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Accueil du site > Actualités > Economie > Les Français deviennent libéraux !

Les Français deviennent libéraux !

Les Français ne croient plus en l’État obèse providence, ils veulent une baisse de la dépense publique et la diminution des impôts.
L’opinion publique est en train de changer, les Français comprennent que l’économie repartira avec l’innovation, la baisse de la dépense publique et une fiscalité moins lourde. Si le modèle français d’État providence marchait, ça se saurait et il n’y aurait pas en France 6 millions de chômeurs, 8 millions de pauvres, 3,2 millions de smicards et 2 millions de RSA.
Mais un pays où 57% du PIB part en dépense publique, qui produit plus de 100 lois tous les ans, où 1/3 du revenu des ménages part en prestations sociales et 47% du salaire brut part en cotisations est un pays très très loin du libéralisme.

 

 

Nicolas Doze.




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48 réactions à cet article    


  • 5 votes
    oliderid oliderid 13 novembre 2014 15:13

    Aux yeux de l’histoire : ils le redeviennent smiley. la France a été une terre de liberté avant de sombrer corps et biens dans le collectivisme.


    • 3 votes
      Erwanet Erwanet 13 novembre 2014 15:22

      Par contre, la France étant le pays le moins libéral (ou plutôt le plus socialiste) de l’OCDE, il y a un sacré chemin à faire pour revenir à la raison, ça risque d’être long. ^^


    • 1 vote
      gerfaut 13 novembre 2014 19:59

      Le problème est plus complexe, c’ est sous De Gaulle que des champions nationaux de l’ économie (grandes surfaces Carrefour, Promodes..., l’ informatique de Bull, le nucléaire, le Plan Calcul, etc) ont été lancés avec des avantages pour les faire grossir plus vite, par exemple les grandes surfaces peuvent payer leurs achats plusieurs mois après. Et ceci au détriment des petits commercants.


      Une fois que ces grands groupes se sont imposés à l’ international, ils cherchent à ne plus payer d’ impôts en France. Elf par exemple. Ou Airbus qui vient d’ ouvrir une usine aux USA pour leur pouvoir leur vendre des avions, car produits là-bas. 

      Donc on fait grossir à coup d’ aides publique des entreprises qui nous trahissent ensuite, pour aussi mieux lutter contre leurs concurrents. L’ Etat défend souvent mal l’ argent des Français. 

      Je crois plutôt au patriotisme économique des entrepreneurs. L’ état doit mettre en place les conditions pour qu’ ils entreprennent plus facilement.

    • 1 vote
      scalino scalino 13 novembre 2014 20:17

      Quand vous comprendrez un jour que la vrai liberté est accompagné de devoir vous tomberez de haut.

      Votre définition de la liberté n’est que du pur égoisme et quand votre monde revez sera mis en place vous pleurerez le jour ou personne ne viendra vous aidez .

    • 4 votes
      oliderid oliderid 13 novembre 2014 20:48

      Et la votre n’est que cupidité. Vous n’imaginez votre avenir qu’en dévalisant votre voisin. forcez les gens à vous suivre via la contrainte de l’état ça n’est en rien de la solidarité. La solidarité implique un consentement. Et votre n’état n’en a rien à fiche. 


    • 1 vote
      lupus lupus 13 novembre 2014 21:34

      attention ceci est un fait pas une fiction : le 16/12/2012 "le parti libéral démocrate au japon veut redresser le pays et le futur probable Premier ministre, Shinzo Abe, qui pourrait prendre ses fonctions le 26 décembre, veut tenter de redresser le pays". (en faisant du socialisme)

      "Le programme du PLD reste favorable au nucléaire, malgré les débats nés de l’accident nucléaire de Fukushima en mars 2011. Il préconise une politique monétaire très accommodante associée à des dépenses budgétaires élevées, afin de lutter contre la déflation qui frappe le Japon, entré dans sa quatrième récession depuis 2000.

