins disant social , ça serait une véritable guerre au sein de l’UE et l’appauvrissement généralisé des populations (surtout celles du sud)
                        il y a un point sur lequel on doit suivre l’exemple allemand, c’est son soutien à l’industrie, par l’investissement (projets)

                        enfin, je ne comprends pas la phrase "La France seule, économiquement, franchement je ne la vois pas"..
                        qui parle d’une économie seule ? le retour au franc , ça ne signifie pas l’autarcie !
                        avant l’euro, il yavait bien des coopérations économiques avec les autres pays non ? et de biens beaux projets (comme airbus par exemple)..


                      • vote
                        poetiste 21 février 2011 22:26

                        Gazatouslesétages

                        Ce n’est pas faux ce que tu dis : politique draconienne et agressive de l’Allemagne, stabilité en Suède etc..
                        Mais nous sommes dans la vague du libéralisme économique européen qui suit le mouvement mondial. Reste à savoir si nous avons la force et la détermination de nous en détacher.
                        Je suis plus pessimiste que toi pour cette éventualité. Il est évident que la faisabilité d’une séparation d’avec l’euro est difficilement appréciable.
                        Disons que ça reste au niveau des convictions de ce fait.
                        Peut-être à cause des politiques bien peu efficientes à gauche comme à droite qui ont plus une conscience de parti qu’une conscience nationale.
                        Et à cause de cela la France risque fort de devenir le jardin d’agrément pour riches milliardaires de la planète. Ouelbecque n’a pas tort quand il énonce ça.
                        Je ne demande qu’à être optimiste, que la France rayonne, qu’elle soit autonome mais ça ressemble plus au passé qu’à aujourd’hui.
                        On reste dans l’expectative. On a un pied dedans et un pied dehors, pas la volonté d’un choix.
                        Qui me rendra optimiste à ce sujet ? Pour le reste, je le suis et ne voudrais déprimer personne. L’identité française est riche de savoir-faire. Le système "D" va peut-être revenir à la surface et nous bricoler une voie originale.


                      • vote
                        magiczefin 18 février 2011 11:15

                        Une autre solution serait d’assurer le financement de la dette publique par un organisme bancaire public donc appartenant à la nation. Cet organisme agirait comme une banque privé, se refinancerait auprès de la BCE au taux de la BCE. Ainsi globalement les comptes de l’Etat auraient les interets de la dette du coté des charges et des produits, ce qui aurait l’effet d’annuler le cout des intérets (en dehors des frais de structure et de gestion d’un tel organisme).

                        J’imagine que si ce n’est pas déjà fait c’est qu’un texte, article quelque part dans les traités interdit cette manipulation, mais c’est une solution certainement moins complexe que de modifier le traité de Lisbone.

                        D’autre part il ne faut pas oublier que la dette est un outil, un argument puissant des liberaux pour faire appliquer leurs théories. En comparant l’Etat à un ménage standard sur-endetté, les liberaux légitimisent les économies dans les budgets publics et conséquemmment les privatisations des services publics. La dette devient la clé de voute du systeme capitaliste libéral où ce qui est menacé est la propriété public. 


                        • vote
                          ffi 18 février 2011 17:15

                          Oui, les traités interdisent explicitement cette pratique : il est rigoureusement interdit à la banque centrale de faire des avances monétaires aux Etats membres, ceci directement ou indirectement.
                          .
                          Cela dit, on pourrait objecter que, par le truchement des banques privées, les Etats accèdent indirectement (moyennant commission et intérêt) aux avances de la BCE. Comme les oligarchies bancaires perçoivent une rétribution du fait d’un tel fonctionnement, il paraît que ce n’est pas grave...
                          .
                          Certains osent se dirent de gauche tout en promouvant une système qui consiste à faire payer par l’Etat une taxe au bénéfice des oligarchies bancaires sur le moindre de ses investissements... C’est partir loin dans la dissonance cognitive...


