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La dette expliquée par un vrai Gaullien : Pierre-Yves Rougeyron

Entretien avec Pierre-Yves Rougeyron sur son livre "Enquête sur la loi du 3 janvier 1973", aux éditions Jardins du livre.

 

Tags : Economie Dette Etienne Chouard




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19 réactions à cet article    


  • 7 votes
    maQiavel machiavel1983 10 mai 2013 15:17

    D’ accord, je commence à y voir un peu plus clair sur la polémique de la loi de 1973. Etienne Chouard et André-Jacques Holbecq sont allé un peu trop vite là-dessus (Etienne Chouard d’ ailleurs le reconnait et a révisé sa position ).

    Cependant, ils ont quand même informé l’opinion publique sur cette loi et pour ça ils doivent en être remerciés.

    Pour le reste, les Jean Robin et autres qui pensent que cette loi n’a aucun impact devraient écouter Pierre-Yves Rougeyron. Son bouquin doit être très intéressant pour approfondir le sujet, à lire …


    • 7 votes
      Gabriel Gabriel 10 mai 2013 15:49

      J’avoue moi même connaitre la supercherie de la dette via Etienne Chouard qui lui l’a connue je crois via Frederic Lordon.

      D’ailleurs un peu pleutre le Lordon, face à Taddeï il aurai pu simplifier son explication comme le fait Chouard, au lieu d’emprunter des termes particuliers...

      Ah si seulement ce brillant jeune homme pouvait passer à la télé à une heure de grande écoute. 
      Genre "on est pas coucher" face à un mondialiste du genre Attali et de préférence en Direct ! 




    • 2 votes
      maQiavel machiavel1983 10 mai 2013 16:40

      T’auras plus de chance de voir Jean Sarkozy à la télé… smiley

      Quant à Attali, il ne faut pas le sous estimer , ses réflexions sont souvent bien construite et ses critiques visent souvent juste , c’ est au niveau des solutions qu’ il faut le coincer mais ce n’ est pas si simple , par exemple quand il dit que la finance internationale est dérégulée et qu’ il faut absolument une structure politique supra –nationale pour remettre de l’ ordre, fondamentalement il a raison mais bon , le fait est qu’ il vous sort que cette structure ,ce doit être le gouvernement mondial …


    • 1 vote
      babs 11 mai 2013 11:52

      machiavel,
      "D’ accord, je commence à y voir un peu plus clair sur la polémique de la loi de 1973"
      voila un grand stratege ...
      cool, on avance ...


    • 2 votes
      maQiavel machiavel1983 11 mai 2013 14:00

      Hein ???

      Tu insinues que toi tu as tout compris à cette loi depuis longtemps ? Si c’ est le cas ,content pour toi mais vois tu ce n’ est pas mon cas , éclaire nous un peu là dessus , fais des vidéos comme le mec de la vidéo ou écris des articles pour que les idiots comme moi y voient un peu plus clair ...

    • vote
      babs 12 mai 2013 14:31

      ca prendrait trop de temps, et je n’ai pas l’habitude de faire des grands pavés ...
      mon argument ressemble a ca :
      c’est ton doigt, c’est a toi a le sortir ...
      j’insinue que tu fais des grandes et longues phrases, mais qu’il te faut 150 lignes pour comprendre ...
      ni voit aucune animosité, sinon, je ne me permettrai pas de faire la remarque ...
      qui aime bien, "charrie" bien ...


    • 1 vote
      maQiavel machiavel1983 12 mai 2013 14:57

      Me sortir le doigt, c’est ce que je fais c’ est pourquoi je dis qu’il faudrait lire le bouquin de ce gars.

      Pour le reste, je constate que des pointures comme André-Jacques Holbecq qui a écrit un livre sur la dette publique, et qui a fait connaitre cette loi au grand public ( avec Etienne Chouard etc ) a pu se tromper , je suis étonné que vous autres n’ ayez pas besoin de vous sortir les doigts parce que vous avez déjà tout compris … mais bon vous êtes sans doute trop fort !


