Il serait judicieux pour fixer les idées des spectateurs indécis, d’innover dans ce genre de débats contradictoires, mettre en présence :
— un arménien sérieux favorable à vivre dans le giron azéri,
— un azéri tout aussi sérieux favorable à vivre dans une République d’Artsakh majoritairement arménienne loin d’Aliyev (malgré la rente pétrolière)
Je parie qu’il sera plus facile de trouver le second que le premier.
https://www.seuil.com/ouvrage/la-tragedie-de-soumgait-un-pogrom-d-armeniens-en-union-sovietique-anonyme/9782020135795
Préface d’Elena Bonner, épouse d’Andréï Sakharov
Pendant trois journées de février 1988, la ville de Soumgaït, dans la
République socialiste soviétique d’Azerbaïdjan, a connu un véritable
génocide. La population arménienne chrétienne a été sauvagement attaquée
par les Azéris : des dizaines de tués, roués de coup, torturés et
brûlés vifs, des femmes et des adolescentes violées, des centaines
d’appartements pillés, saccagés et détruits.
Le drame de Soumgaït
n’est pas seulement racial, il est également politique. C’est celui que
posent toutes les ethnies des diverses composantes des républiques de
l’URSS.
En condamnant les pogroms de Soumgaït, des savants
soviétiques ont écrit : « Depuis les férocités staliniennes, il ne s’est
rien passé dans notre pays qui nous ait rejetés aussi loin en arrière,
de la civilisation à la sauvagerie. »
C’est le tableau atroce de cette sauvagerie que nous vous présentons d’après les récits des survivants.
250,000 Arméniens ont quitté la métropole de Bakou pour l’Arménie. Que sont devenus leurs logements ? On n’évoque jamais, au grand jamais, cet aspect de la question