                        • 1 vote
                          Parchis Parchis 19 février 2011 02:32

                          C’est l’une des propositions de l’UPR, à savoir :

                          La réattribution à la Banque de France de son rôle normal de financement de l’État et des collectivités locales, sans quoi tout contrôle de l’endettement public est voué à l’échec (abrogation de l’article 25 de la loi n°73-7 du 3 janvier 1973),
                           Cette restitution REND INDISPENSABLE LA SORTIE DE L’UE puisque les traités européens l’interdisent. 
                           L’UPR le propose également la sortie de l’UE.
                           
                          Salutations,


                          • vote
                            André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 20 février 2011 08:40

                            On peut aussi simplement désobéir aux articles des Traités qui ne nous conviennent pas et voir ce qui se passe jusqu’à avoir rxcédés les autres pays qui nous chasseraient de l’U.E. et de l’euro

                            C’est ce que propose par exemple Jacques Sapir http://postjorion.wordpress.com/2011/02/15/155-j-sapir-la-force-des-faibles/


                          • 2 votes
                            keyko 21 février 2011 00:14

                            Comme ce serait simple… Mais je crains que votre raisonnement ne soit de courte vue hélas… Je m’explique :

                             

                            Admettons : le peuple français vous élit, et vous appliquez ce que vous préconisez : sortie de l’UE, retour à une monnaie nationale (appelons la « le nouveau francile » pour notre exemple) ce qui permet à l’Etat français de battre monnaie en grande quantité, de créer l’équivalent de quelques centaines de milliards d’Euros en « nouveaux franciles » de rembourser la dette de la France auprès des banques privées.

                             

                            Le lendemain, les français se réveillent désendettés, du moins le croient-ils.

                             

                            Car le lendemain, des centaines de milliards de nouveaux franciles sont désormais dans les mains des banques remboursées. Lesquelles banques prêtent à des investisseurs privés, ou sont elle-mêmes des investisseurs privés bien sûr. Elles sont aussi prêteuses à des consommateurs du monde entier. Fortes de la possession de centaines de milliards d’Euros en devises (les fameux nouveaux franciles, circulant désormais sur les marchés monétaires), des milliers d’investisseurs privés vont alors pouvoir investir , et des milliers de consommateurs vont alors pouvoir consommer.

                             

                            Toujours ravis d’investir, les investisseurs vont investir. Partout où cela les intéresse. Dans les pays émergents, où la croissance est forte. Dans les pays industrialisés, où la production est rentable. Les consommateurs du monde entier, eux, pourront acheter des produits du monde entier, partout où ils sont produits : en Chine, en Inde, en Allemagne, au Japon, aux Etats-Unis, en Espagne, et parfois aussi, en France.

                            Mais le nouveau francile n’est plus à ce stade une monnaie d’échange qu’en France. Pour la majorité des tous ces acteurs économiques, il va donc leur falloir faire du change : c’est à dire vendre leur nouveaux franciles, pour obtenir des dollars, des yens, des yuans, des Euros, etc…

                             

                            Tous les nouveaux franciles en vente sur le marché mondial voulant trouver preneur, vont voir leur cours s’effondrer.

                             

                            Les français, eux, seront désormais tous possesseurs de comptes en banques remplis d’une monnaie qui ne vaudra presque rien, de portes monnaie remplis de nouveaux franciles qui ne vaudront plus grand-chose. Les prix de l’énergie, des produits manufacturés, des services internationaux, vont exploser, et les français se retrouveront de fait encore plus pauvres que lorsqu’ils étaient très endettés et donc très fortement imposés…

                             

                            La dette existe. Quand le vin est tiré, il faut le boire. La seule véritable solution alternative à son remboursement est de se déclarer en défaut, et de vivre au ban de l’économie mondiale pendant vingt ans, le temps de reconstruire un pays économiquement équilibré et autonome. Autant dire que là où on en est on part de loin…

                            C’est ce qu’a du faire l’argentine il y a 15 ans, c’est ce que vous voulez ? Pensez-vous vraiment que les français y sont près ? Qu’on en a les moyens ?

                             

                            Navré, mais le QI de Hollande n’est pas si faible...

                             



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