De ce que j’ai compris :
1/ Chute vertigineuse de constructions neuves (-25% d’après une experte qui estime que le bâtiment va perdre entre 100 et 200K emplois en 2023-24) liée à plusieurs facteurs : les normes (énergétique, pour l’handicap, etc), le prix des matériaux, donc explosion des prix, donc moins d’acheteurs.
2/ Un taux d’occupation des résidences étudiantes qui arrive à 98% (quasi saturation) et des étudiants qui ne rendent désormais plus leurs clés en juillet/août de crainte de ne rien pouvoir retrouver à la rentrée.
3/ Prix et tx d’intérêts des chromes très élevés : le nombre d’acheteurs potentiels diminue, la France étant en voie de tiermondisation.
4/ Les normes (toujours) qui rendent certains logements inlouables et bientôt invendables sauf si d’importants travaux sont réalisés mais on en revient au 3/
5/ Les dispositifs maprimerénov, usines à gaz de la transition énergétique de mes c...
6/ La rb’nbisation qui fait qu’il est plus intéressant de louer ponctuellement à plus cher (centre-ville, régions touristiques, côtières, etc) que de se faire avec un locataire. Des amis ont un 130m2 très confortable à deux pas d’un grand complexe sportif : l’appart est déjà réservé par un couple d’Américains pour les JO. La résa pour deux semaines donne un montant à 5 chiffres. Louer à l’année n’a plus aucun intérêt : une boîte se charge de leur trouver des clients (haut de gamme), de gérer le ménage et entre tous les évènements (Roland Garros, Salons, etc) et les loc ponctuelles, ils palpent très nettement plus qu’avec un locataire qui peut en plus vous faire chier ou décider de ne plus payer du jour au lendemain. Là, tout est réglé à l’avance.
7/ Le dispositif législatif du DAL qui donne autant de droit à un squatteur qu’à un locataire réglo en termes d’expulsions et qui donc refroidit les proprios.
==> Moins de logements disponibles à la loc ou à l’achat, moins d’acheteurs aussi, donc moins de constructions malgré une pop qui augmente continuellement (via l’immigration de masse et de peuplement peu qualitative).
==> Au bout du compte, chute des prix et crise du logement en vue.
Ça me paraît logique. Mais comme dit dans un autre com, ce ne sera sans doute pas la même partout. Il est probable même que certaines régions prisées, notamment par les étrangers qui ne se sont pas enfoncés dans le communisme doublé de la perte totale de souveraineté à la française, résisteront. Les étrangers qui ont du blé (eux) et autres spéculateurs vont se régaler, au détriment du petit peuple de France. De même, certaines belles régions de province et bien situées et peu remplacées resteront attractives que ce soit pour de la résidence principale, secondaire ou de la loc ponctuelle (gîte).
C’est sûr que le pavillon de Robert qui jouxte la cité des viols furtifs de Corbeil-Essonnes ou de Bobigny va prendre cher (déjà que le voisinage n’est pas très reluisant) et qu’il faudra qu’il brade s’il veut vendre. Il est également acquis que le jeune couple de CSP moyenne devra probablement se contenter de louer un F3 à 1h30 de transport en commun du taf, et ne pourra probablement plus se payer le petit pavillon de banlieue (même celui de Robert) mais le grassouillet Hollandais ou Anglais aux poches pleines va pouvoir se faire plaisir.
La vente à la découpe de la France continue.