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Quand Sarkozy levait son verre au "bonheur personnel" de Ben Ali...

"Je lève mon verre à votre bonheur personnel et à celui de votre famille" disait Nicolas Sarkozy au dictateur Ben Ali il n’y a pas si longtemps, le 28 avril 2008... ajoutant même, en citant Flaubert : "En Tunisie, le climat y est si doux que l’on oublie d’y mourir". Ce toast prend une saveur toute particulière en ce doux mois de janvier tunisien, aux odeurs de jasmin... (source : Napakatbra)
 
A en croire Sarkozy, DSK, Mitterrand, Eric Raoult... ça semblait être vraiment un type bien ce Ben Ali. A se demander pourquoi son "ami qui lui veut du bien", notre bon président, lui a refusé l’asile lors de sa fuite à l’improviste de Tunisie... quelques jours après lui avoir proposé, par le biais de MAM, en pleine tourmente avec son peuple grognon, l’aide de nos services de sécurité.

Tags : Présidence Sarkozy Tunisie




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11 réactions à cet article    


  • 7 votes
    cathy30 cathy30 19 janvier 2011 16:17

    Une grosse crainte sans doute, qu’il amène en même temps un souffle de soulèvement sur le peuple français. On se méfie de la contagion.


    • 14 votes
      l'argentin l’argentin 19 janvier 2011 16:32

      Cette situation est très drôle et doit faire frémir les partisans de Marine Le Pen qui déclarait dans son discours d’investiture "La France n’est pas un califat" !
      Et bien voyez d’ ou vient l’exemple révolutionnaire, vive le peuple Tunisien et espérons que cette révolte contamine le monde et fasse trembler cette oligarchie mondialiste mafieuse !!!


      • 11 votes
        Hijack ... Hijack 19 janvier 2011 16:44

        Dieudonné soupçonné d’avoir déclenché la révolution en Tunisie ! Bientôt la France...

        Il l’avait (pré)dit en juin 2010 : Bientôt la fin du dictateur Ben Ali...

        RAPPEL

        DIEUDONNE : A TOUS MES FANS TUNISIENS ET AU MONDE LIBRE

         
        Aujourd’hui BEN ALI m’interdit de séjour en Tunisie mais cela est une grande victoire pour l’afrique et les africains.C’était le Dimanche 27 juin à 22h

        La marionnette de l’Empire a peur d’un clown. Une révolution est en marche, Mahmoud Ahmadinejad en est le leader. Ni BEN ALI , ni son pitoyable gouvernement ne pourront empêcher le peuple tunisien de se libérer !

        Merci aux tunisiens, je vous aime ! Vous survivrez à Zine El Abidine Ben Ali.
         
        JE REVIENS BIENTÔT ! Inch Allah !

        Dieudo

        ps :(de dieudo l’humoriste à Zine El Abidine ) : profite en bien vieux en attendant que ton peuple te glisse une belle quenelle bien profond !

         http://www.dieudonne-officiel.com/n...

        Donc, si Juppé, Mam, Sarko avaient écouté Dieudo ... on n’en serait pas là !!!  smiley
        Mais, c’est vrai cette histoire, je m’en souviens ... que Dieudo était furax d’avoir été programmé et refusé en Tunisie ...


        • 6 votes
          Whyme 19 janvier 2011 20:01

          Salut à tous !

          Je pense que je ne vous apprend rien mais Ben Ali est un ancien agent de la CIA. Après avoir faire ses classes à l’école militaire de Saint Cyr en France, puis, il a intégré le service d’intelligences des USA. La CIA.
          Ben Ali a toujours été un espion à la solde des USA. Ce sont eux et non la France qui ont placé Ben Ali en Tunisie pour avoir un des leurs dans cette partie du monde. Nous connaissons la suite, destitution de Habib Bourguiba et prise du pouvoir du Général Ben Ali en 1987.

          Malgré que la Tunisie soit un ancien protectorat français, et les excellentes relations qui unissent la France et la Tunisie ;) ce sont les USA qui ont le dernier mot dans les affaires politiques intérieures comme extérieures de la Tunisie et non la France. Ben Ali est, et restera,toujours à la solde des Etats-Unis (Sionistant).

          Vous vous demandez tous comment ben Ali a pu se faire débarqué comme celà ? Et bien, liez donc ce qui suit : c’est tiré d’un excellent site politique www.maghreb-intelligence.com

          Je vous laisse découvrir la vérité !

          Exclusif : Comment Zine El Abidine Ben Ali a été débarqué Mardi, 18 Janvier 2011 17:07

          Vendredi 14 janvier. Dans la matinée, c’est un Zine El Abidine Ben Ali aux abois qui se replie sur son palais de Hammamet. Il y convoque certains membres de son gouvernement et quelques conseillers. Une équipe de la télévision tunisienne est également présente sur les lieux.

