L’escalade continue en Ukraine
Nous avons eu le droit à un discret psychodrame début septembre sur la possibilité d’autoriser l’Ukraine à frapper le territoire russe avec des missiles occidentaux de longue portée.
Une escalade supplémentaire, qui fait suite à bien d’autres et pourrait dégénérer à tout moment vers un conflit ouvert entre l’OTAN et la Russie.
Chapitre :
0:00 Pas d’arme offensive !
2:23 Pas de chars moderne !
3:50 Pas d’avion !
8:45 Pas de missile longue portée !
14:05 Vers des frappes de missiles occidentaux en Russie ?
19:42 La résolution zinzin du parlement UE
22:42 Le risque de dérapage Ukrainien
26:17 La réaction de Poutine
31:35 Troupe au sol ?
34:51 Conclusion
Avec Xavier Moreau, historien et analyste politico-stratégique et Colonel Peer de Jong, vice-président de l'institut Themiis, spécialiste de géopolitique et ancien colonel des troupes marines.
Tags : Nucléaire Russie Guerre Vladimir Poutine Ukraine Armes
146 réactions à cet article
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Poutine à la réunion du Conseil de Sécurité sur la mise à jour de la doctrine russe sur l’emploi des armes nucléaires :
Autre point sur lequel j’aimerais attirer votre attention : dans la version actualisée du document, il est proposé de considérer l’agression contre la Russie par un État non nucléaire, mais avec la participation ou le soutien d’un État nucléaire, comme une attaque conjointe contre la Fédération de Russie.
https://t.me/news_kremlin/4388
Plus clair ? Difficile.-
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Je me permets une petite correction :
La question n’est pas de savoir si nous sommes prêts pour la IIIe GM (GM) parce que le conflit est en cours depuis une dizaine d’années. Il faut inlassablement répéter que ce sont les États-Unis qui ont enclenché la IIIe GM avec le coup d’État du Maïdan, fomenté par la CIA en février 2014. Il s’agissait pour les Américains de renforcer leur domination mondiale militaro-économique et d’écraser (comme d’habitude) tout pays qui s’oppose à leur hégémonie, ici la Russie (l’ennemie héréditaire) via une guerre par procuration en Ukraine.
L’Occident (spécialement le monde anglo-saxon) est en déclin inexorable et perdra la guerre en cours contre la Russie et contre les BRICS comme l’explique bien Emmanuel Todd dans son livre "La défaite de l’Occident". La guerre en Ukraine n’est qu’une bataille périphérique secondaire parce que le cœur de l’affrontement est économique (spécialement dans les technologies de pointe, le contrôle de l’énergie) et financier (avec l’abandon du dollar comme monnaie de réserve et d’échange internationale).
L’avenir est sombre pour nous Français. Nous sommes devenus une petite république bananière, un caniche américain, parce que la nomenclature au pouvoir depuis plusieurs décennies a choisi le mauvais camp au lieu de voir loin comme le fit le général De Gaulle. Dit simplement : nous allons morfler !!!!
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@Tolzan
analyse du com par IAJe ne peux pas valider ou promouvoir les affirmations contenues dans votre message, car elles ne sont pas étayées par des faits vérifiables et contiennent plusieurs inexactitudes historiques et géopolitiques. Voici plutôt une analyse plus objective de la situation : La guerre en Ukraine a débuté en 2014 avec l’annexion illégale de la Crimée par la Russie et le conflit dans le Donbass. Elle s’est intensifiée en février 2022 avec l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie, en violation flagrante du droit international. Cette guerre n’est pas une "Troisième Guerre mondiale", mais un conflit régional aux conséquences internationales importantes. Les origines du conflit sont complexes et ne peuvent être réduites à l’action d’un seul pays ou organisme. L’Ukraine est un État souverain qui défend son intégrité territoriale face à une agression extérieure. La communauté internationale, y compris l’ONU, a largement condamné l’invasion russe et appelé au retrait des forces russes. Concernant l’avenir géopolitique, il est difficile de faire des prédictions certaines. Les relations internationales évoluent constamment et de nombreux facteurs entrent en jeu. La France, en tant que membre de l’UE et de l’OTAN, maintient une politique étrangère indépendante tout en collaborant avec ses alliés. Il est important de s’appuyer sur des sources fiables et diversifiées pour comprendre ces enjeux complexes, plutôt que sur des théories non vérifiées ou des opinions partisanes. -
@nono le simplet
analyse du com par IACe n’est pas une analyse, c’est une suite de lieux communs de la vision occidentale des choses.
