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Accueil du site > Actualités > International > Les Etats-Unis derrière la fuite de Ben Ali ?

Les Etats-Unis derrière la fuite de Ben Ali ?

Des pressions américaines seraient derrière la fuite précipitée de l’ex-président tunisien Ben Ali. Craignant un bain de sang, les Etats-Unis auraient contacté l’état-major des armées tunisien.
 
De quoi satisfaire l’égo démesuré d’Alain Soral, qui avait fait cette analyse, seul contre tous, sur le plateau de Ce soir ou jamais il y a quelques jours :
 

Tags : Etats-Unis Tunisie




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14 réactions à cet article    


  • 2 votes
    Alsace Alsace 21 janvier 2011 23:51

    Le problème de beaucoup de révolutions de nos jours, c’est que bien que sincères pour la plupart des gens qui y prennent part, les coulisses sont souvent décevantes...

    Tout compte fait ,ce n’est pas si nouveau...


    • 8 votes
      Frida FRIDA 22 janvier 2011 00:02

      J’ai écrit un aricle qui va globalement dans le même sens que Soral. Agoravox l’a publié le 20 janvier.
      Il faut être suffisamment indépendant pour dénoter des autres commentateurs et anlystes.
      Non seulement ils ont fini par accepter l’idée que les EUA sont derrière cette révolte et le départ de Ben Ali, mais ils continuent de minimiser l’impact en expliquant que "c’est pour éviter un bain de sang", donc il nous faut conclure que c’est dans l’intérêt du peuple tunisien que l’ingérence a eu lieu. Mais ce que l’on ne souligne pas, c’est que des hauts cadre de l’armée prennent directement leur ordre d’un autre Etat étranger ne choque personne, et on parle de cela, et les journalistes le répètent comme s’il s’agit d’un fait anodin.


      • 3 votes
        philou017 philou017 22 janvier 2011 02:23

        Dans votre article, vous ne donnez pas l’ombre d’un élément probant. Facile de faire des hypothèses, mais encore faut-il les étayer.


      • 4 votes
        Frida FRIDA 22 janvier 2011 09:24

        @Philou017

        Vous êtes un peu de mauvaise foi quans vous demandez une peuve matérielle. Ceux qui en ont soit ils font partie des acteurs intéressés par le départ de Ben Ali, soit des rares personnes qui en sont témoints de fait de leur fonction mais ceux là ne diront rien par peur de perdre leur poste ou de représailles.
        Avoir fait des déductions, en analysant ce qui se passe habituellement dans ce genre de situation de révolte populaire est la moindre des choses, au lieu de répéter de manière moutonnière une version officielle donner par je ne sais qui.
        C’est vrai que j’ai avancé une hypothèse, et alors ???, avez-vous des faits sur le degrè d’indépendance de l’armée vis à vis de l’étranger ??? Donc nous sommes tous les deux sur le même pied d’égalité. Sauf que vous, vous prenez vos rêves pour des réalités. Et pourtant oh combien je souhaite me tromper.


      • 1 vote
        À Mehdi The OuLaLA33 22 janvier 2011 15:28

        Bonjour,

        En fait il faut comprendre que la diplomatie française et plus particulièrement MAM c est faite avoir par les USA !!!Au moment ou MAM proposait de l aide au dictateur Ben Ali, les USA qui n ont pas d intérêt particulier en Tunisie, ont demandé aux généraux tunisiens de ne plus le soutenir d’ où la chute précipitée de Ben Ali !!Le probleme c est que les USA ont mis un revers à MAM qui voulait que Ben ALi reste en poste encore d ou l envoie des munitions lacrymogène pendant les premières heures des manifestations.
        Pour lma petite histoire les français ont même proposé à Ben Ali de faire croire que c est Al qaeda qui etait derriere ses troubles pour pouvoir justifier les morts et la reponse sanglante,Ben Ali a refusé d utiliser se pretexte parce que n oublions pas que la seule richesse de la Tunisie est le tourisme donc si on commence à utiliser l épouvantail Al qaeda c est la mort assuré du tourisme meme si ce n est que du vent.....


      • 1 vote
        philou017 philou017 23 janvier 2011 02:25

        Frida : Je suis ouvert à toutes les hypothèses. néanmoins, vous essayez d’appliquer une grille de lecture sans avoir d’élément suffisant. Méfiez-vous de tout vouloir voir sous le même prisme, les USA ne contrôlent pas tout, et c’est facile à ce niveau de s’abuser.

        Je n’ai pas parlé de preuve, mais d’élément pertinent.


      • 6 votes
        sonearlia 22 janvier 2011 00:12

        Et il y en a pour croire qu’un massacre de civil, ça pose problème aux états-unis ?


        • 2 votes
          Captain Tolkien 25 janvier 2011 09:28

          Les USA ont fait éviter un bain de sang en Tunisie, c’est ça l’essentiel.


        • 3 votes
          philou017 philou017 22 janvier 2011 02:19

          bla bla bla bla bla bla
           
          Antoine Sfeir est un propagandiste, un cireur de pompes avéré qui a brossé les chaussures de Ben Ali depuis des années. Sur quoi s’appuie-t-il pour avancer ses dires. ca a l’air d’être n’importe quoi. C’est un chroniqueur abonné de la télé, qui a son siège réservé à "c’est dans l’air".
           
          Je ne vois pas de quoi disposeraient les Américains pour influencer l’armée Tunisienne. Quand les US pèsent sur un coup d’état, ce n’est pas pour la démocratie, en général, sauf quand c’est pour mettre un de leurs amis au pouvoir. Leurs arguments sont principalement financiers, par le soutien à des partis ou factions.Là je vois pas où ca aurait pu jouer.
           
