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Fascinantes abeilles : des ruches, des hommes, une disparition inquiétante...

Après une vidéo montrant des abeilles filmées au ralenti ("comme vous ne les avez jamais vues"), voici quatre documentaires (et des articles récents) illustrant l'interdépendance des abeilles et des hommes, qui se trouve menacée par la disparition des abeilles ces dernières années...

 

 

Les abeilles comme vous ne les avez jamais vues

Une nouvelle vidéo présente le vol d’abeilles filmées au ralenti. Des images surprenantes qui dévoilent toute la grâce de ces insectes au travail
. (maxisciences.com : Des abeilles filmées en plein travail au ralenti)

 

Court-métrage réalisé par Michael N. Sutton intitulé "Apis mellifera : Honey Bee"

 

 

Les secrets de la ruche

 

Douceur des plus appréciées, le miel possède de plus de nombreuses vertus. Depuis l’Antiquité, elles sont d’ailleurs exploitées par l’homme. Certains scientifiques avancent même que cette substance pourrait, dans certains cas, se substituer aux antibiotiques. Elle pourrait également intervenir dans le traitement des cancers. Mais la pollution, les pesticides et les maladies détruisent peu à peu les ruches des campagnes. On en trouve depuis sur les toits des immeubles, en ville. En effet, la demande en miel ne faiblit pas. La France importe d’ailleurs toujours plus de miel de l’étranger. Longtemps écartée des importateurs de gelée royale et autres produits de la ruche, la Chine est à nouveau autorisée à commercialiser ses produits. Mais toujours sous haute surveillance.

 

Réalisé par Sylvie Chabas (2011)

 

 

Des Abeilles et des Hommes

 

 

Entre 50 et 90% des abeilles ont disparu depuis quinze ans. Cette épidémie, d’une violence et d’une ampleur phénoménale, est en train de se propager de ruche en ruche sur toute la planète. Partout, le même scénario : par milliards, les abeilles quittent leurs ruches pour ne plus y revenir. Aucun cadavre à proximité. Aucun prédateur visible.

 

Arrivée sur Terre 60 millions d’années avant l’homme, l’Apis mellifera (l’abeille à miel) est aussi indispensable à notre économie qu’à notre survie. Aujourd’hui, nous avons tous de quoi être préoccupés : 80% des espèces végétales ont besoin des abeilles pour être fécondées. Sans elles, pas de pollinisation, donc pratiquement plus de fruits, ni légumes. 

 

Il y a soixante ans, Einstein avait déjà insisté sur la relation de dépendance qui lie les butineuses à l’homme : "Si l’abeille disparaissait du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre."

 

Réalisé par Markus Imhoof (2013)

 

 

Disparition des abeilles - la fin d’un mystère

 

 

Depuis une vingtaine d’années, un mal mystérieux frappe les abeilles. Les pertes se chiffrent en millions. Les conséquences en sont désastreuses : faute de pollinisation, les arbres ne produisent plus de fruits et tout l’écosystème est menacé. Natacha Calestrémé mène l’enquête afin de démasquer le vrai coupable de cette catastrophe écologique annoncée.

 

Réalisé par Natacha Calestrémé (2008)

 

 

Le mystères de la disparition des abeilles

 

Enquête sur un désastre écologique mondial qui pourrait mettre en péril l’humanité toute entière.

Aujourd’hui, un tiers de notre nourriture dépend directement de l’abeille, le pollinisateur* agricole le plus important de notre planète. Or, depuis plusieurs années, des millions d’abeilles disparaissent mystérieusement. Pourquoi ? Serons-nous capables de faire face à cette catastrophe annoncée ?

 

 

Des ruches désertées. À l’extérieur, pas de cadavres. À l’intérieur une reine en bonne santé, des larves viables et une poignée de jeunes ouvrières affaiblies. Mais nulle trace des ouvrières. C’est le syndrome d’effondrement des colonies, un mal foudroyant qui décime les colonies d’abeilles par centaines de milliers depuis 2006. Cette situation d’urgence menace de précipiter un peu plus le déclin inexorable des abeilles. Elles constituent un rouage irremplaçable de notre agriculture. Sans abeille, pas de pollinisation des fleurs, et sans pollinisation, pas de fruits ni de légumes.

Contrainte de trouver une solution, l’humanité est confrontée à un problème aux ramifications multiples et entrecroisées, que le film de Mark Daniels décortique point par point. Il plante ainsi sa caméra dans les gigantesques champs d’amandiers de Californie, dont le poids dans l’économie locale entraîne les agriculteurs dans une perpétuelle fuite en avant. En manque d’abeilles en 2005, ils en importent en masse d’Australie ; un an plus tard, le syndrome d’effondrement des colonies apparaît. Saturant leurs plantations de pesticides, obligeant des milliards d’abeilles à des transhumances éreintantes, remplaçant fréquemment leurs reines, ils jouent aux apprentis-sorciers de la biologie.

Aujourd’hui, les études scientifiques ont prouvé que nous devons faire face à une multiplicité de facteurs. Mais récemment, de nouvelles recherches ont révélé que les interactions entre ces différents facteurs amplifient fortement leurs effets. Impossible, par exemple, d’incriminer les seuls pesticides comme dans les années 1990. En revanche, combinés à un virus, ou à un champignon, les effets de ces produits pourraient être multipliés. Est-ce là la réponse à l’énigme ?

Efficace et rigoureuse, l’enquête menée par Mark Daniels, qui a nécessité 18 mois de tournage, réussit le tour de force de rendre avec clarté un problème aux enjeux complexes. Dans les champs où les abeilles butinent, derrière l’œilleton des microscopes ou auprès d’un apiculteur écossais philosophe, sa caméra fait le tour d’une planète apicole expressive et diverse, qui doute et s’interroge.

