Les brevets participent au développement des PME

Interview de Jacques Myard député des Yvelines

La question des brevets n’est pas évidente. En France les brevets sont réels et non en essein comme aux Etats-Unis, c’est une arme d’anti-concurrence !
Il faut faire des efforts dans le dépôt des brevets et favoriser l’innovation. C’est pourquoi, Il est nécessaire de soutenir le tissu économique français et soutenir l’action des pme.
Je crois beaucoup à la prise de participation du Fonds Stratégique d’investissement pour muscler ses PME et à une loi les offres publiques comme le Small Business Act.
J’ajoute, que les PME sont souvent des sous-traitants et doivent répondre à des besoins des groupes et tout cela rejoint l’idée d’une politique industrielle. Avec un objectif d’avoir des champions français et européens qui vont entrainer le système. Il faut que l’Etat mette en œuvre une politique industrielle intelligente pour favoriser la compétition des entreprises, à travers la recherche, l’innovation et l’utilisation de l’intelligence économique.
Il est clair qu’il est nécessaire d’aider les PME pour qu’elles trouvent des ressources et qu’elles puissent tourner la clé des financements Ad-Hoc. On ne doit pas négliger la recherche de ces PME qui doit permettre leur développement et muscler les réseaux dans lesquelles elles travaillent.
Nous sommes à la jonction de l’économie et du politique. C’est pourquoi on fait de l’économique politique, une synergie essentielle pour favoriser le développement économique.
La propriété intellectuelle, est un des atouts du développement d’une entreprise. Un brevet donne un monopole d’exploitation si il est couplé à un brevet européen il permet un développement à long terme de l’entreprise. Le brevet est un départ et par la suite les PME doivent apprendre à gagner des marchés.
Il faut que les entreprises développent une agressivité commerciale pour gagner des marchés !
L’action des grands groupes auprès de leurs sous-traitants n’est pas toujours très claire. D’ailleurs un responsable d’EADS me disait que le groupe finançait lui-même ses sous-traitant non pas par des prises de participations, mais grâce à des crédits pour résister à la crise.
Bertrand TERREUX