    • vote
      babs 13 mai 2013 14:12

      trop fort ?
      il suffit de se renseigner ... et c’est pas compliqué ...
      ne t’inquiète pas la route est longue !
      plus tu en apprends, moins tu en sais ...
      ca, c’est une constante ...
      trop fort ... ??? Hugo Chavez était trop fort !!! je ne suis, tu peux me tutoyer, qu’un homme ...
      homme qui a ouvert l’œil ...


    • 2 votes
      maQiavel machiavel1983 10 mai 2013 17:20

      Donc la banque Rothschild n’a pas grands chose avoir avec cette loi , « petite banque qui n’a aucun intérêt à la dette d’Etat » selon lui … intéressant, en tous cas pour éclaircir tout ça, il faudrait vraiment lire son bouquin. A creuser …


      • 3 votes
        stabilob0ss stabilob0ss 11 mai 2013 01:15

        Donc, donc, creuse, creuse


      • 1 vote
        maQiavel machiavel1983 11 mai 2013 14:03

        Pas de souci , on sera ensemble si j’ arrive à toucher le fond !


      • 4 votes
        perlseb 10 mai 2013 21:29

        Discours un peu trop littéraire à mon goût, c’est-à-dire rendu bien trop complexe.
         
        La réalité est assez simple. Pourquoi une "élite" française francophobe ? Il suffit de prendre un livre d’histoire. La France est un pays où le peuple s’est maintes fois soulevé : 1789, 1830, 1848, 1871 (en se faisant embobiné à chaque fois, évidemment)... C’est un pays à tradition de vraie gauche et il bénéficiait d’une influence certaine (le Français était encore la langue officielle jusqu’au milieu de 20ème siècle : une guerre n’avait pas suffit pour le supplanter).
         
        Quand on fait partie de la haute bourgeoisie (fils à papa dans le Cognac pour Monnet, par exemple), croyez-vous qu’on se retrouve dans le slogan "liberté , EGALITE, FRATERNITE", c’est vraiment répugnant ! Même si on peut afficher sa richesse sans trop de risque, on n’en est pas admiré pour autant, beaucoup trouvant même une forme d’injustice derrière ces inégalités, là où d’autres cultures plus soumises pensent que le mérite et le travail auront fait la différence.
         
        Bref, la loi de 1973, l’Europe, tout cela n’est qu’une lutte de classes où l’on cherche toujours à broyer les pays un peu trop à gauche (lorsque Staline à accepter de laisser la Grèce au camp occidental, ce pays, très orienté à gauche, qui recommançait à vivre l’autogestion avec succès, a été sévèrement réprimé et on a instauré la dictature des colonels).
         
        On arrive donc au moment fatidique, celui où l’on va pouvoir saigner ce peuple maudit, celui où on va pouvoir le dresser, par le chômage et la misère, par la privatisation intégrale. Ce pays qui se trouvait, au niveau du système économique, entre les Etats-Unis et l’URSS et qui entretenait, diplomatiquement parlant, de bonnes relations avec ces 2 pays à la fois. Demain, comme les Grecs aujourd’hui, les enfants français partiront à l’école sans avoir mangé correctement : c’est comme ça qu’on devient plus compétitif.


        • 1 vote
          ffi 11 mai 2013 01:08

          Ce n’est pas un problème de lutte des classes.
          Les grandes fortunes se font sur des circonstances favorables (ex Soros qui devient milliardaire en quelques jours, ou l’étudiant Bill Gates à qui l’on demande de développer un système d’exploitation, ou Rotheshild qui profite d’un crach à Londres), mais quasiment jamais sur un travail industrieux qui serait extorqué par des "bourgeois".
           
          L’intelligence de l’élite qui s’est dégagée depuis le XVIIIème siècle, plutôt anglophile, fut de créer des structures politique aptes à coopter tous ceux qui font fortune et ainsi les insérer dans un réseau de pouvoir à vocation mondiale. La French American Fondation (à laquelle appartenait Hollande) en est un exemple parmi beaucoup d’autres. C’est une pure pratique de prise du pouvoir. Cela n’a rien à voir avec une lutte des classes. Tout État, s’il veut prospérer, doit pouvoir insérer dans son système politique les grandes fortunes qui se font en son sein.
           