      Le PLD veut doper la troisième puissance économique mondiale et mettre une pression accrue sur la banque centrale du Japon pour qu’elle ouvre les vannes".

      aujourd’hui il y a deux domaines dans lesquels l’Abénomie, religion économique démocratiquement élue par le Japon, semble avoir réussi : créer de l’inflation sans augmenter les salaires, et donc diminuer les revenus réels, et dévaluer le yen de 25%, faisant ainsi disparaître un quart de la richesse des Japonais sans le leur dire directement. Le Premier ministre Shinzo Abe mérite toute notre admiration pour ces grands accomplissements.

      les français deviennent libéraux (au sens BFM) voyez ce qui nous guette smiley


    • 2 votes
      scalino scalino 13 novembre 2014 22:00

      Cupidité ce mot vous va mieux que a moi quad on me demande d’aider je ne demande rien en retour (dur a comprendre pour quelqu’un qui voit les relations humaines que des échanges commerciaux) mais vous qui etes libertarien vous avez meme pas conscience que en prenant le libéralisme de BFMtv vous faite le jeu des vrais cupides ceux qui pleurent parceque l’état leur prends trop et qui ne peuvent pas s’acheter leur 4eme porsche a cause de ça smiley


    • 2 votes
      oliderid oliderid 13 novembre 2014 23:19

      Ca j’avoue que je ne comprendrais jamais. Comment peut-on dire qu’on homme est cupide quand il veut juste garder le fruit de son travail et qu’il ne l’est pas quand il convoite comme vous ouvertement le fruit du travail d’un autre ! 

      Evidemment que vous attendez quelque chose. Vous attendez que tout monde épouse de gré ou de force votre société ou l’état vient piocher joyeusement au nom d’une soit disante solidarité dans la poche des autres. Et grâce ces revenus fruit de rapine que vous considérez comme des droits, vous êtes arrivé à vous convaincre que vous n’attendez rien en retour puisque ce retour vous l’avez déjà

      L’état n’organise en rien la solidarité, elle implique un consentement. Défoncer les portes des désargentés pour mettre en vente publique leurs bien n’est pas de la solidairté. la caricature bureaucratique qu’il en a fait s’appelle de la redistribution.


    • vote
      scalino scalino 14 novembre 2014 00:21

      Comme vos idoles libérales font leurs beurres sur le travail de leurs employés la différence c’est que avec un état cela se selon des règles là ou quand les multinationales regneront (vivi vous faites leurs jeux toutes les mesures que vous applaudissez les renforce eux et pas le petit artisan du coin ) vous plaignez pas si elle ne suivent plus aucune règles .


      On a besoin de loi car l’homme est un loup pour l’homme et profite de tout les vides juridiques si on avait pas besoin de rattraper les conneries des autres et tous le monde avaient du bon sens alors pas besoin d’état ni de loi .


    • 2 votes
      oliderid oliderid 14 novembre 2014 00:41

      La différence entre l’état et tout autre organisation de la société, c’est que l’état à le monopole de la violence. Elle est la seule organisation dans la société à pouvoir vous agresser.

      La chose la plus importante ne sont pas les lois (l’histoire est remplie de systèmes légaux d’une violence et d’une cruauté inouie), on a surtout besoin de Droits. Ces droits dits naturels et qui composent les droits de l’homme et du citoyen. Le fondement de la société occidentale moderne. Maintenant que vos droits se fassent respecter par un état sans problème mais ne jamais oublier que l’état est aussi un prédateur en puissance.

      L’état n’a de réalité que dans les gens qui le composent. Si l’homme est un loup pour l’homme alors on ne devient pas subitement saint le jour ou l’ont met une casquette de fonctionnaire. Ca n’a aucun sens de donner autant de pouvoir à une poignée d’individus sur autant d’autres surtout si ils bénéficent du monopole de la violence.


    • vote
      scalino scalino 14 novembre 2014 00:51

      droit et devoirs 

      si l’état a le monopole de la violence demander vous pourquoi , parceque si il le perd tous le monde peut exercer cette violence .
      les droits on toujours exister ce n’est pas la base de la société occidentale c’est qu’il y est égalité de droits la base ce qui implique une reflexion plus poussé que la votre car c’est cette égalité de droits qui donne naissance a l’état nations que vous décrié tant ce que vous defendez vous dérivera immanquablement de avoir des droits a avoir des privilèges ce qui se passe déjà vu que vous ne repondez pas sur les employeurs qui confique le fruit du travail de leurs employés ou coment définir si ce que la personne touche est juste par rapport au travail fournit 

    • 3 votes
      oliderid oliderid 14 novembre 2014 01:26

      Personne n’oblige un employé à travailler pour un employeur. il y a un contrat librement conssenti par les deux parties. Une somme est entendue en échange de X heures de votre temps par jour. C’est toute la différence avec l’état. L’état s’en fiche royalement de votre accord, si vous refusez de payer vous recevrez la visite de ses gros bras.


      La base de la société occidentale "moderne" est la recconnaissance des droits des individus. Chaque individu de par sa naissance, sa condition d’etre humain à des droits. Sans ces droits il ne peut se réaliser pleinement : subvenir à ses besoin, s’exprimer librement, se déplacer librement etc.