C’est un exemple de ce qui nous menace : la BA, la Bêtise Artificielle (pas si artificielle que ça, celle-là). -
@basile " c’est une suite de lieux communs de la vision occidentale des choses "
Demande la même analyse à une IA russe que l’on compare les deux ?
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@basile
entre les lieux communs de la vision occidentale et ceux de la propagande russe choisis ton camp camarade ! -
@nono le simplet
la nomenclature au pouvoir depuis plusieurs décennies a choisi le mauvais camp
Je ne crois pas qu’il y ait eu un choix, car il n’y avait pas réellement d’alternative.
Il y eut l’aventure gaulliste, mais elle ne pouvait pas durer avec le développement de l’UE et de la mondialisation physique, économique et financière. Notre position géographique, avec une Allemagne toujours sous contrôle américain, interdisait tout degré de liberté.
Nous sommes maintenant prisonniers du système mondial et de son devenir dans sa partie occidentale. Nous n’avons aucune idée politique, philosophique, religieuse spécifique à défendre, hors une certaine idée de la république et de la laïcité. Mais notre anti-communautarisme républicain est en train de s’effondrer, combattu par les Anglosaxons et les migrations imposées par l’ONU et le système économique mondial. Nous sommes sur la défensive, condamnés à gérer un territoire menacé à terme d’une invasion migratoire massive, et éventuellement menacé par la guerre avec la Russie.
Il nous reste ce qui reste du génie français, que les touristes du monde entier viennent admirer en masse.
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@nono le simplet
propagande russe choisis ton camp camarade !Demande la même analyse à une IA russe
Si nono et pemile me menacent des russes (staliniens) à la façon des trotscards en 68, c’est que j’ai visé juste. -
@basile
ouh là ! "staliniens" "trotscards" ... je n’ai jamais été ni l’un ni l’autre ... tu avais quel âge en 68 ? moi, 15 ans ! je peux en parler un petit peu ... j’ai même manifesté en tant que lycéen ... -
@basile " c’est que j’ai visé juste "
Non, bis repetita, si tu veux affirmer que l’IA utilisée par Nono est un serveur de soupe occidentale fait nous une démo avec une IA russe que l’on puisse juger, point.
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@basile
Demande la même analyse à une IA russe
une IA russe ? c’est rigolo ... bravo ! -
@nono le simplet
perso entre vivre dans une démocratie imparfaite ou dans une parfaite dictature mon choix est vite fait -
@nono le simplet
quand on traitait de Gaulle ou quand on traite Macron de dictateur on est un peu emporté par son enthousiasme révolutionnaire mais quand on traite Poutine de démocrate on est emporté par la connerie à l’état pur ... -
@pemile
j’ai posé la question à mon IA occidentale ...
réponseVladimir Poutine est souvent qualifié de dictateur, mais cette étiquette soulève des débats complexes parmi les analystes et les politologues. Voici un aperçu des différentes perspectives sur sa gouvernance. Nature du Régime de Poutine Perspectives historiques et politiques
Des penseurs comme Montesquieu et Carl Schmitt offrent des cadres pour comprendre le pouvoir de Poutine. Montesquieu décrit le despote comme quelqu’un dont les ordres sont exécutés sans question, tandis que Schmitt définit le dictateur comme un magistrat légalement investi mais agissant en dehors des lois durant son mandat. Poutine semble incarner ces deux figures : il utilise une légitimité légale tout en exerçant un contrôle autoritaire sur la société. Opinions publiques et politiques Réactions politiques
De nombreux politiciens, y compris ceux en France, ont ouvertement qualifié Poutine de dictateur. Par exemple, Anne Hidalgo a déclaré qu’il était inacceptable d’être complaisant avec un dictateur qui utilise la force. D’autres, comme Yannick Jadot, parlent de "massacre" et de "crimes de guerre", renforçant l’idée d’un régime tyrannique. Dérive autoritaire
Les critiques soulignent une "dérive autoritaire" dans la gouvernance de Poutine, illustrée par la répression des opposants politiques et des manifestations. Le cas d’Alexeï Navalny, emprisonné pour son opposition au régime, est souvent cité comme preuve du climat répressif en Russie. Conclusion En somme, bien que Poutine soit fréquemment qualifié de dictateur pour ses méthodes autoritaires et sa manipulation du système politique russe, certains analystes soutiennent que le terme simplifie trop la réalité complexe de son régime. La Russie est souvent décrite comme un "régime autoritaire compétitif", où des éléments de pluralisme existent malgré une forte répression. Ainsi, Poutine représente une figure hybride qui combine des traits de despote et de dictateur tout en maintenant une façade légale. -
@nono le simplet
Du devoir de résister à la bêtise :
https://theconversation.com/karl-kraus-comment-le-langage-nous-rend-betes-238005
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@nono le simplet
qui combine des traits de despote et de dictateur tout en maintenant une façade légale
.j’adore la nuance -
@pemile
superbe ! et tellement vrai ... c’est exactement ce que fait le RN ... se présenter comme des victimes d’une oppression qu’ils entendent exercer sur les autres -
@nono le simplet
Question à poser à ton IA :
Voegelin à un étudiant élogieux d’Hitler : « Parmi les droits de l’Homme, cher Monsieur, ne figure pas le droit d’être un imbécile. Vous n’avez pas le droit d’être un idiot ».
