L’Europe censure l’histoire de Gulnaz, qui a le choix : 12 ans de prison ou épouser son violeur
Gulnaz, jeune Afghane, a le choix : croupir douze ans en prison ou épouser son violeur.
La vidéo est un reportage de CNN. Elle est en anglais, mais nous la résumons plus loin.
L’histoire de Gulnaz a fait l’objet d’un reportage subventionné par l’Union Européenne, mais celle-ci en bloque la diffusion, officiellement pour des raisons tenant à la sécurité de la jeune femme.
Outre l’histoire de Gulnaz, ce reportage montrerait que la moitié des femmes emprisonnées en Afghanistan le seraient pour des atteintes à la "morale" islamique.
La polémique autour de cette censure de l’Union européenne a fait du bruit à l’international et a fait sortir de l’ombre le cas de Gulnaz, bien que celui-ci soit banal, d’après une déclaration du bureau du procureur en charge de l’affaire, interrogé par CNN.
Le reportage de CNN sur Gulnaz a été relayé par Jihad Watch et traduit par Bivouac ID.
Elle se souvient encore de sa mauvaise odeur et de ses vêtements sâles... Gulnaz va pourtant peut-être épouser celui qui l’a violée à l’âge de 19 ans.
Sachant qu’elle n’avait aucune compassion à attendre de la société afghane, elle cacha d’abord le viol, mais cela devint impossible quand il s’avéra qu’elle était enceinte.
Elle fut jugée pour adultère et condamnée à douze ans de prison, où son bébé l’accompagne, et ceci bien que le viol ait été reconnu puisque le violeur est aussi en prison.
Outre la peine de prison, la jeune femme reçoit des conseils de morale ... si si si ... elle devrait épouser son violeur pour donner à "l’enfant innocent" une famille conforme aux normes sociales.
Il est possible qu’elle accepte. Elle n’a guère le choix.
De plus, sa vie est en danger, disent certains, menacée par la famille de son agresseur.
Le violeur de Gulnaz qui a été condamné a été retrouvé dans une prison de la ville. Il nie l’avoir violée, mais il reconnait qu’elle sera probablement tuée si elle sort de prison. Il insiste sur le fait que ce sera sa famille à elle, pas la sienne, qui la tuera “par honte.”
Menacée par la famille de son agresseur et par la sienne, pour l’instant, la prison reste l’endroit le plus sûr pour elle.
Tags : Afghanistan
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