      Votre réflexion "plus poussée" revient invariablement à justifier le pillage du voisin, toujours cette cupidité. Il n’y a strictement aucun sens à donner de plus en plus de pouvoir à la seule organisation qui peut vous agresser. On limite le pouvoir au strict nécessaire afin d’éviter qu’on en abuse.


    • vote
      scalino scalino 14 novembre 2014 01:52

      ho ce que vous préconisez il n’y aura plu besoin de justification pour piller les richesse juste la loi du plus fort ^^


      les lois sont des compromis qui ont été fait entre les gens comme vos précieux contrats d’un individu a un autre et c’est au nom du libéralisme que l’état actuellement détruit tous ces compromis et formentent des contrats sur notre dos sans nous en réferrer alors je redis ce que je dis vous roulez pour l’état traitre en donnant du crédits a cet article et aux analyses de bfmtv
      Et par curiosité vous le definissez comment le strict nécessaire ?

    • 2 votes
      oliderid oliderid 14 novembre 2014 09:31

      Pour les lois certaines oui elles sont le fruit d’une tradition qui est elle même fruit d’innombrables compromis mais la plupart des lois sont imposées par un Etat et de plus en plus au bénéfice des gens qui le composent

      " je dis vous roulez pour l’état traitre en donnant du crédits a cet article et aux analyses de bfmtv"

      Ou mon Dieu :) je sens que je vais être fusillé sur le champs ;)

      Le strict nécessaire est la sécurité (extérieur et intérieur mais aucune strictement aucun intervention en dehors des frontières), et la justice sur base exclusive des droits naturels. Donc on libère l’éducation, la santé, les pensions, le chomage, etc.


    • 4 votes
      oliderid oliderid 14 novembre 2014 10:01

      "Je crois plutôt au patriotisme économique des entrepreneurs."

      Je n’y crois pas.On ne développe pas une entreprise par patriotisme. on la développe pour des raisons personnels (projet de vie, challenge, en vie de s’enrichir, etc.). Le patriotisme si c’est un facteur est loin très loin derrière et ne résistera pas à la première feuille d’impot.


    • vote
      calem 13 novembre 2014 15:22

      Doze nous prépare à un monde sans état dirigé par le grand capital.

      ""Fini le petit boulanger du coin, et le petit artisan !!!!!!"".

      • 5 votes
        eQzez eQzez 13 novembre 2014 16:32

        fini la liberté.

        le liberalisme , c’est le pouvoir aux 1% ( possedant 50% des richesses) , beaucoup de chomage et beaucoup de pauvre, la faim en afrique , et les autres se partagent les miettes.

        Le juste milieu avec des regles pour reguler la richesse ne soit confisqué par les plus riches , ça eviterai de laisser l’afrique s’affamer , le chomage d’augmenter ...

        licenciement = dividende accrue

      • 2 votes
        Joe Callagan Joe Callagan 13 novembre 2014 18:12

        beaucoup de pauvre


        Erwanet t’a précisé que si on suit les conseils de Saint Doze, la France retrouvera le chemin du plein emploi et de la prospérité. Tu l’fais exprès ?

        Et puis j’te vois v’nir toi avec tes histoires de progrès technique (informatique, robotique), de gains de productivité ou encore d’actionnaires voraces qui seraient responsables de cette débâcle... Imposteur va !

      • 5 votes
        oliderid oliderid 13 novembre 2014 21:02

        Le chomage...Vous n’avez tjrs rien compris. Le travail en France n’est plus un droit.

        Essayez d’ouvrir un atelier dans votre garage et commencez à travailler sans demander l’autorisation à quiconque. Vous serez mis à l’amende et si vous persistez vous serez mis en prison.

        Le travail n’est plus un droit mais un privilège que vous accorde l’état en échange de 60% de vos revenus.

        Avant de dire que le libéralisme est le responsable du chomage, que l’état rende le droit de travail à son légitime propriétaire. 


      • 2 votes
        Joe Callagan Joe Callagan 14 novembre 2014 11:43

        Là où je vous rejoins chers Zamis libéraux c’est au sujet des freins à l’initiative, quelles qu’elles soient.


        Je vais prendre un autre exemple :

        Je suis propriétaire d’un terrain et je souhaite construire ma baraque selon mes souhaits, mes rêves, mes délires. Et bien, pour ça, je vais devoir demander des autorisations, coller à des normes si je veux pouvoir être assuré, etc...