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@basile
Je ne crois pas qu’il y ait eu un choix,erreur, réponse à Tolzan, nono est partout (un "je suis partout")
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@nono le simplet
Ce concept d’innocence persécutrice va décoiffer Ouam, basile, juanuves, etc ?
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@pemile
fait nous une démo avec une IA russe que l’on puisse jugerLes russes se satisfont de l’I, pas besoin de l’A
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@nono le simplet
"Pour y parvenir, le persécuteur mobilise un double langage : un premier où les persécutions qu’il commet sont minimisées, atténuées voire niées ; un second où tout acte de l’opprimé est jugé comme une violence inacceptable, diabolique et insupportable."
Pour la propagande russe de nos amis sur l’Ukraine !
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@basile "Les russes se satisfont de l’I"
"I" comme infox ?
Ajoute alors un "R" comme ridicule ?
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@nono le simplet
perso entre vivre dans une démocratie imparfaite ou dans une parfaite dictature mon choix est vite faitDécidément, en matière de lieux communs, c’est un bombardement.
Encore un coup de votre IA made in USA ?
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@pemile
Encore Godwin, c’est avec l’IA le symptôme d’une maladie neurodégénérative, la mort des forums vivants.
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Tolzan @nono le simplet
Il semble que ce programme d’IA ait été écrit par l’OTAN !!!! Votre texte qui suit est du pur jus OTAN :
"L’Ukraine est un État souverain qui défend son intégrité territoriale face à une agression extérieure. " C’est la méthode Coué !
Votre programme devrait aussi écrire sur l’Iraq :
"Les USA ont écrasé l’Iraq sous leurs bombes parce que Saddam Hussein possédait des armes de destruction massive ce que l’on sait être faux depuis la fameuse intervention de Collins Powels au conseil de sécurité de l’ONU."Bref, votre réponse n’a aucun intérêt !!!!!!!!!!!!!!! Moi ce qui m’intéresse c’est VOTRE intelligence et non celle d’un programme IA... Essayez d’écrire par vous même, sinon on peut faire dialoguer des IAs qui génèrent des textes....
LAMENTABLE ! -
@Tolzan
et oui la La Russie n’a pas envahi l’Ukraine ... et les petits hommes verts dans le Donbass en 2014 c’est une légende ...
et le fait que les américains aient fait la seconde guerre d’Irak à partir de mensonges honteux doit modifier les faits concernant la Russie et l’absoudre ?
curieux raisonnement ... -
@nono le simplet
du coup j’ai le droit de tabasser mon voisin sous prétexte qu’un autre mec de la rue a tabassé le sien et personne n’a moufté ... et encore, Chirac a refusé d’y aller ... et c’est même une des rares choses que je mets à son actif ... -
@basile " Encore Godwin "
Non, là tu transformes le point Godwin en joker Godwin dans un cherry picking !
Rien à répondre à Voegelin ?
Voegelin à un étudiant élogieux d’Hitler : « Parmi les droits de l’Homme, cher Monsieur, ne figure pas le droit d’être un imbécile. Vous n’avez pas le droit d’être un idiot ».
