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#97 des Tendances

La crise de 2008 est le plus grand vol de l’histoire

Pour cette vidéo, je mets ma casquette de financier. Avec tous ses termes compliqués (Collaterized Debt Obligation, Subprime, Credit Default Swap, etc.), il n'est pas facile de comprendre la crise de 2008. Nous utilisons ici des mots simples que nous rattachons ensuite aux termes officiels pour que tout le monde puisse avoir une version simple de ce qu'il s'est passé.

Nous expliquons ici également le rôle joué par les personne qui ont profité de la crise pour s'enrichir et comment ils ont échappé à la prison et au remboursement des dizaines de millions de dollars qu'ils ont "volé".

Enfin, nous aborderons le Quantitative Easing (QE), un moyen utilisé par la Federal Reserve pour soit disant relancer l'Économie.

Un énorme transfert de richesse est actuellement en cours et tout cela a commencé avant la crise.

Pour réaliser cette vidéo, nous sommes allés directement à la source et notre principale source est le site internet de la Federal Reserve et ses documents financiers qui sont largement explicites. Pour l'explications de la crise, nous nous sommes inspirés de plusieurs documentaires dont principalement "Inside Job", de films comme "The Big Short" et de nombreux articles du Times, Le monde, CNN, BBC, etc.

Grâce aux commentaires, j'ai pu découvrir quelques erreurs dans la vidéo :
 - Ce sont des trillions et pas des trilliards
 - Je dis que les salaires sont de 4 milliards pour 3.000 employés alors qu'en fait il y a autour de 20.000 employés (j'avais pris le nombre d'employés à Washington et non le nombre d'employés total par erreur)

0:00 Introduction
0:54 La planification de la crise
8:45 Le shéma simplifié de la crise
15:10 L'après-crise : Le Quantitative Easing
20:11 Conclusion

Tags : Economie Banques Crise financière Paradis fiscaux Bourses




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9 réactions à cet article    


  • 1 vote
    perlseb 27 septembre 15:16

    Vidéo intéressante mais titre faux. Le plus grand vol de l’histoire est l’invention de la monnaie associée à la propriété privée.

    Sans monnaie on revient au troc ? Non, on compte la valeur des biens et services selon le nombre d’heures de travail puisque seul le travail crée de la richesse (capital = accumulation de travail, il faut amortir ce "capital" sur l’ensemble des biens créés (comme sa maintenance), puisque ne l’oublions pas, un capital sans travailleurs ne fait que perdre de la valeur et non en rapporter "magiquement").

    D’ailleurs la vidéo commence bien (ou mal) en montrant clairement que la valeur des biens n’est pas vraiment connue (expert corrompu). Mais c’est le cas de tout ce que l’on achète : la publicité, les emballages etc... sont toujours là pour nous tromper sur la "valeur" des biens mais comme la monnaie n’a aucune valeur (on voit bien que ceux qui la gèrent en créent autant qu’ils veulent d’un simple clic avec le "quantitative easing"), donner une valeur monétaire à un objet ou un service qui a réellement couté du temps de travail humain, c’est déjà voler ceux qui ont travaillé.

    Et revenir à l’or ne changerait rien car que ça ne sert à rien de miner de l’or et de construire des coffres pour y mettre de l’or que l’on peut voler (perte de temps considérable pour une absence complète de bien / service rendu). Non, on peut dès aujourd’hui compter les heures de travail et donner la valeur des biens et services de manière exacte avec un temps.

    Mais évidemment, si on comptait tout en heure de travail, on s’apercevrait immédiatement que certaines personnes possèdent des milliers (millions ?) de vies de travail accumulées quand d’autres travaillent en moyenne 3 ou 4 fois plus que leur propre consommation (révolution immédiate). Alors gardons la monnaie et que surtout rien ne change. Compter tout dans une unité qui ne représente absolument rien est bien le plus grand vol de l’histoire, mais difficile d’y renoncer quand on a la foi (et qu’on espère secrètement qu’un jour on pourra peut-être vivre très bien de manière légale... sans travailler, finalement le vol institué est plein d’espoir quand on a une mentalité d’esclavagiste).


    • vote
      Zolko Zolko 27 septembre 21:59

      @perlseb : on entend souvent cette proposition de temps = argent, et de comptabiliser la valeur des choses en temps de travail. Mais ça ne marcherait pas pour une raison très simple : il y a des gens qui travaillent mieux et plus vite que d’autres, et si on introduisait vraiment le temps comme monnaie on créerait des travailleurs feignants qui feront semblant de travailler.

      On peut le voir dans se propre vie d’ailleurs : si je vais au restaurant, je veux payer sur la qualité du plat que je mange, pas le temps qu’a passé le cuisinier à le réaliser.

