La puissance nucléaire est caractérisée par son extrème puissance mais par ailleurs elle est comme toute les autres sources de puissance, elle peut-être utilisée pour le bien-être ou pour la destruction et le malheur. L’humanité est donc confrontée à cause du nucléaire à un défi majeur : mourrir ou trouver la voie de la paix. C’est là le vrai défi et c’est un défi de conscience, un défi de conscience mondiale, un défi de conscience posé à l’humanité : est-elle digne de continuer à vivre ? Elle seule donnera la réponse et tout ce qui se passe aujourd’hui participe à la recherche de cette réponse, bonne ou mauvaise. L’existence de ce défi devrait nous faire comprendre qu’il n’y a pas de séparation, que ce qui se passe de l’autre coté de notre planète nous concerne de prés et que nous avons notre rôle à jouer dans la construction de la paix ou de la machine infernale qui nous dévorera tous. A quel édifice allons nous poser notre pierre et si nous ne la posons pas, quelle sera la responsabilité de notre passivité dans le résultat final ?
Donc Bayrou adopte la bonne attitude en disant, donnons l’exemple. Mais pour cela, il faut avoir confiance. Alors construisons la confiance. Comment ? En arnachant une puissance encore plus grande que l’énergie nucléaire. Une puissance qui se trouve dans une couche de la nature plus profonde que la couche nucléaire , une région identifiée scientifiquement et qui se révèle être aussi dans une région de notre propre nature humaine, de notre propre conscience car finalement tout vient de là. Et ceci nous conduit naturellement à voir la direction dans laquelle progresser, l’édification de notre propre conscience individuelle. Nous pouvons tous agir de manière puissante de cette façon. Baisser les bras avant même d’avoir travaillé est aussi un choix qu’il faudra assumer. La conscience humaine assume ses propres choix, c’est sa nature, c’est comme cela qu’elle fonctionne. Prenons conscience de notre propre responsabilité dans le déroulement de notre vie et de notre inter-responsabilité dans celles des autres. Nous avons reçu le don d’être humain de faire la part entre le bien et le mal, nous devrions donc choisir toujours de faire le bien pour ne pas à avoir à subir le mal. Il n’y a pas de polémique quand à savoir ce qui est bien et ce qui est mal, en notre âme et conscience au moment d’agir : nous le savons et nous choisissons. Ne nous voilons plus les yeux. Maintenant, soyons vigilants.