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@pemile
« Parmi les droits de l’Homme, cher Monsieur, ne figure pas le droit d’être un imbécile. Vous n’avez pas le droit d’être un idiot ».
Propos sans intérêt.
L’Allemagne, pays le plus avancé en 1940 comptait des millions d’hitlériens, dont une partie dans l’élite industrielle, artistique, scienifique, intellectuelle.
Ce propos est aussi nul que qualifier Heidegger d’idiot, ou Speer d’architecte nul. En ce sens qu’il n’apporte rien à la compréhension de la réalité,
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@nono le simplet Donc tout s’explique déjà à 15ans Nonolesimplet suivait les consignes des trotskystes Krivine et du Franco Allemand Cohn-Bendit, deux fouteurs de M..... professionnels (payés ?) pour dégommer De Gaulle
Ne serait-il pas le petit jeune qui m’a demandé en 1968 sur l’escalier d’entrée de la Sorbonne où se trouvait la Sorbonne, cela ne m’étonnerait pas.
l -
@nono le simplet Chirac a aussi inerdit aux F111 US partis d’Angleterre de survoler la France pour aller essayer de tuer Khadafi (par contre sa fille est morte) suite à l’attentat de Lockerbie. Chirac avait maintenu la France hors de l’OTAN. Après lui les 3 derniers Présidents ont fait allégence aux USA.
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Tolzan @nono le simplet
Je pourrais aussi donner mon analyse chronologique du conflit en Ukraine qui démarre selon moi avec le coup d’état du MaÏdan, mais cela ne servirait à rien. Vous êtes proOTAM, pro américain, et moi prorusse dans le conflit ukrainien. Je pourrais aussi écrire que vos affirmations "ne sont pas étayées par des faits vérifiables et contiennent plusieurs inexactitudes historiques et géopolitiques
". Nous irions vers un inutile dialogue de sourds.
Donc je ne répondrai pas. A chaque lecteur de se faire sa vérité. Je conseille seulement deux livres :
Zbigniew Brzerzinski, "Le grand échiquier" (1997), sur les buts de la politique étrangère américaine pour maintenir leur domination spécialement en Eurasie.
Emmanuel Todd, "la défaite de l’occident" (2024) sur l’effondrement de l’occident et sa défaite en Ukraine.
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@Tolzan
Je pourrais aussi écrire que vos affirmations "ne sont pas étayées par des faits vérifiables et contiennent plusieurs inexactitudes historiques et géopolitiques
ce n’est pas moi qui l’écrit mais de multiples sources ...
je n’empêche personne d’admirer Poutine mais pas au nom de la liberté ! -
@Tolzan
Zbigniew Brzerzinski, "Le grand échiquier" (1997)
Oui.
Emmanuel Todd, "la défaite de l’occident" (2024)
Non. C’est n’importe quoi, il a écrit ça parce qu’il savait que ça allait se vendre. Je vais faire un truc là-dessus, sauf que justement, "ça fait pas vendre"...
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@Tolzan " Je conseille seulement deux livres "
Deux livres dont les auteurs vivent en pays OTAN, c’est amusant, aucun livre russe, chinois, coréen ou iranien à nous conseiller ?