      Si j’ai une fuite d’eau, ce qui m’importe c’est que la fuite soit réparée le plus vite possible, et je serai prêt à payer plus cher pour un plombier plus rapide, donc l’exact inverse de votre théorie.


    • vote
      perlseb 28 septembre 14:51

      @Zolko
      Vous n’avez pas réellement réfléchi au problème. Il est évident que certaines personnes sont plus douées et plus rapides que les autres. Et bien qu’on les "paye mieux à l’heure" (qu’elles perçoivent par exemple 1h20 pour 1h si c’est effectivement l’équivalent de 1h20 qu’elles ont fait en 1h). Pour moi, temps de travail = tâche à accomplir de manière "raisonnable". Il ne s’agit pas d’attraper des troubles musculosquelettiques avec des cadences infernales (ce qui est parfois le cas dans notre système pour ceux qui travaillent à la chaîne). Il ne s’agit pas non plus de bâcler un travail pour essayer de "gagner plus".

      Évidemment que tout ne se mesure pas de manière précise, comme le travail intellectuel. Mais il faut former des gens responsables avant tout, et ça ne peut pas être le cas dans un système où le vol est la règle.

      Donc un système basé sur l’heure de travail est avant tout un système où la responsabilité est récompensée fortement. Car ceux qui ne veulent pas jouer le jeu (ne font rien dès que les autres ont le dos tourné, ou bâcle le travail) n’ont pas à prétendre à quoi que ce soit. Soit on les surveille et ils faut rémunérer leur surveillant à leurs dépends, soit ils vivent hors de la société si c’est finalement leur souhait (vouloir profiter des autres sans rien faire n’est pas très sociable).

      Dans notre société, l’exclusion que l’on propose est bien pire. Il y a des gens de bonnes volonté, qui sont sérieux, avec des diplômes : on les laisse sur la touche, car il n’y a pas d’"argent" dans les entreprises pour les embaucher. C’est juste anti-économique de se priver de personnes valides et parfois très responsables.

      Et la responsabilité est à la base de tout système qui recherche la liberté des personnes : on ne peut pas laisser libre les criminels. Et bien c’est pareil avec les tire-au-flanc, on ne peut pas leur faire confiance dans le travail. Mais je suis persuadé que les gens intègreraient très vite l’idée de responsabilité.
      Notre société hiérarchique cultive au contraire l’obéissance qu’on peut considérer comme une absence complète de responsabilité, ce qui amène aux pires horreurs régulièrement (le nazisme était avant tout un problème d’obéissance).

      Ensuite, je pense qu’il faut proposer l’heure de travail comme monnaie pour tous les besoins essentiels pour s’assurer que chacun mange à sa faim, ait un toit décent et de quoi se distraire un minimum. Pour ce qui est du luxe, des choses non indispensables, ma foi, si certains veulent travailler plus (voire beaucoup plus) pour aller voir des spectacles ou aller au restaurant, où est le problème. Ce que je n’accepte pas c’est que des gens de bonne volonté puissent être mis à l’écart, ou n’ait même pas de quoi vivre décemment avec un travail à plein temps. Nous vivons une période esclavagiste qui ne dit pas son nom car les gens font parfois un travail qui ne répond pas à leurs besoins essentiels (qui sont parfois faibles), par exemple, ils travaillent dans l’industrie du luxe, alors qu’ils veulent simplement manger à leur faim, être correctement logés et pouvoir s’occuper de leurs enfants normalement. Mais s’ils ne sont pas obéissants, le simple fait de perdre son emploi et les besoins essentiels ne sont pas du tout garantis. Alors pourquoi ? Parce qu’assurer les besoins essentiels de tout le monde représente en fait très peu d’heures de travail et donc très peu de personnes à temps plein.
      Dans un système horaire, celui qui ne recherche que ses besoins essentiels doit travailler beaucoup moins qu’une personne qui veut mener grand train. Mais nous n’avons absolument pas ce choix aujourd’hui. Et même un travail à temps plein n’assure rien du tout aujourd’hui.

      Et je rajouterai également que pour assurer les besoins essentiels, il n’y a nullement besoin d’être un génie. Donc l’élitisme ne devrait jamais rentrer en ligne de compte (gagner beaucoup plus qu’un autre) quand on ne recherche finalement qu’une vie normale et décente.

      La première règle d’une société civilisée doit être de ne pas empêcher les gens de satisfaire leur besoins essentiels. Hors notre société place la propriété privée avant cette règle, ce qui empêcher légalement certaines personnes de subvenir à leurs besoins (en travaillant, elles violeraient la propriété d’une autre personne). Une fois ces besoins essentiels satisfaits pour tout le monde, on peut faire ce que l’on veut (inventer une monnaie papier pour les besoins futiles), tant que la première règle (indispensable pour la liberté) n’est pas violée.