        Ceci-dit, le discours libéral du marin alcoolo (qui est en réalité un ex-avocat désormais consultant) tourne systématiquement autour de la thune. D’où le terme cupide qu’emploient certains, qui me semble tout à fait justifié. Ce mec érige un dogme égoïste en vertu, ment éhontément et affirme oeuvrer dans l’intérêt collectif. Cupide qu’ils disent ? Au mieux un résidu d’capote...

      • 2 votes
        lancelot 13 novembre 2014 17:05

        bah oui on l avait dit : quand les francais connaitront le vrai cout de leur fameux ’modele’ social ils n’en voudront plus,

        ce cout etait jusqu ici masqué ,par l’emprunt illimité, la permission des deficits et le maintien d une fiscalité nettement plus basse qu’elle ne devrait etre.
        aujourd hui les prelevements doivent progressivement se mettre au niveau des dépenses, et ca devient insupportable pour les menages et entreprises alors qu on a encore pres de 10 point a combler..
        c est sur : les francais sont murs pour la révolution liberale et conservatrice , toujours 30 ans de retard sur les anglosaxons . le socialisme francais vit ses tout derniers instants

        • 1 vote
          jeanpiètre jeanpiètre 13 novembre 2014 17:34

          les anglo saxons sont dans une fuite en avant par le conflit et le q.e, seule la suisse , qui assoit son économie sur une industrie à l’allemande et un système bancaire incitant les possédant à la fraude de l’autre côté de ses frontières peut infirmer votre commentaire

          mais la suisse s’est bien gardée d’entrer dans l’euro, non pas par neutralité : l’europe est censée la garantir 

        • 2 votes
          scalino scalino 13 novembre 2014 20:08

          insupportable pour les ménages ? 


          Je dois encore rappeller france ménages endetté a 83 % et épargnant a 15 % angleterre ménage endetté a 163 % et épargnant a 5% l’angleterre est endetté a 90% comme la france et a un deficit cet année de près de 7% la france 4,4% .

          Alors oui on est en retard par rapport aux anglo saxon on est pas encore assez pauvre pour vous allez vous faire voir lancelot et votre amour des anglo saxon (flemme de cherché les stats des ricains ça doit etre dans le meme ordres que les anglais )

        • 1 vote
          lupus lupus 13 novembre 2014 18:09

          c’est quoi le libéralisme tant désiré, parce qu’en France aujourd’hui c’est le capitalisme des petits copains. L’entreprise Française des Bouygues et compagnie à ce qu’elle veut de la part de ses marionnettes politique :
          -immigration de masse, défiscalisation des salaires, des indemnités chômage conséquentes permettant d’écrémer sans trop de heurts
          -une sécu généreuse avec l’industrie pharmaceutique
          -des infrastructures payées par le contribuable et revendues au privé, une école publique qui éduque le respect de la hiérarchie plutôt que d’instruire l’esprit d’analyse et la critique (positive ou négative)
          -des banques qui bloquent les crédits aux PME
          -une médecine du travail qui c’est illustrée avec l’amiante, une inspection du travail qui s’illustre avec son incapacité à détecter les sans paiers qui travaillent au black et bénéficient de l’A.M.E et autre cmu ...
          -des règles européennes ultras libérales n’existant nul part ailleurs dans le monde.
          -des paradis fiscaux de tous les cotés des frontières Monaco, Luxembourg,Andorre, suisse, Angleterre.......
           
          mais bon c’est vrai qui a le SMIC et là c’est la merde smiley 


          • 4 votes
            oliderid oliderid 13 novembre 2014 23:26

            "-des règles européennes ultras libérales n’existant nul part ailleurs dans le monde."

            Ultra libéral c’est un marché libéré. En quoi les règlements de l’Union Européenne peuvent elle être "ultra neo mega libérale" ? Par définition un règlement, ça contraint. La seule chose qui pourrait être libérale c’est pas de règlements du tout. Voire...une interdiction de règlement comme une constitution garantissant les droits de chacun.

            Cela a existé en France, seconde moitié du XIXième siècle dans une Europe ou il ne restait que deux pays à réclamer un visa d’entrée : empire russe et empire ottoman. Personnes et marchandises pouvaient se ballader librement (lire : aucun règlement) d’un pays à l’autre.

            Après sont arrivés les protectionnistes et les nationalistes.


          • 3 votes
            Joe Chip Joe Chip 14 novembre 2014 03:04

            @oliderid

            Jolie histoire mais tout ça est faux. Déjà, le nationalisme se développe dans les années 1870-1880, soit durant la phase la plus libérale de l’histoire française sur le plan économique, inspirée par le modèle britannique.