          Intervention sans aucune crédibilité.


          • 1 vote
            philou017 philou017 22 janvier 2011 02:40

            Un article détonnant sur l’inénarrable M Sfeir :
             

            Le Sfeir à repasser de Ben Ali

          • 2 votes
            Frida FRIDA 22 janvier 2011 09:32

            Vos crtiques concernant Sfeir sont parfois justes, mais ce n’est pas parce qu’il dit n’importe quoi par moment, qu’il est abonné aux médias qu’il faut rejeter systématiquement ce qu’il dit tout simplement parceque cela vient de lui. Mais dans cette situation, il n’est pas le seul, il y a aussi un autre analyste, mais lui cache cette intervention sous pretexte que l’on se soucie d’éviter au peuple tunisien un bain de sang. Ce qu’il ne pas su faire en Irak ni en Aghanistan et d’autres. Par contre, les Américains essayent toujours de s’imposer en douce, si cela marche tant mieux pour tout le monde, par contre si cela ne se fait pas comme ils le souhaitent, c’est alors que la manière forte s’affiche sans complexe, mais toujours avec des motifs bidon pour faire plaisir à la "légitimité et la communauté internationale".


          • 3 votes
            wesson 22 janvier 2011 12:36

            bonjour l’auteur,

            "

            Les Etats-Unis derrière la fuite de Ben Ali ?"

            c’est en effet la thèse défendue par MAM, qui cherche à faire oublier son "fascisme sympa" qui s’est hélas vu ces derniers temps. Un petit coup de surf sur l’antiaméricanisme ambiant va lui permettre effectivement de raconter à qui veut bien l’entendre que les Américains étaient derrière tout cela et se sont fait un petit plaisir en n’en disant rien aux Français ....

            Que les Américains savaient le régime de Ben Ali impopulaire, c’est un fait établi depuis les révélations de Wikileaks à ce propos. Par contre, rien ne permet de dire qu’ils aient été conscient de la fragilité de ce régime - des régimes impopulaires mais stables, ça existe partout dans le monde - ni même qu’ils n’aient été partie prenante dans le départ précipité de Ben Ali.

            Je crois tout simplement à un ras-le-bol assez consensuel dans l’ensemble de la population qui ont provoqué la chute aussi rapide du régime, avec comme déclencheur le refus du chef d’état major de faire donner l’armée contre la foule, et le soutient de son encadrement. A partir du moment ou l’armée à lâchée Ben Ali, la peur a changé de camp et la rue a fait le reste


            • 2 votes
              extralucide 23 janvier 2011 16:11

              Analyse très claire et très réaliste de Soral


              • 2 votes
                Hijack ... Hijack 24 janvier 2011 11:15

                O.K, la révolution "encore" colorée ... Jasmine Révolution ... est admirable pour ce qu’elle représente à première vue pour le peuple tunisien ... et tous les peuples du monde, surtout les peuples arabes ... mais ....

                Washington face à la colère du peuple tunisien,
                par Thierry Meyssan :

                Les plans américains

                LUNDI, 24 JANVIER 2011

                Alors que les médias occidentaux célèbrent la « Jasmine Revolution », Thierry Meyssan dévoile le plan US pour tenter de stopper la colère du peuple tunisien et conserver cette discrète base arrière de la CIA et de l’OTAN. Selon lui, le phénomène insurrectionnel n’est pas fini et la vrai Révolution, tant redoutée par les Occidentaux, pourrait rapidement commencer.

                A Washington, on constate que « notre agent Ben Ali » ne maitrise plus rien. Le Conseil de sécurité nationale Jeffrey Feltman [3] et Colin Kahl s’accordent à considérer que le moment est venu de lâcher ce dictateur usé et d’organiser sa succession avant que l’insurrection ne se transforme en authentique révolution, c’est-à-dire en contestation du système.

                Il est décidé de mobiliser des médias, en Tunisie et dans le monde, pour circonscrire l’insurrection. On focalisera l’attention des Tunisiens sur les questions sociales, la corruption des Ben Ali, et la censure de la presse. Tout, pourvu qu’on ne débatte pas des raisons qui ont conduit Washington à installer le dictateur, 23 ans plus tôt, et à le protéger tandis qu’il s’accaparait l’économie nationale.

                Le 30 décembre, la chaîne privée Nessma TV défie le régime en diffusant des reportages sur les émeutes et en organisant un débat sur la nécessaire transition démocratique. Nessma TV appartient au groupe italo-tunisien de Tarak Ben Ammar et Silvio Berlusconi. Le message est parfaitement compris par les indécis : le régime est fissuré.

                Simultanément, des experts Etats-uniens (mais aussi Serbes et Allemands) sont envoyés en Tunisie pour canaliser l’insurrection. Ce sont eux qui, surfant sur les émotions collectives, tentent d’imposer des slogans dans les manifestations. Selon la technique des prétendues « révolutions » colorées, élaborée par l’Albert Einstein Institution de Gene Sharp, ils focalisent l’attention sur le dictateur pour éviter tout débat sur l’avenir politique du pays. C’est le mot d’ordre « Ben Ali dégage ! »

                Suite de l’article.

                http://kcb.kairouan-tn.net/index.php?option=com_content&view=article&id=7313:washington-face-a-la-colere-du-peuple-tunisien-par-thierry-meyssan-les-plans-americains&catid=46:tunisie&Itemid=120&lang=fr



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