6 idées reçues sur l’agriculture biologique
Jacques Caplat est agronome et anthropologue, également secrétaire général d’Agir pour l’Environnement. Il démonte les 6 idées reçues les plus persistantes au sujet de la bio :
– La bio, c’est cher !
– La multiplication des labels
– La bio dans les supermarchés : industrielle et importée !
– Les pesticides sont aussi utilisés dans la bio
– Les agriculteurs sont responsables de la situation
– L’agriculture française n’est pas si fragilisée
Tags : Biodiversité Agriculture Climat Bio
16 réactions à cet article
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’’– La bio, c’est cher ’’
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L’agriculture industrielle ne parait pas chère aux consommateurs, est très lucrative pour l’industrie agro-alimentaire et ruineuse pour l’environnement.
À l’inverse, l’agriculture bio est ruineuse pour l’industrie agro-alimentaire, mais respectueuse de l’environnement et des consommateurs.
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@JL
’’ l’agriculture bio est ruineuse pour l’industrie agro-alimentaire’’
Faux, ils profitent de l’effet de mode pour surmarger. Mais les consommateurs ne suivent plus ...et se sont détourné du bio -
@JL le " BIO " est un marche de niche oriente pour les classes aisées
Je sais regarder les prix simple exemple les fruits et legumes .
Certains produits sont en trompe oeil un exemple typique la tomate " BIO " produite en serre , Elle a moins de goût qu une tomate plein champ !
Les autres porduits le pain la viande , la volaille et le poisson " BIO " sont hors d acces aux classes moyennes et populaires .
En ces temps d inflation et de précarité beaucoup s orient vers les produits " DISCOUNT " ce débat est clos !
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Bio ou pas, les produits animaux sont nocifs pour la santé.
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@abolab
"Bio ou pas, les produits animaux sont nocifs pour la santé"Le propos dit comme ça est d’une absurdité sans nom !!!
Tout dépend la dose, c’est comme tout.
Je ne donne pas plus de 3 décennies pour constater les dégâts chez les végans !!! -
@armelle
Non seulement les produits animaux sont nocifs pour la santé, mais ils le sont également pour l’environnemnent.
Il faudrait des dizaines de planètes pour élever l’ensemble des vaches en bio nécessaires à la consommation actuelle de lait, de fromages, de yahourt et de viandes.
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@armelle
Vous parlez comme une droguée... "Tout dépend de la dose"... et en fait, c’est exactement le cas : la viande, les produits laitiers sont des drogues pour celles et ceux qui en consomment, consommation imposée depuis l’enfance par la société et l’éducation.
Vous n’avez pas besoin de modérer une consommation de végétaux peu ou pas transformés, par contre vous avez besoin de modérer une consommation de produits animaux, et c’est impossible comme en témoignent l’obésité galopante et le fait que la moitié de la population soit en surpoids.
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@abolab
A propos d’obésité, les sucres ne se trouvent pas dans les aliments carnés, et les graisses ne se trouvent pas seulement dans les aliments carnés. C’est le mauvais équilibre entre les aliments qui est en cause, frites et begnets inclus. -
@Eric_F je me repete , j ai vecu a la campagne , nous n avions le regime actuel .
outre que nous mangions de la vainde , nous mangions aussi les abats
Ces derniers ont quasiment disparus des menus et des magasins
Il n y a quasiment plus de boucherie ( prix tres chers et mais viande de qualite ) et les triperies comme à Lyon quasiment inexistante alors que c est la vilel du " tablier de sapeur "les sodas , le pain de mie le sucre a outrance , les gateaux coupe faim aliments transformes , nous ne connaissions pas
L obesite comme les allergies alimentaires , inconnus
L obeiste pour etre honnete des cas de maladie genetiqueJe suis alle deux fois en 25 ans dans des resto Fast Food
Outre que j ai eu le sentiment de ne pas manger a satiété , c est bourre de sucre et de graisse
le mal bouffe coûte à la secu quelques 25 milliards d euros !!
abolab ne souffre pas d une obésite de l intelligence !
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@Eric_F
Evidemment que les aliments transformés industriels participent des problèmes de santé modernes. Mais croire que boire du lait et manger de la viande est un comportement santé, cela est depuis des décennies débunker par de nombreuses études épidémiologiques et interventionnelles. Les produits animaux participent à la pandémie de maladies chroniques, et seules les alimentations végétales peu transformées sont montrées prévenir et même inverser les principales causes de mortalité et de morbidité. -
@mmbbb
Vous aurez beau éliminer tous les produits industriels, si vous ne vous passez pas également des produits animaux, vous ne résoudrez pas les crises sanitaires et environnementales que nous connaissons. Il est anormal que l’on meurt de maladie et non de vieillesse, mais si vous pensez que la normalité est de mourir d’un cancer ou d’une crise cardiaque, et bien... tant pis pour vous...