            Le protectionnisme (partiel) est rétabli à la fin du XIXème siècle pour une raison assez simple : parce que les autres pays ne jouent pas le jeu de la "libre concurrence" et protègent leurs industries exportatrices : Allemagne, USA... Quant à l’Angleterre elle applique une forme de protectionnisme qui ne dit pas son nom en instaurant un système de "préférence impérial" au sein du Commonwealth. En gros, on a exactement le système actuel avec les mêmes contradictions et déséquilibres qui finiront par produire les mêmes effets... 

            En revanche, c’est la période où les pays occidentaux - Angleterre en tête - contraignent les marchés à s’ouvrir au commerce international et à adopter des législations très libérales, si besoin par la force : convention de Kanagawa imposée par les Américains au Japon, guerre de l’Opium lancée par l’Angleterre contre la Chine.

            Personnes et marchandises pouvaient se ballader librement (lire : aucun règlement) d’un pays à l’autre.

            Vous êtes drôle, là.... il faut arrêter de prendre vos fantasmes libertariens post-pubères pour la réalité.

            Pour le reste, rappelons que cette période que vous tenez en haute estime est aussi celle de Zola, du travail à la mine et de la pauvreté institutionnalisée par le darwinisme social. L’espérance de vie des ouvriers et des travailleurs est largement inférieure à celle des bourgeois et des rentiers. 

            Au fond vous êtes atteint de marxisme mental, il y a d’un côté le libéralisme irénique basé sur le "droit" , et de l’autre les méchants nationalistes protectionnistes... sauf que cela n’est jamais arrivé au cours de l’histoire.


          • vote
            Heptistika Heptistika 14 novembre 2014 08:53

            Oui, c’est une constante chez Oliderid, il est plutôt cohérent dans sa conception de la "liberté" (bien qu’elle lui soit personnel, dans la mesure où vouloir imposer la liberté aux autres est un non-sens en soi), mais omet systématiquement les rapports de force réels et les puissances en présence.


          • 3 votes
            oliderid oliderid 14 novembre 2014 09:22

            Le nationalisme n’était pas prédominant en 1870-1880. Il avait quelque victoire à son actif (en Allemagne) mais il ne règnait pas sur l’entièreté de l’Europe loin de là. Le libéralisme était prédominant. Le libéralisme classique disparu complètement au tournant de 1914, détruit précisément par ces mouvements collectivistes (nationalistes, etc.).

            "Le protectionnisme (partiel) est rétabli à la fin du XIXème"
            Vous écrivez "libéral" et le réflex pavlovien du commentateur de base "faux !" :))))
            Dites gros malin...En quoi cela contredit ce que j’ai écrit ? Vous écrivez tout faux et vous confirmer mes écrits. Lol ! Bienvenu dans les commentaires Agoravox. Vous croyez quoi ? Que du jour au lendemain subitement le libre échange a disparu. Evidemment que tout ça est progressif !

            "Vous êtes drôle, là.... il faut arrêter de prendre vos fantasmes libertariens post-pubères pour la réalité."

            Si vous passiez un peu moins de temps à cherchier le bon mot et que vous le passiez à vous documenter ? Ce serait pas plus intéressant pour tout le monde ?

            Voici une source (persée)
            Il y a aussi l’excellent vidéo du professeur Davies sur le libéralisme classique malheureusement en anglais :

            The Decline and Triumph of Classical Liberalism (Pt. 1) | Learn Liberty
            (et evidemment la deuxième)

            Comment croyez-vous que des Marx ennemi public par excellence pouvait s’en aucun problème se déplacer en Belgique puis à Londres ? Alors que de toute évidence c’est pas exactement la tasse de thé ou de bière des gouvernements en place ?

            Pour le reste le libéralisme était prédominant mais il n’était en rien seul. Il était en compétition direct avec les mercantiliste et leur impérialisme. L’impérialisme était condamné par les libéraux sauf exception notable comme Gladstone, libéral britannique qui était historiquement contre mais défenda néanmoins l’intervention en Egypte en 1882.


          • 1 vote
            Joe Chip Joe Chip 14 novembre 2014 11:46

            Le nationalisme n’était pas prédominant en 1870-1880. Il avait quelque victoire à son actif (en Allemagne) mais il ne règnait pas sur l’entièreté de l’Europe loin de là. Le libéralisme était prédominant.