          La République ne sait pas faire cela.
          Ses soutiens sont donc maigres et ses élites lorgnent vers ailleurs.


        • 2 votes
          perlseb 11 mai 2013 14:05

          @ ffi
           
          Vous êtes juste convaincu par le capitalisme : pour investir, il faut des fonds, donc des riches.
           
          Pour moi, pour investir, il faut un collectif qui va s’atteler à une tâche (les grands projets français de l’après-guerre était de cette veine : l’argent pouvait être créé comme on imprime n’importe quel papier, les riches ne servaient donc à rien). D’ailleurs, ce n’est pas l’argent qui intéresse directement ceux qui travaillent. Tant que la tâche est un investissement (qu’elle n’est pas rentable), ils ont besoin d’être supporté par la collectivité productive pendant cet investissement (nourris, logés, divertis, ...). Passer par la propriété privée et l’argent ne change rien aux flux finaux : les travailleurs investissent, ils s’auto-alimentent, s’auto-logent, etc... La case propriété privée / argent permet d’éviter que ces travailleurs décident eux-mêmes ce sur quoi ils vont investir. Comme je suis pour l’investissement démocratique (votes par internet par exemple pour savoir ce que l’on décide de produire à l’avenir, de maintenir ou de détruire...), je considère que les riches sont une nuisance (abus de pouvoir).
           
          Pas de partis, pas de chef : des gens libres parce qu’égaux sur les décisions cruciales (c’est-à-dire acteurs de leur vie et de leur futur). On pourrait appeler ça l’auto-gestion coopérative.
           
          Le capitalisme est une lutte de classes où ceux qui possédent gagnent forcément. Laissez lui les coudées franches et on revient à un système de castes digne de l’ancien régime (sans règle (libéralisme), il se satisfait complètement des conditions de travail du Bangladesh où les gens meurent sur leur lieu d’exploitation).


        • vote
          ffi 11 mai 2013 23:02

          A vrai dire, c’est plutôt l’analyse marxiste qui ne me convainc pas.. L’accumulation de richesse y est conçu comme l’extorsion du travail des salariés. Or rien ne montre cela dans l’histoire, les grandes fortunes ne se jamais faites comme cela, elles se sont faites pour ceux qui détiennent quelque chose dont la demande s’étend subitement : les fortunes sont des questions de circonstances, fruits de situations privilégiées qui émergent régulièrement dans l’humanité, au détour de son évolution séculaire.
           
          Il est donc illusoire d’éradiquer les grandes fortunes, qui sont liées aux transitions économiques d’une société. Par exemple, les membres de la Nomenklatura soviétique ont accumulé des fortunes considérables (j’avais entendu parlé de compte en Suisse à 800 millions d’Euros pour Lenine).
           
          Le niveau de fortune n’est pas une classe, mais c’est un état. Cet état fortuné exige des privilèges, au sens étymologique du terme, c’est-à-dire des lois à titre privé. En effet, pour quelqu’un disposant d’une fortune considérable, il convient de faire des lois particulières..
           
          L’idée est que celui qui est en état de fortune a de fait beaucoup plus de droit que les autres du fait de sa fortune, et qu’il pourrait en abuser (la détention d’argent est un droit d’avoir). Or, par la nécessité d’équilibre social, il faut équilibrer droits et devoir. Par conséquent, celui qui a une très grande fortune doit être pensé comme ayant plus de devoir que celui qui n’en a pas, c’est ainsi qu’il convient de procéder au niveau du droit. Celui-ci a donc droit de jouir de sa fortune, mais à l’unique condition d’en user dans le sens du Bien Commun. Sinon, il doit en être déchu.
           
          Donc le privilège de la fortune doit être reconnu, car c’est de cette reconnaissance qui permet d’y apposer la nécessité d’un devoir plus grand pour la communauté.
           
