Pablo Servigne : les militants écolos de Dernière Rénovation sont encore trop gentils

"C’est foutu." "C’est mort." Ces affirmations, on les entend de plus en plus souvent au regard de l’urgence écologique qui devient chaque jour plus concrète et alarmante. Face à la multiplication des catastrophes naturelles, des pénuries, à l'émergence des pandémies, aux espèces qui disparaissent, beaucoup de personnes n’ont plus d’espoir et sont persuadés que tout va s’effondrer.

Selon une étude internationale de 2020, 65% des Français pensent que "la civilisation telle que nous la connaissons actuellement va s'effondrer dans les années à venir".

Mais que met-on vraiment derrière le "c’est foutu" ? Qu’est-ce que ça veut dire exactement l'effondrement ? Pour creuser ces questions, Paloma Moritz reçoit Pablo Servigne, l’auteur qui, avec Gauthier Chapelle, a été l’un des premiers à mettre dans le débat public la possibilité d’un effondrement de notre société. Dans cette émission, on explore comment parler de l'effondrement, de la situation actuelle mais surtout comment vivre et agir une fois que l’on a conscience de toutes les menaces qui pèsent sur l’avenir.

On notera l'avis de Pablo Servigne sur les militants écologistes radicaux de Dernière Rénovation, qui ont bloqué de nombreuses routes ou vandalisé des œuvres d'art. Selon lui, ces militants, qu'il approuve totalement, ne vont pas assez loin, ils restent trop gentils tant les périls qu'ils combattent et sur lesquels ils veulent alerter sont immenses.

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