Juppé : "Les victimes collatérales en Libye ont été très peu nombreuses"
Ce matin sur RTL, le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé s’est exprimé sur la réussite des armées occidentales en Libye, jugeant au passage que l’Algérie avait eu une "attitude ambiguë" dans cette affaire.
Interrogé par Jean-Michel Aphatie sur un courrier faisant état d’un accord entre le CNT et les autorités françaises pour une exploitation du brut libyen (35%) par des entreprises françaises une fois que Kadhafi serait parti, notre bon ministre a osé affirmer qu’il n’avait pas connaissance de cette lettre, mais qu’il avait en effet entendu une déclaration officielle du CNT indiquant que, pour la reconstruction de la Libye, il s’adresserait de manière préférentielle à ceux qui l’avaient soutenu.
A l’objection selon laquelle cette guerre coûtait cher, l’ancien Premier ministre a répondu que c’était "un investissement sur l’avenir".
Selon Alain Juppé, "les victimes collatérales en Libye ont été très très très peu nombreuses". Ayons tout de même une pensée pour ces êtres humains, pulvérisés sous nos bombes...
Pour finir, notons cette imprécision en début d’interview, lorsque M. Juppé, essayant de justifier la lenteur à arrêter Kadhafi, a prétendu que Saddam Hussein avait été capturé au bout de "plusieurs mois", voire "plusieurs années". En fait, la guerre en Irak a commencé le 20 mars 2003 et le dictateur irakien a été pris le 13 décembre 2003. Cela fait 9 mois, pas plusieurs années...
Tags : France Al Quaïda Pétrole et essence Libye
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