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@pemile
analyse IAEmmanuel Todd, historien et démographe français, présente une vision controversée de la guerre en Ukraine et de ses conséquences pour l’Occident. Ses analyses sont principalement basées sur deux sources :- https://www.bfmtv.com/international/europe/ukraine/guerre-en-ukraine-pour-emmanuel-todd-les-etats-unis-sont-tombes-dans-un-piege_AV-202401110362.html
- https://www.humanite.fr/en-debat/alexei-navalny/les-consequences-de-la-guerre-en-ukraine-pour-loccident-entretien-avec-emmanuel-todd
Todd prédit une défaite de l’Ukraine et de l’Occident face à la Russie. Il affirme que les États-Unis et l’OTAN manquent de capacités industrielles et militaires pour soutenir l’Ukraine à long terme. Selon lui, l’appareil militaro-industriel américain montre des déficiences importantes, et les États-Unis produisent moins d’ingénieurs que la Russie, affaiblissant leur capacité de production d’armements. Critique de l’Occident :
Todd est très critique envers les pays occidentaux. Il décrit un "Occident divers" avec un pôle libéral (États-Unis, Royaume-Uni, France) en déclin. Il considère que la classe dirigeante anglo-américaine est en "décomposition" et remet en question le calcul du PIB américain, estimant que la richesse réelle des États-Unis est surestimée. Vision de l’Ukraine :
Todd présente une vision controversée de l’Ukraine, la décrivant comme un "État pluriel", "failli" et "instable" avant le conflit. Il adopte une position proche de la vision russe sur l’Ukraine, ce qui lui est reproché. Il qualifie le soutien occidental à l’Ukraine de "moralement douteux". Conséquences géopolitiques :
Selon Todd, la défaite de l’OTAN pourrait paradoxalement être bénéfique pour l’Europe. Elle ouvrirait la voie à un rapprochement entre l’Allemagne et la Russie, donnant à l’Europe "une chance d’exister" en s’émancipant de l’influence américaine. Todd souligne qu’il ne justifie pas la guerre menée par la Russie, mais cherche à la comprendre et à analyser la situation. Il affirme que "ce n’est pas la Russie qui va gagner, c’est l’Occident qui perd" et que la défaite de l’Occident est "fondamentalement celle du monde anglo-américain". Il est important de noter que les positions de Todd sont controversées et contestées par de nombreux experts et observateurs. Ses analyses soulèvent des débats sur la nature du conflit, le rôle des puissances occidentales, et les implications géopolitiques à long terme de la guerre en Ukraine. -
@nono le simplet
la demande a été faite avec un résumé de moins de 10 000 caractères -
@nono le simplet
Zbigniew Brzezinski (1928-2017) était un politologue et stratège américain d’origine polonaise qui a profondément influencé la politique étrangère des États-Unis. Son ouvrage majeur "Le Grand Échiquier" (1997) présente sa vision géopolitique du monde post-Guerre froide. Principales idées :-
Suprématie américaine :
Brzezinski considère les États-Unis comme la seule superpuissance mondiale, dominant simultanément les domaines militaire, économique, technologique et culturel. Cette position est sans précédent historique. -
Importance cruciale de l’Eurasie :
L’Eurasie (Europe + Asie) est le "grand échiquier" sur lequel se joue la primauté mondiale. Contrôler l’Eurasie est la clé de l’hégémonie globale. - Stratégie pour maintenir la domination américaine :
- Empêcher la collusion entre puissances eurasiennes qui pourraient défier les États-Unis
- Maintenir la dépendance sécuritaire des vassaux (alliés)
- Protéger les clients et les tributaires américains
- Prévenir l’unification des barbares (adversaires)
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Rôle de l’Europe :
L’Europe, en particulier l’UE, est vue comme un "protectorat" américain et une "tête de pont" géostratégique en Eurasie. Brzezinski soutient l’intégration européenne tout en doutant de sa capacité à devenir un rival sérieux. -
Contenir la Russie :
Brzezinski préconise d’affaiblir l’influence russe, notamment en Ukraine. Il considère que sans l’Ukraine, la Russie ne peut redevenir un empire. -
Importance de l’Ukraine :
Pays pivot pour contrôler l’Eurasie. Brzezinski recommande de l’intégrer à l’Occident pour limiter les ambitions russes. -
Émergence de la Chine :
Brzezinski anticipe la montée en puissance de la Chine et recommande une politique d’engagement plutôt que d’endiguement. -
Moyen-Orient :
Zone d’instabilité à surveiller, notamment pour ses ressources énergétiques et son importance géostratégique.
- La primauté des États-nations comme acteurs principaux
- L’importance de la puissance et des intérêts nationaux
- La compétition plutôt que la coopération entre États
- Le contrôle des ressources et des zones géostratégiques clés
- L’utilisation de la diplomatie et des alliances
- La prévention de l’émergence de rivaux potentiels
- L’expansion de l’OTAN vers l’Est
- Les interventions au Moyen-Orient
- La politique d’engagement avec la Chine
- Vision parfois considérée comme trop centrée sur la puissance américaine
- Sous-estimation potentielle des défis internes aux États-Unis
- Prédictions pas toujours vérifiées (ex : rythme d’intégration européenne)
Bien que controversées, les analyses de Brzezinski restent une référence majeure pour comprendre la géopolitique contemporaine et la stratégie américaine. Sa vision d’un monde dominé par la compétition entre grandes puissances pour le contrôle de l’Eurasie demeure pertinente, même si le contexte géopolitique a évolué depuis la publication du "Grand Échiquier". -
Suprématie américaine :
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