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Quand Peter Schiff prédisait la crise économique

Peter Schiff est un économiste américain, disciple de l’école autrichienne d’économie. Ancien conseiller économique auprès du candidat libertarien à l’investiture républicaine, Ron Paul, il est célèbre pour avoir annoncé la crise actuelle en s’appuyant sur la théorie autrichienne du cycle économique.

Reprenant les théories autrichiennes, il a souligné que l’économie américaine actuelle, en s’appuyant sur un mécanisme d’endettement vis-à-vis du reste du monde, ne pouvait connaître qu’une croissance economique éphémère, l’emmenant tout droit à la crise. Il qualifie ainsi le mécanisme d’endettement pour consommer un « schéma de Ponzi », sur le modèle des systèmes pyramidaux. Ne s’appuyant pas sur la constitution de capital, cet état ne pouvait durer.

Cependant, c’est la réaction du gouvernement américain à la crise qui est la pire des catastrophes, ce dernier cherchant à prolonger la bulle par l’injection de centaines de milliards plutôt que de restaurer des fondamentaux sains.

A cette fin, il n’existe qu’une solution : réduire drastiquement l’intervention étatique dans l’économie et mettre un terme aux énormes subventions accordées au système bancaire. C’est uniquement avec un tel remède douloureux que l’économie américaine pourrait repartir, alors que l’administration Obama l’entraine dans une récession longue selon Schiff.




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7 réactions à cet article    


  • 4 votes
    Maldoror (---.---.xxx.132) 12 mai 2010 14:39

    "Le plan européen de 750 milliards d’euros de soutien aux économies en difficulté de la zone euro n’est qu’une nouvelle étape, logique, sur la route sans fin de l’euro à tout prix.

    Puisque les dirigeants européens refusent de regarder le problème en face, et ce problème s’appelle monnaie unique, ils sont contraints de payer toujours plus cher pour espérer maintenir le statu quo. Chaque jour, les marchés font augmenter l’addition de l’euro, monnaie à laquelle ils ne croient plus, et chaque jour les gouvernements acceptent d’aligner les milliards correspondants.

    L’Euro à tout prix
    « L’accord prouve que nous défendrons l’euro quoi qu’il en coûte », a commenté hier le commissaire européen aux Affaires monétaires Olli Rehn. En voilà un qui a au moins le mérite d’être honnête.
    Le maintien de la Grèce dans l’euro a déjà coûté 110 milliards d’euros, que le peuple grec, seul variable d’ajustement dans un système où on refuse de toucher à la monnaie, devra rembourser, au prix d’une fonte de ses revenus de 15 à 20%. ??Pour le Portugal et l’Espagne, les eurocrates ont déjà provisionné plusieurs centaines de milliards, et nul ne sait comment une défaillance de l’Italie, ou de la France, pourrait être financée...

    Quoi qu’il en soit, la fuite en avant s’accélère. Des Etats déjà tous largement endettés sortent par miracle de nouveaux milliards, accélérant en réalité la diffusion à toute la zone d’une crise majeure de la dette. Partout, on voit poindre des plans de rigueur, pour les plus résistants, quand les plus mal en point sont déjà passés à la moulinette du FMI : restriction massive des dépenses publiques, politiques récessives, explosion de la précarité.

    Rapidement, le continent s’appauvrit, se tiers-mondise pour dire les choses clairement, emmené par une caste de dirigeants incapables de remettre en cause l’objet de 50 ans d’idéologie européiste maladive.
     
    Ce sont bien en effet au final les peuples qui sont sacrifiés dans cette vaste tentative de sauvetage de la monnaie européenne. Eux qui sortent déjà de 15 ans de sous-croissance, la plus faible du monde, doivent désormais subir les politiques dévastatrices de gouvernements affolés par la perspective de voir le château de carte européiste s’écrouler.

    Les peuples européens doivent savoir que les secousses ne sont pas terminées. Manifestement décidés à ne pas lâcher l’euro, leurs dirigeants fanatisés sont prêts à sacrifier leur bien-être et leur prospérité, pourvu que l’euro soit sauvé !
    Les Européens pourraient se déplacer en roulotte et souffrir la disette, peu importe. Tant qu’il y aura un petit roi à Bruxelles qui pourra se réjouir d’avoir sauvé le veau d’or, l’euro, alors tout ira bien !"
    http://www.marianne2.fr/Faut-il-sau...

    • 4 votes
      steph75 (---.---.xxx.155) 12 mai 2010 16:03

      c’est plutôt ce genre d’économiste que les gouvernements ont besoin les autres sont tous des pantins sous fifres des titres qu’ils ont évoqué.


      pour l’Euro ce ne sont que des cautères sur jambes de bois et nous allons payer 


      c’était debut 2009 et la pour le 1er mai il disait c’est pas la fin de la crise mais la recrise.

      écoutez le car il est loin d’être idiot

      • 2 votes
        rastapopulo rastapopulo 12 mai 2010 18:59

        Peter schiff adresse LE vrai problème = consommer sans produire !

        C’est comme si les humains revivait l’Eden mais... artificiellement avec des maîtres qui s’occupent de tout à notre place !

        Depuis que la technologie a sauvé l’homme de l’extinction, la production est partie intégrante de notre être.

        C’est une aliénation de nier l’importance de la production et donc du savoir technique.

        Le protectionisme contre le libre échange avec le partage de technologie entre nations souveraines créera la dynamique capable de renverser les murs de dettes et le nivellement par le bas.


        • 2 votes
          mat-hac matthius 12 mai 2010 19:19

          Ceux qui prédisaient la crise pensaient en fait aux fonds de pension. Ils pensaient qu’il était illusoire de croire que la bourse monterait continuellement. Par ailleurs n’est-ce pas ce qui c’était produit avant 1929 ?
          L’argent n’est pas une richesse en effet mais un moyen pour l’avoir. Les fonds de pension ont en réalité servis à financer la bourse et les banquiers.


          • 3 votes
            Jean Lasson 12 mai 2010 21:57

            Excellente rétrospective ! Merci !

            Quelle rigolade d’entendre ces clowns prédire n’importe quoi (ex : achetez Merril Lynch, Bear stearns, les subprimes sont un minuscule problème, etc...) 

            A l’opposé, les prédictions de Peter Schiff se sont toutes réalisées. Impressionnant.


            • 1 vote
              rastapopulo rastapopulo 12 mai 2010 22:48

              oui et non, la réalité est que la bourse est déconnectée et donc jouer les financières pour les abandonner avant le jeudi noir était amplement gagnant.


              • 0 vote
                concitoyen (---.---.xxx.157) 13 mai 2010 20:14

                Il faut sauver nos agriculteurs pour éviter la famine qui vient car le jour ou tous vas s’écrouler on ne pourra plus rien importer. Les banquiers pourrons toujours manger leurs monnaies l’euro. 

                Les banquiers ont décidé de s’attaquer maintenant au monde agricole et aux matières premières.
                Je conseil à chacun d’acheter ou louer un jardin en campagne loin des métropoles et mettre quelques poules et lapins ! 
                Il faut obliger les fonctionnaires de faire un serment, de ne pas coopérer avec l’état Français si les politiciens décident d’un génocide ou d’utiliser l’armée contre la population civile. 


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