    • 1 vote
      perlseb 28 septembre 15:24

      @Zolko
      Pour répondre précisément à votre dernière remarque (fuite d’eau), je considère qu’avoir l’eau dans son logement fait partie des besoins essentiels. Mais je ne considère pas que posséder une maison soit essentiel, ni même qu’une maison doive avoir un propriétaire.
      En gros, si une société assure les besoins essentiels à tout le monde, ça veut dire que chacun possède l’équivalent d’un foyer décent. Mais pourquoi posséder particulièrement une maison, on peut posséder une toute petite fraction de l’ensemble des maisons de France. On le voit avec les catastrophes naturelles, la propriété privée ne peut pas exister sans assurance collective. Donc si votre maison n’est plus habitable, vous devriez pouvoir être logé immédiatement dans une autre maison décente. Effectivement, pour permettre à chacun d’être logé décemment, il faut toujours avoir un surplus de maisons libres en cas de problème. Il y aurait beaucoup d’avantages : une mobilité complète sans avoir de frais de mutation (actes notariés), aucune perte de temps avec des assurances ou l’état pour savoir qui va payer en cas de catastrophe (travail de bureau, paperasse, parfaitement inutile au passage), inutile de faire des gros travaux dans des maisons occupées (les maisons les plus décentes sont toujours celles occupées).
      Et ça n’enlève rien à la possibilité de rester toujours dans SA maison si on veut (et si la nature le permet : pas de catastrophes) : on peut faire des travaux chez soi, un état des lieux avant et après vient compenser le travail (ou les destructions) dont on est responsable.

      La propriété privée est un fardeau et on ne se rend même pas compte du nombre incalculable d’emplois qui sont nécessaires pour la gérer (qu’on pourrait qualifier d’administrations privées de la propriété privée, tout comme l’argent a ses administrations privées : banques, bourses, paye, compta...). Bref, notre système est loin d’être efficace mais le but n’est pas d’être efficace, le but réel est la hiérarchie.


    • vote
      Zolko Zolko 28 septembre 23:37

      @perlseb : vous volez le communisme quoi. Ca a déja été tenté et ça ne marche pas, faites-vous une raison. 


    • 1 vote
      chat maigre chat maigre 29 septembre 00:33

      @Zolko

      autrefois des gens devaient dire un peu pareil !!

      vous voulez quoi, la démocratie. Ça a déjà été tenté, mais la monarchie ça marche très bien smiley


    • vote
      perlseb 29 septembre 13:06

      @Zolko
      Il y a de bonnes idées dans l’idéologie communiste (il faut rappeler quand même que dans l’application très imparfaite de cette idéologie, il n’y avait pas de chômage, ni de prostitution). Maintenant, je ne cherche à imposer rien à personne. Mais la propriété privée est à la base de toute la misère. Quand un SDF ne trouve pas de travail ("parce’ que la monnaie manque dans les rouages"), et bien on lui interdit de cultiver un lopin de terre ou de réparer une maison qui s’écroule, parce que rien ne lui appartient, il est donc obligé d’accepter sa condition même si en toute logique, il peut s’en sortir.
      Quel est ce système qui prône la propriété privée comme une avancée s’il n’est pas capable de permettre aux gens aptes de manger et de se loger décemment ?
      Est-ce un système efficace, est-ce que la monnaie et la propriété privée répondent à ce problème simple des besoins essentiels ? Non, pas du tout, ce sont ces 2 éléments qui permettent justement d’accepter l’exclusion de quelqu’un d’apte, qui permettent d’accepter l’inacceptable parce que vous comprenez, c’est ça l’économie. Il y a des pauvres et des mendiants et puis, il y a des milliardaires qui méritent évidemment tout ce qu’ils ont puisqu’ils sont à la base de la création de richesse (sans blague !).

      Je propose de mettre le travail au centre du système économique puisque les investissements sont du travail, la production c’est du travail, et en travaillant en équipe, l’homme peut réaliser des choses qui le dépassent individuellement.
      Et si un système permet à des gens aptes au travail d’être exclus, je pense qu’il faut en changer. Je ne considère pas le travail comme une fin en soi, mais la nourriture ne tombe pas toute seule dans la bouche, il faut faire des efforts pour être à l’abri du froid, du vent, de l’humidité. Donc pourquoi le système nous interdit (dans la situation d’exclusion), de faire ces efforts ?