            Le nationalisme est une idéologie politique, le libéralisme est un principe de philosophie politique, l’un et l’autre ne peuvent pas être mis sur le même plan ni même être opposés historiquement puisqu’ils apparaissent environ à la même période (fin XVIIIème siècle) et sont tous deux issus de la même souche révolutionnaire "de gauche" : le premier auteur à parler de nationalisme pour le fustiger est l’abbé Barruel, un catholique conservateur réactionnaire à l’origine des théories du complot autour de la révolution française... en réalité nationalisme et libéralisme convergent durant une longue période :

            - avant 1850, à travers le mouvement du printemps des peuples, les libéraux et les nationaux - souvent les mêmes - s’opposent au système Metternich, sorte de corporatisme continental des dynasties d’Ancien Régime. 
            - après 1850, nationalisme et libéralisme divergent politiquement mais continuent de s’associer : on parle d’ailleurs de national-libéralisme dans le cas de l’Allemagne ou du second empire français, Napoléon III ayant mené à la fois une politique économique libérale et une politique étrangère nationaliste. En Angleterre, le libéralisme est porté par l’impérialisme le plus brutal, et réciproquement.

            Ce n’est qu’à partir du moment où le nationalisme passe progressivement à droite (du boulangisme encore de gauche aux antidreyfusards) que les courants commencent à s’opposer radicalement. Parallèlement, les républicains de gauche rompent progressivement avec le socialisme (répression de la Commune) et s’associent aux libéraux pour mener des réformes.
            Donc ta perception du libéralisme et du nationalisme comme idéologies opposées au XIXème siècle est subjective plus qu’historique.

            Le libéralisme classique disparu complètement au tournant de 1914, détruit précisément par ces mouvements collectivistes (nationalistes, etc.).

            Là c’est le problème de la poule et de l’oeuf. De mon point de vue, le libéralisme "disparaît" parce que les moyens de production capitalistes ont été concentré et centralisé dans les mains de l’Etat pour soutenir l’effort de guerre, mais ce n’est pas le cas partout.
            Ensuite, tu exagères la force des nationalistes. En réalité, les crédits militaires diminuent jusqu’au début des années 1910. Chez les Républicains, comme chez les socialistes et les syndicalistes, l’antimilitarisme, le pacifisme, voire une certaine germanophilie internationaliste dominent, faisant hurler Maurras le germanophobe. Les socialistes ne votent pas la loi des trois ans. Nombre de "collectivistes" rejettent le concept même d’Etat-Nation qui est de leur point de vue un instrument entre les mains de la bourgeoisie libérale. Bref, c’est complexe. Mettre d’un côté des libéraux parés de toutes les vertus et de l’autre des "collectivistes" assoiffés de destruction et de nationalisme, c’est caricatural. Poincaré, qui dirige la France après la guerre, est tout sauf un collectiviste enragé, et Jacques Rueff est d’ailleurs un de ses proches conseillers durant la crise du franc. 

            Comment croyez-vous que des Marx ennemi public par excellence pouvait s’en aucun problème se déplacer en Belgique puis à Londres ? Alors que de toute évidence c’est pas exactement la tasse de thé ou de bière des gouvernements en place ?
            Si tu appelles le fait de fuir la censure ou d’être chassé d’un pays du "libéralisme", bon, certes... de toutes façons, ce cosmopolitisme concerne exclusivement l’élite financière et intellectuelle européenne, et existait déjà auparavant dans l’Europe des cours.

            Pour le reste le libéralisme était prédominant mais il n’était en rien seul. Il était en compétition direct avec les mercantiliste et leur impérialisme. L’impérialisme était condamné par les libéraux sauf exception notable comme Gladstone, libéral britannique qui était historiquement contre mais défenda néanmoins l’intervention en Egypte en 1882.

            C’est bien ce que je dis. Quand vous êtes confronté à un décalage entre votre vision idéaliste du libéralisme et la réalité, vous avez exactement le même réflexe que les communistes dogmatiques : ’’c’est pas du vrai libéralisme". Autrement dit, quand le libre-échange n’est pas si libre que ça et se décline à la pointe des cannons de la Royal Navy, c’est du "mercantilisme". C’est faux, encore une fois, les lois et les politiques mercantilistes sont toutes supprimées en Angleterre à mesure que son hégémonie sur les mers et les voies commerciales devient incontestable (défaite de la Hollande puis de la France). A partir du milieu du XIXème siècle, l’Angleterre pratique officiellement le "laissez-faire" qui est une doctrine totalement opposé au mercantilisme. Mais vous allez encore m’expliquer sans doute que ce n’était pas du "vrai" laissez-faire mais une variante paradoxale de "mercantilisme"... désolé mais c’est un tour de passe-passe purement rhétorique. 