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@mmbbb
Si vous pensez que la "bonne bouffe", c’est manger des tripes, des abats et des produits animaux, et bien tant pis pour vous... Mais au-delà de votre personne, ce genre de pensée est ce qui maintient les problèmes sanitaires et environnementaux que nous connaissons aujourd’hui.
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Je suis d’une famille dont une partie est adepte de la biodynamie et des concepts Steiner ; Mais je suis assez pragmatique pour observer les bons et mauvais côtés de cette idéologie. Je passe sur l’aspect ésotérique à laquelle je n’accorde que peut d’importance, et je constate que le vignoble familial cultivé depuis 35 ans selon ces règles se porte bien. Cependant on constate que la technique a ses limites ; particulièrement en période forte pression mildiou et oïdium, difficile d’empêcher le développement, malgré les traitements à base de bouillie bordelaise, tisane de prèle, silice, et autre artifices utilisés dans cette approche agricole. En ce qui concerne la santé de l’homme, malgré de nombreuses décennies à favoriser les aliments certifiés Déméter ou bio, je constate également que le cancer ne se préoccupe pas du style d‘alimentation. En 15 ans, 3 décès dans l’environnement des amis adeptes, et un en cours dans la famille. Je continu à penser que le cancer est inscrit dans nos gènes. Peut-être, peut-il être favorisé par un excès de produits phytos, mais rien à ce jour n’est démontré catégoriquement, seulement supposé.
Alors je pense sincèrement qu’il ne faut pas affoler les gens, et laisser le choix de s’alimenter en fonction de ses possibilités…Pour ma part, je reste d’un pragmatisme serein, je favorise tout ce qui me semble bon pour la nature et l’homme, mais sans forme d’idéologie intégriste, comme le font malheureusement beaucoup de militants, qui ne comprennent pas que certaines de leurs actions vont à l’encontre de la cause.
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Si les légumes bio reviennent plus cher au poids, ils se conservent mieux et leur poids en eau est moindre, ce qui les rend au final plus nourrissants.
Dans ma pratique, se nourrir "bio" (ou durable, soit pareil ou mieux, mais sans le label €uropéen) n’est pas beaucoup plus onéreux que se nourrir traditionnel, mais tout dépend évidemment des ambitions du fournisseur.
Si le commerce cible sur mesure l’écolo-bobo, gare alors au porte-feuille, la vie et une alimentation "saine" se transformant alors en un luxe totalement inabordable pour le commun des mortels. C’est cependant et fort heureusement loin d’être le cas de toutes les boutiques bio et de tous les maraîchers.
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Il pourrait aller plus vite et dire que c’est le capitalisme qu’il faut supprimer. Car quand un patron décide de changer son procédé de fabrication (ou culture) pour gagner plus de manière immédiate (peu importe les conséquences pour la collectivité : environnement, social, etc...), il ne fait qu’un choix personnel en ne prenant pas en compte le coût global (destruction de biodiversité, dépollution, recyclage : la collectivité est un puit sans fond pour l’entrepreneur). C’est le principe même des décisions dans le capitalisme : segmentation des structures (entreprises) et segmentation des responsabilités alors même que l’empreinte d’une entreprise, quelle qu’elle soit, est globale.
Donc les choix des patrons sont souvent très mauvais pour la collectivité. Il n’y a pratiquement que des exemples dans ce sens, et les lois arrivent après pour interdire les pratiques qui ont permis aux patrons voyous de profiter au maximum avant que la collectivité ne constate le coût de leur enrichissement personnel pour les autres (il n’y a pas de multiplication des pains).
Ce qui veut simplement dire que le capitalisme est une juxtaposition de mauvais dictateurs (chefs d’entreprise) qui cherchent tous à faire grossir leur entreprise par tous les moyens : augmenter leur pouvoir et la taille de leur pyramide, quelle que soient les conséquences pour les autres.
Au lieu de cela, les procédés de fabrication devraient être connus, et améliorés de manière collective en tenant compte de toute la vie des produits et de toutes leurs interactions. Chaque changement devrait conduire à une vraie amélioration pour l’ensemble de la collectivité. C’est la démocratie économique. Impossible dans un système élitiste avec un peuple qui n’est rien et ne décide de rien du tout. Impossible quand l’objectif du système créé de toute pièce par l’"élite" est le vol organisé.
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Pour des dirigeants biologiques, pas des transgenres.
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