 

Réalisé par Mark Daniels (2010)

 

 

Pesticides : des dangers confirmés pas seulement chez les abeilles (26/06/2014)

"Abeilles, papillons, vers de terre, poissons, amphibiens, oiseaux… La liste des victimes des pesticides est longue. L’inventaire, présenté mardi dernier, a été réalisé en se basant sur les conclusions de 800 études parues depuis une vingtaine d’années. L’objectif de cette analyse, menée sur quatre années, était d’évaluer les effets néfastes de deux types de substances chimiques : les néonicotinoïdes et le Fipronil. (...) " (voir l’article sur maxisciences.com)

 

 

Carcassonne. « Sans apiculteurs, il n’y a plus d’abeilles » (17/08/2014)

" Depuis quelques années, les populations d’abeilles sont en chute libre et Christian Thène a du mal à conserver toutes ses ruches actives. Les abeilles meurent bien plus facilement et ont beaucoup moins de résistance que par le passé. « À la place de vivre 3-4 mois, elles ne vivent plus qu’un mois », explique-t-il. Les colonies sont de plus en plus petites, il y a un manque de vitalité générale, beaucoup de larves meurent. Il y a également d’énormes problèmes de fécondité, des reines qui vivent 1 an au lieu de 3 ou 4 ans, qui pondent beaucoup moins qu’avant. (...) " (voir l’article sur ladepeche.fr)

 

 

BONUS : La danse des abeilles (Abeille Avenir)

 

 

Tags : Environnement Société Etonnant International Animaux Agriculture




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12 réactions à cet article    


  • 2 votes
    juluch juluch 23 août 2014 17:20

    Étrangement les abeilles n’ont pas de soucis dans les villes.....  smiley


    • 4 votes
      juluch juluch 23 août 2014 17:41

      Dans le village de l’Hérault ou j’ai une maison familiale, les abeilles n’ont apparemment pas de soucis.


      Pourtant elles disparaissent ailleurs.

      Faut dire que là bas il y a peu de pesticide.

      C’est un gros problème en tout cas.

    • 2 votes
      gerfaut 23 août 2014 17:26

      Il semblerait que le frelon venu de Chine ne soit pas si dangereux pour nos abeilles, une petite mouche commune chez nous pond sur la larve des reines de ces frelons, ce qui tue le nid, mais les observations sont encore en cours. On a trouvé des pièges efficaces qui attirent les frelons et pas nos abeilles. Les frelons ont l’ air de bons gros lourdauds dangereux mais facile à dégommer.



      • 2 votes
        Hijack ... Hijack ... 23 août 2014 17:44

        Merci pour ce document que je regarderai ce soir ...
        Comme tout le monde, j’ai une sympathie particulière pour les abeilles (j’ai appris à mieux les connaitre l’été dernier dans une ferme où j’ai vécu près d’elles durant quelques jours, où il y avait plus d’une douzaines de ruches pour production de miel).


        • 2 votes
          Aldo Berman Aldo Berman 23 août 2014 17:56

          Personne n’aura l’idée de faire un documentaire sur nos amis les moustiques.

          Pauvres bêtes !

          • 1 vote
            DJL 93VIDEO DJL 93VIDEO 24 août 2014 05:05

            C connu, l’homme est le roi de la jungle ... De par sa position de roi, l’homme peut d’un simple petit geste aider les abeilles à recoloniser la France ... En effet, il serait facile pour l’homme d’installer des milliers de ruches en France, mais le problème C qu’il veut pas ! ... l’homme ne veut pas aider les abeilles sinon ce serait déjà fait ... il en a l’envie ou le désir mais çà n’a rien à voir avec la volonté ... Le Roi de la Jungle ne veut pas aider les abeilles ... triste constat !
            .
            Dans le monde sacré, le miel est l’or végétal.


            • 1 vote
              cathy30 cathy30 24 août 2014 10:12

              Radical comme l’islam !


            • vote
              cathy30 cathy30 24 août 2014 10:11

              Dire que les abeilles ne risquent rien en ville est faux.

              Les jardiniers en herbe utilisent également des insecticides, mais a moins grandes échelles, mais les utilisent quand même. Donc la mortalité en ville doit être équivalente à celle des champs. 

              Si un apiculteur a des ruches dans son jardin, il voit que les abeilles tournent à 10 mètres des ruches sans les retrouver. Quelques abeilles auront visiter des fleurs infectées. 
              Pour les apiculteurs qui travaillent avec les agriculteurs qui arrosent plusieurs hectares, imaginez les dégâts.

              En ville, cela se traduit par moins de récolte de miel. Des ruchers moins résistants.

              • 1 vote
                zebulon zaza 24 août 2014 10:52

                Si un apiculteur a des ruches dans son jardin, il voit que les abeilles tournent à 10 mètres des ruches sans les retrouver. 

                il suffit d’y apposer un sigle bien distinctif genre tete de taureau ou autre et elles retrouvent leur ruche

              • 1 vote
                cathy30 cathy30 24 août 2014 15:24

                On pourrait mettre également des panneaux fléchés "ruche à 10 mètres" smiley


              • 1 vote
                cathy30 cathy30 24 août 2014 15:37

                DJL 93VIDEO

                Détrompez vous, vous ne vous imaginez pas combien les français aiment les abeilles. Il y a des milliers de ruchers dans les fonds des jardins. D’ailleurs connaissez vous seulement la ruche Warré ? 


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