            Pour prendre une analogie, c’est comme si une entreprise détruisait toutes ses concurrentes grâce à des pratiques illégales et non concurrentielles, puis déclarait ensuite l’ouverture totale à la concurrence.


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            Joe Chip Joe Chip 14 novembre 2014 11:55

            Et je m’excuse pour la formule "fantasmes post-pubères", effectivement, ça n’apporte rien à la conversation.


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            oliderid oliderid 14 novembre 2014 17:27

            Tout d’abord le libéralisme est beaucoup plus vaste que son histoire en France. Ne fusse que le nom (première trace politique en Espagne/cadix) indique déjà sa dimension internationale. L’histoire de France est certainement intéressante et une partie intégrante de l’histoire du libéralisme, mais quand on se limite à elle, on perd une foule de réflexion principalement anglo-saxonne qui est prépondérante justement dans cette second moitié du XXième siècle.

            Nationalisme et libéralisme sont deux idéologies opposées. Ca ne se mélange tout simplement pas. L’un met la nation comme valeur suprème, l’autre l’individu. Rien ne peut se placer au-dessus de l’individu, c’est à dire le "réel", La nation, au même titre qu’un Dieu, etc. bref tous ces êtres surnaturels fruit de notre imagination sont d’un point de vue libéral nécessairement en-dessous de l’individu.

            Maintenant que des personnes ont tenté de les associer, c’est certainement le cas...Est-ce pertinent...

            "De mon point de vue, le libéralisme "disparaît" parce que les moyens de production capitalistes ont été concentré et centralisé dans les mains de l’Etat pour soutenir l’effort de guerre, "

            A mais je dis rien d’autre. La guerre est toujours le cimetière des libertés. Et un évènement comme la grande guerre, c’est le cimetière de toutes les libertés. On l’a vu par après, les gens de l’état on pris gout à tout contrôler et ont gardé le langage guerrier (lutte contre le chomage, luttre contre la pauvreté, etc.) pour focaliser leur effort sur des objectifs et du même coups contraindre le reste de la société à les suivre.

            "vous avez exactement le même réflexe que les communistes dogmatiques : ’’c’est pas du vrai libéralisme"

            Non c’est juste reconnaitre que la chair est faible. Toute personne même avec les meilleurs intentions du monde sera corrompue par le pouvoir...Et si le pouvoir est absolu, elle sera corrompue absolument. C’est vrai pour n’importe qui y compris pour un libéral. Ce ne sont pas des saints, juste des hommes. On peut même parler de truc encore plus dingue comme Jefferson, saint patron si il en est des libéraux, qui envoya son armée pour imposer une taxe sur le wisky après la révolution...

            "l’Angleterre pratique officiellement le "laissez-faire" qui est une doctrine totalement opposé au mercantilisme. Mais vous allez encore m’expliquer sans doute que ce n’était pas du "vrai" laissez-faire mais une variante paradoxale de "mercantilisme"... désolé mais c’est un tour de passe-passe purement rhétorique."

            A nouveau je ne vois vraiment pas en quoi cela contredit mes dires. Oui la grande bretagne était la plus grande puissance maritime et oui elle avait de facto tout intérêt à ce que le libéralisme classique rêgne.Et ? Ou est le problème ? On est dans la seconde moitié du XXième siècle et vous me dites que la plus grande puissance économique de cette période est ouvertement libérale... Voilà...Err Que voulez-vous que je vous dise ? :)


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            scalino scalino 14 novembre 2014 19:01

            Il t’explique une chose simple pourtant et tu comprend pas, la puissance économique de la grande bretagne c’est a coups de canons qu’elle s’est faite .Demande aux indiens d’amériques si le libéralisme des ricains leurs a été profitable aux niveaux des libertés .


            Vous niez une réalité simple se sont les puissants qui impose le libre échange aux nations plus faible car étant plus puissant ils ont les moyens de s’imposer facilement dans cette compétition.

          • 1 vote
            oliderid oliderid 14 novembre 2014 23:42

            Scalino. C’est faux, ce sont des histoires de français jaloux de l’histoire de la grande bretagne. Le succès de ce pays se retrouve d’abord et avant tout dans la magna carta, cette première reconnaissance de droit de citoyen.


            Lisez donc les lettres philosophiques de Voltaire pour avoir une petite idée de la liberté qui y règnait déjà au 18ième siècle pendant que les français devaient se taper un système répressif et tyrannique débile.