      Si vous avez mieux, je prends. Je crois en le moins de choses possibles pour penser hors du bocal (la monnaie et la propriété privée, je n’y crois pas du tout) je crois au travail et à l’usufruit. Ce que je vois, c’est un monde où on habitue les gens à l’inacceptable sous couvert de non-compétence économique. On est prêt pour une nouvelle période d’atrocités (qui a peut-être déjà commencé). C’est ce qui se passe quand on accepte l’inacceptable. Et après les atrocités, on remettra quelques compteurs à zéro, tout en gardant le système qui aura conduit à ces atrocités. Je crois qu’on a les moyens de faire mieux (disons pour 90% d’entre nous qui ne profitent pas vraiment de ce système) et d’éviter ce qu’une minorité dégénérée nous propose.


    • vote
      perlseb 29 septembre 15:30

      @Zolko
      Réponse courte : le capitalisme ne marche pas non plus. Les chômeurs, parfois très diplômés, en sont la preuve et les travailleurs qui dorment dans leur voiture également.


    • 3 votes
      Garibaldi2 28 septembre 08:09

      Je n’ai regardé que quelques minutes de cette vidéo. Si vous voulez comprendre la crise des subprimes (la vidéo commence par elle), regardez tout simplement le film US ’’The Big Short’’ en français ’’Le Casse du siècle’’. Vous pouvez aussi regarder, sur la crise des subprimes, le film US ’’Margin Call" (appel de marge). Ce sont 2 films passionnants et très bien faits. Ils devraient être montrés à nos élèves de terminale qui préparent leur bac. Perso je me suis régalé à les visionner.

      https://en.wikipedia.org/wiki/The_Big_Short_(film)

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Margin_Call

      Pour rappel, Christine Lagarde était alors ministre de l’économie. Voici un florilège de ses déclarations recensées par ’’20 minutes’’

      https://www.20minutes.fr/economie/257610-20080929-crise-financiere-christine-lagarde-an-methode-coue

      17 août 2007, conférence de presse

      « L’économie française repose sur des fondamentaux qui sont solides [...] Je ne conçois pas aujourd’hui de contamination à l’économie mondiale »


      17 août 2007, dans « Le Parisien »

      « Ce n’est pas un krach [...] Nous assistons aujourd’hui à un ajustement [...] une correction financière, certes brutale mais prévisible »


      5 novembre 2007 sur « Europe 1 »

      « La crise de l’immobilier et la crise financière ne semblent pas avoir d’effet sur l’économie réelle américaine. Il n’y a pas de raisons de penser qu’on aura un effet sur l’économie réelle française »


      18 décembre 2007, sur « France-Inter »

      « Nous aurons certainement des effets collatéraux, à mon sens mesurés. [Il est] largement excessif de conclure que nous sommes à la veille d’une grande crise économique »


      22 janvier 2008, sur « Europe 1 »

      « Un krach. Il faut éviter les mots spectres, les mots angoisse comme ça [...] Je crois qu’on a observé une correction brutale sur les marchés asiatiques, européens dans la foulée »


      10 février 2008, au G7 au Japon

      « Nous ne prévoyons pas de récession dans le cas de l’Europe »


      11 février 2008, dans « Le Figaro »

      « Si les États-Unis devaient éviter la récession, leur croissance sera toutefois très faible. L’Europe sera elle aussi touchée ».


      26 mars 2008, conférence de presse

      « L’environnement international est difficile […] La volatilité actuelle des taux de change et le niveau du dollar sont un risque pour notre croissance »


      1er juillet 2008, dans « Le Figaro »

      A l’orée de la présidence française de l’UE, Lagarde veut rester comme le ministre français ayant permis à l’Europe « d’éviter la crise financière d’après »


      15 septembre 2008, sur « Europe 1 »

      « L’ensemble des autorités bancaires, le Trésor, les banques centrales se sont concertées pendant plusieurs jours, les mécanismes sont en place, il n’y a pas panique à bord »


      16 septembre 2008, conférence de presse

      « [La crise aura] des effets sur l’emploi et sur le chômage [pour l’heure] ni avérés ni chiffrables »


      20 septembre 2008, conférence de presse

      « Le gros risque systémique qui était craint par les places financières et qui les a amenées à beaucoup baisser au cours des derniers jours est derrière nous »


      21 septembre 2008 sur « Europe 1 »

      « Je ne suis pas euphorique, pas plus que je n’étais catastrophiste […] La crise est loin d’être finie »


      Par la suite, elle sera, de 2011 à 2019, Directrice Générale du FMI. Sa rémunération de 380 989 euros par an ne sera pas assujetti à l’impôt sur le revenu !

      https://www.toutsurmesfinances.com/impots/exoneration-d-impots-pour-le-salaire-annuel-de-380-989-euros-de-christine-lagarde-au-fmi.html


      Elle est actuellement présidente de la BCE et je me demande si ce poste ne lui permet pas également de ne pas payer d’impôt sur sa rémunération ?





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