Pétrole, le prix de la dépendance
"Une enquête fouillée, aussi passionnante qu’angoissante, sur les conséquences de la pénurie de pétrole annoncée sur l’économie et la société US et, plus largement, sur celles du monde.
A l’origine gros exportateurs, les Etats-Unis sont désormais importateurs d’or noir. Mais les compagnies pétrolières et les grands constructeurs automobiles, représentants du capitalisme le plus brutal, ne sont-ils pas en partie responsables de cette situation ? On apprend ainsi que plusieurs inventeurs avaient mis au point des moteurs très économiques grâce à un carburateur à vapeur. Les géants de la pompe auraient alors usé de tous les moyens possibles pour éviter que ces technologies menaçant leurs juteux bénéfices soient développées...
Dénonçant notamment la collusion entre producteurs d’hydrocarbures et politiques, et mettant son sujet en perspective par des rappels historiques bienvenus, le réalisateur Jeremy Wagener livre une enquête implacable, émaillée de témoignages et d’analyses pertinents, et illustrée de façon ironique par de nombreuses images d’archives (extraits de pubs, de films d’entreprises et de classiques hollywoodiens). Il nous laisse sur une question angoissante, mais qu’il est grand temps de se poser : quel avenir pour un monde sans pétrole ?"
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2 réactions à cet article
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Lire surtout "Pétrole une guerre d’un siècle, l’ordre mondial Anglo-Américain" de William Engdahl. Un super livre ultra documenté qui met en évidence les manipulations cyniques des intérêts privés anglo-américains pour le contrôle des matières premières mondiales, et particulièrement de l’or noir. Ils ont mis des bâtons dans les roues de tous les pays qui souhaitaient développer une économie et une industrialisation forte et autonome en usant de méthodes totalement illégales telles que révolutions, coups d’état, déstabilisations économiques de pays, assassinats ou même guerres. Tous les pays ayant amorcé de grands projets nucléaires afin d’avoir l’indépendance énergétique nécessaire au développement exponentiel du pays et à l’amélioration des conditions de vie des peuples ont été sabordés, et derrière se trouvaient régulièrement les grandes banques internationales de New York et de Londres ainsi que leurs petits copains magnats du pétrole et du complexe militaro-industriel. La même scène se rejoue aujourd’hui avec l’Iran d’Ahmadinejad, tout comme elle s’était jouée avec l’Iran de Mossadegh et l’Iran du Shah. Bref, l’histoire se répète..
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Je confirme pour le bouquin de Engdahl.
Le « non » à la guerre en Irak a coûté 4 milliards à la France
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