             Et ensuite dans l’inventivité de ses citoyens qui peu à peu en découla. La machine à vapeur, les fabriques, les trains, etc Il n’avait pas besoin de forcer les américains ou les continentaux à leur envoyer laines et coton. On se pressait au port tant la grande bretagne avait des capacités de production.

            l’histoire n’est en rien parfaite (par exemple les difficultés d’accès à la propriété des plus pauvres), j’en conviens mais dire que la richesse ne provient que du canon, c’est bebete.


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            scalino scalino 15 novembre 2014 01:28

            ha bon ils n’ont pas obligé la chine a importer de l’opium par le canon ils n’ont pas conquis a le joyaux de l’empire britannique l’inde par la force ? 


            deux vous oublier que si les colonies anglaises se sont dévelloper bien plus rapidement que les françaises c’est justement parceque il fuyait leur pays alors a ton avis vu le nombre d’anglais qui sont partis quel pays etait le plus tyrannique ^^

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            oliderid oliderid 15 novembre 2014 10:07

            Scalino la Grande Bretagne avait une économie un brin plus vaste que le commerce de l’opium à l’époque...


            La population a explosé en Grande Bretagne. L’Angleterre qui avait à peine la population d’une grosse région de France, se retrouve quasi au meme niveau...Je "n’oublie" rien, votre est explication est sotte. 

            "Unlike the rest of Europe, there was no strong population growth in France in the 19th century and first half of the 20th century. The birth rate in France diminished much earlier than in the rest of Europe. "

            Contrairement au reste de l’Europe, il n’y a pas eu de forte croissance de la population en France au 19ième et dans la première moitié du 20ième siècle. Le taux de natalité en France a diminué beaucop plus tot que le reste de l’europe.
            Voilà...inutile de faire intervenir des super méchants dans vos explications.

          • vote
            Joe Chip Joe Chip 15 novembre 2014 13:16

            Oliderid

            tu peux défendre tes points de vue libertariens pro-US sans y mêler sans arrêt des sentiments antifrançais et sans qualifier des arguments historiques dûment étayés de "bébête"
            je n’ai jamais fait de l’Angleterre des "méchants", je suis d’ailleurs moi-même raisonnablement libéral, mais plutôt au sens tocquevillien du terme, donc enclin au réalisme voire au pessimisme sur la nature humaine (je rejette donc le socialisme pour cette même raison)

            l’angleterre et la france ont évolué différemment en raison de facteurs historiques, géographiques et démographiques. L’adoption de la magna carta ne tombe pas du ciel et survient dans un contexte qu’il faut rappeler :

            - faible démographie anglaise qui met le seigneur sur un pied de quasi-égalité avec le roi, alors qu’en France, pays presque surpeuplé au Moyen-Age (plus de 20 millions d’habitant au milieu du XIVème siècle) le Roi peut apparaître, souvent de manière légitime, comme le protecteur du peuple face à l’arbitraire des seigneurs ("si le bon roi savait cela...")
            - le roi d’Angleterre vient de subir une défaite écrasante à la bataille de Bouvines

             il se trouve que l’histoire a fait que le Roi de France a battu ses deux plus grands rivaux à Bouvines, modifiant à jamais l’évolution historique de nos trois peuples :

            - le prestige du Roi d’Angleterre est réduit à néant, l’obligeant à accepter la charte des féodaux pour sauver sa couronne
            - l’empeureur Otton, qui a pris la fuite, est emprisonné à son retour : le Saint Empire ne pourra plus jamais menacer la couronne française
            - les seigneurs - qui se sont alliés aux étrangers - sont durablement affaiblis 
            - le prestige de la monarchie française et du Roi de France, qui se battait au milieu de ses troupes, est au contraire considérablement renforcé : le Roi devient le garant de l’unité nationale 

            ton approche qui consiste à porter des jugements de valeur révisionnistes ("il aurait fallu que la France soit l’Angleterre") est à mon sens peu réaliste.


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            DJL 93VIDEO DJL 93VIDEO 13 novembre 2014 18:46

            Le libéralisme C la loi de la jungle ...
            Le libéralisme C l’Europe et le TAFTA ...
            Le libéralisme conduit l’homme vers la violence et des guerres ...


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              Scalpa Scalpa 13 novembre 2014 19:17

              Quand le cochon tire le bouchon trop loin la mouette fout des coups de bec au zinc.


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                Yvance77 Yvance77 13 novembre 2014 19:18

                Finir aussi con qu’erwanet... le cauchemar absolu !




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