La finance ne stimule pas la croissance
Xerfi Canal a reçu Jézabel Couppey-Soubeyran, maître de conférences à l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, conseillère scientifique au Conseil d'Analyse Economique
Tags : Banques Finance Croissance
4 réactions à cet article
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La différence entre la finance des trente glorieuse et l’actuelle, est que celle ci opère à partir du cumul des thésaurisations des fonds de pensions, alors que la monnaie est faite pour s’échanger, non pour dormir sous l’oreiller...
Ce cumul, la finance se permet de l’investir dans la pub multinationale qui envahit tous les autres supports alors que cet outil civil et populaire qu’est l’internet et déjà financé par l’abonné.
Vous parlez d’une réforme future du secteur bancaire, encore faut il qi’il y ait encore un Etat, ce que l’Union européenne tente d’absoudre...
Afin de réduire la banque à un simple ordinateur distributeur générant une simple maintenance de fonctionnement, et ainsi de libérer le net de tous ces parasites couteux, il est temps de prôner la Démocratie numérique civile en ligne...-
Qu’est un économiste qui ignore l’action de l’amas capitalistique sur l’économie réelle ?
Ne ne sait-il pas que cet amas capitalistique, qui représente plus de 6,6 fois le PIB mondial, ponctionne 10 % de son amas sur le PIB mondial ?
Ne soyez pas dupes, ils le savent parfaitement.
Mais tant ceux qui sont titulaires d’une chaire et/ou de quelque reconnaissance que ce soit en économie seront inféodés à leurs carrières et.ou à leurs ’ employeurs ’, ils n’en parleront pas.
L’enjeu est le renforcement ?
Non, la seule possibilité est la dissociation des banques de dépôts de leurs soeurs siamoises financières.
La seule possibilité est d’interdire quelque forme que ce soit de spéculation.
Pour conclure, je fais un copié collé d’une partie d’un précédent commentaire :1
On commence par séparer réellement les banques dites d’affaires de banques dites de ’ dépôts ’.
Autrement dit, plus de liaison financière entre les investissements des épargnants et leurs ’ comptes courants ’
Si tu veux ’ investir ’ tes éconocroques, tu transfères tes éconocroques dans une banque d’affaires, et là, ce seront les règles de la finance qui prévaudront.
Plus de garantie de l’état lorsqu’une too-big-to-fail fail-tout-de-même...
2
Dénonciation des dettes publiques.
Autant concernant celles qui ont financé des défiscalisations pour les 1% que pour les entreprises...
Et ce que ce soit pour les états ou pour les collectivités territoriales/locales.
3Abrogation des aides publiques aux entreprises et autres exemptions de charges, quelle qu’elle soient.
4
Création monétaire publique de 3% du PIB.
Autrement dit, plus de 60 milliards d’ Euros rien que pour la France.
5Taxation à 20% de tout achat vente d’action en bourse.
Ben quoi, tu ne raques pas 20% de TVA sur tout ce que tu achètes, toi ?
Ça va calmer vite fait bien fait les ’ marchés ’...Avec ça, on finance les institutions publiques sans aucun problème, tout en obligeant les ’ marchés ’ à ’ investir ’ dans l’économie réelle...
La cerise sur le gâteau ?
Baisse des impôts sur les revenus salariés.
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Salut Démo, tu peux développer ce concept : "amas capitalistique" ? merci .
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Tant mieux puisqu’on doit décroitre. Le problème est plutôt du côté de l’explosion des inégalités et de la pauvreté.
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