          Evidemment, la France, avec son universalisme législatif, mettant au même plan le misérable comme le plus fortuné, alors qu’ils sont de fait dans des situations totalement différentes, n’est pas capable d’orienter ces élites fortunées au service du Bien Commun.
           
          En revanche, ceci est fait systématiquement par les Anglo-Saxons : tout ceux qui réussissent sont intégrés à leur système de gouvernance. Ceci est vrai, y compris pour les élites françaises (Par ex : Bernard Arnaud fut conseiller auprès de Tony Blair).
           
          Bref, l’idéologie marxiste est totalement utopiste, à tel point que même en Union soviétique, elle n’a jamais été appliquée.
           
          La création monétaire ne fait pas tout. Notamment, elle n’empêchera pas de grandes fortunes de se créer. Donc il convient de savoir que faire de ces grandes fortunes, de leur donner une certaine place qui soit compatible avec le Bien Commun.


        • 1 vote
          perlseb 12 mai 2013 16:20

          Malheureusement, vous analysez assez mal la façon dont les nouvelles fortunes se créent. Je crois que si on supprime tous les systèmes pyramidaux et les asservissements liés, il n’y aurait plus aucune fortune possible. Il y aurait des gens aisés, certes, des travailleurs indépendants sérieux et très compétents en l’occurrence. Mais rien d’assimilable à des fortunes : pour cela, une pyramide est obligatoire.
           
          Encore une fois, si vous pensez que l’emploi existe grâce aux fortunes (investisseurs qui prennent des risquent inouïs si l’on réfléchit à ce qui leur reste dans le cas où ça casse ! : non, ils ne seront pas SDF) il est assez difficile de discuter. Soit on peut se sortir du schéma actuel (capitalisme) et des rares schémas alternatifs qui ont fait parler d’eux, soit il n’y a effectivement aucune alternative : nous devons être plus compétitif. Nous allons donc travailler plus pour la même chose, voire moins, mais comme personne ne pourra acheter la production, la déflation nous appauvrira encore plus. Il faudra être encore plus compétitif pour survivre. L’amusant dans tout cela, c’est que la technique actuelle nous permettrait de vivre tranquillement en travaillant 5 à 10 h par semaine pour se nourrir, se loger et se distraire de façon raisonalble. Avec le capitalisme, la moitié de la population sera exclue du travail et l’autre vivra dans la peur de le devenir (si l’on néglige les ultra-riches) : c’est un merveilleux projet de société.
           
          Quant au communisme, il ne peut pas être appliqué avec des animaux, il faut en tenir compte : il faut une certaine sagesse pour ne pas courir après la possession de tout ce qui vous entoure mais au contraire se satisfaire pleinement du droit d’utilisation avec respect. Donc oui, le communisme, il faut l’oublier actuellement. Peut-être quand l’homme aura évolué, mais je crois qu’il régresse.


        • 10 votes
          Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 11 mai 2013 04:45

          Dis-moi qui sont tes ennemis, je te dirai qui tu es. 


          En appliquant cet adage, je cherche à en savoir plus sur Pierre-Yves Rougeyron, en portant attention à tous ceux qui disent du mal de lui. C’est toujours très instructif.

          Et je tombe sur ça. 

          Et la tentative misérable de médire sans avoir rien à dire saute au yeux : les ennemis de Pierre-Yves Rougeyron sont des cons. Ce qui confirme ce que je pensais déjà en écoutant ses interventions : ce gars est un chercheur de vérité érudit et intègre. 

          Merci pour cet excellent entretien. 

          • 2 votes
            rgbfr rgbfr 12 mai 2013 01:14

            La vidéo est privée ou bloquée.. J’ai eu le temps de la voir mais pas mes contacts..
            D’ailleurs sur E&R, l’article lui étant consacrée a été supprimé.
            http://www.egaliteetreconciliation.fr/Entretien-avec-Pierre-Yves-Rougeyron-17891.html
            Des infos ?


            • vote
              Gabriel Gabriel 14 mai 2013 21:12

              Le lien à jour, http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=urtQ0XnHMg8# !

              Savez vous comment mettre à jour un article ? 
              Merci d’avance.


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