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De Fukushima à Tokyo - La vie d’après

Les "incidents" se succédant presque quotidiennement à Fukushima, on en oublierait presque la population japonaise, ce qu'elle subit au jour le jour. Quittons la centrale, et voyons la vie d'après. Comment les Japonais sont jour après jour impactés par ce qui est - pour moi - le premier désastre sans fin de l'histoire humaine.

 

Fukushima, Une Population Sacrifiée

 


Après le tsunami qui a dévasté, en mars 2011, le nord-est du Japon, et provoqué la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, le pays panse ses plaies. Si les zones sinistrées par une vague haute par endroits de 30 mètres ont été nettoyées, le danger que représente la centrale de Fukushima est toujours présent. Dans les jours qui ont suivi le 12 mars, date de l’explosion d’un de ses six réacteurs, deux autres, également endommagés, ont aussi propagé des quantités massives de matières radioactives dans l’environnement. Principalement de l’iode 131 et du césium 137 qui sont très cancérigènes. Très vite, les autorités japonaises ont affirmé que la situation était sous contrôle. Pourtant, selon des experts, il faudra au moins trente ans pour dépolluer entièrement la centrale. Mais ce qui provoque la colère de la population locale, c’est l’absence d’information sur les risques qu’elle encourt en restant sur place. Seule une zone de 20 kilomètres autour de la centrale a été évacuée. A Fukushima City, ville où vivent 300 000 personnes, située à seulement 60 kilomètres du lieu de la catastrophe, la peur est palpable.

 

La situation serait toujours critique, apprend-on dans ce passionnant documentaire tourné un an après la catastrophe. Les niveaux de radioactivité n’auraient pas baissé. « Il y a des radiations, c’est certain, dit une mère de famille. Mais le problème est que cela ne se voit pas. Alors, même si c’est dangereux ici, comme ça ne se voit pas, comme ça ne sent pas, les enfants continuent à jouer comme avant. » L’angoisse des familles est d’autant plus compréhensible que, depuis avril 2011, le gouvernement a décrété - au mépris des normes internationales - que la dose annuelle maximale admissible d’exposition à des radiations ne serait plus de 1 millisievert mais de 20, tant pour les hommes que pour les femmes ou les enfants. Objectif non avoué de cette décision : ne pas avoir à évacuer certaines villes telle Fukushima City. Un million de personnes sont concernées.


Le ventre de Tokyo

 

 

Un état des lieux de cette mégapole de 36 millions d’habitants, dix-sept mois après la catastrophe nucléaire de Fukushima. Des poissons au césium à la pollution tous azimuts, le bilan dressé par les habitants de Tokyo (poissonniers, éboueurs, employés du service des eaux…) est accablant.

Tags : Santé Nucléaire Santé menacée Japon Fukushima






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