          Autour du palais, le général Ali Sériati chef de la sécurité du président, veille au grain. Ses sbires quadrillent le quartier où se situe la résidence présidentielle, armes à la main. Zine El Abidine Ben Ali convoque Abdelaziz Ben Dhia, porte-parole de la présidence et Abdelwahab Abdallah, son conseiller politique et allié sans faille du clan Trabelsi. Il les informe que la situation échappe à tout contrôle et qu’il sera dans l’obligation de sacrifier quelques têtes. Les rapports qui lui parviennent des services de sécurité font état d’une révolte généralisée dans le pays.

          La foule serait en train de marcher sur le Palais de Carthage à Tunis.

          Les deux hommes effarés acquiescent dans un premier temps avant de se rebiffer et de demander la tête du chef du gouvernement Mohamed Ghannouchi.

          Le président hésite un moment et finit par trancher. Son téléphone n’arrête pas de sonner. C’est Leila Trabelsi qui depuis Dubaï l’incite à résister.

          Elle lui dit qu’il peut compter sur les milices de ses frères ainsi que sur l’appui des pays du Golfe. Ben Ali ne veut plus la prendre au téléphone. Il démet ses deux conseillers, mais cela ne calme pas la rue. La foule demande clairement le départ de Ben Ali. Deux heures après, il démet le gouvernement Ghannouchi avant de le renommer.

          La veille, le président avait été lâché par deux figures de son régime : le ministre des Affaires étrangères, Kamel Morjan et le général de corps d’armée, chef de l’état-major Rachid Ammar.

          Tous les deux forment un axe solide qui demande au président de partir pour éviter le bain de sang. Au milieu de l’après-midi, le général Rachid Ammar informe le président Ben Ali que l’armée sera obligée de décréter un couvre feu général et que dans trois heures elle procédera à la fermeture de l’espace aérien. Kamel Morjan appuie les propos du général Ammar. Il dit au président que si jamais d’autres victimes civiles venaient à tomber sous les balles de la sécurité, les Américains vont définitivement lâcher le régime et appliquer des sanctions.

          C’est alors qu’Abdelaziz Ben Dhia intervient et réussit à convaincre le président de « s’éclipser » quelques jours pendant lesquels la Tunisie sombrerait dans le chaos. Plusieurs attentats seraient organisés et imputés aux islamistes.

          Le RCD organiserait dans la foulée des marches monstres demandant le retour du sauveur. Ben Ali se laisse convaincre. Il pense tout d’abord rester en Tunisie, puis se résigne à la quitter. Dans un premier temps, c’est Malte qui est choisie parce que toute proche de Tunis.

          Et puis, c’est pour Paris que Ben Ali opte finalement. Là-bas, il pense pouvoir bénéficier d’une grande couverture médiatique. Alors qu’il est escorté par des éléments de sa garde rapprochée jusqu’à son avion, le premier ministre Mohamed Ghannouchi est « obligé » d’enregistrer un message au peuple tunisien où il annonce que le président Ben Ali renonce temporairement au pouvoir.

          Avec le général Ali Sériati, Abdelaziz Ben Dhia veille sur le déroulement de la cérémonie. Le plan est diabolique. Mais, c’est sans compter sur la détermination du duo Ammar-Morjan. Dans la soirée, les Américains font pression sur les français pour qu’ils n’accueillent pas le président déchu, alors que Hilary Clinton appelle le prince Nayef Ben Soltane pour accueillir Ben Ali. Au même moment, une réunion houleuse se déroule à Tunis.

          Le général Rachid Ammar fait savoir que l’armée garantira le respect de la constitution. Les ténors du RCD en viennent aux mains. Ben Dhia est pris d’un malaise. Abdelwahab Abdallah est mis en résidence surveillée chez lui. Aux premières heures du matin, l’ordre constitutionnel est rétabli sous la pression des deux amis Kamel Morjan et Rachid Ammar. Exit donc Ben Ali.

          L’empêchement se mue en vacance du pouvoir et le président du parlement Fouad M’bazaa, cardiaque et désintéressé, est proclamé par la Cour constitutionnelle président de la République.

          Pris de cour, le général Sériati et les sbires de Ben Ali fuient un peu partout. Ils veulent organiser le maquis. Ordre leur a été donné de « brûler » la Tunisie.

          Un scénario qui ne sera pas mené à termes. L’armée et les citoyens fraternisant ont sauvé le pays du Jasmin d’une catastrophe.

           


          • 3 votes
            Hijack ... Hijack 19 janvier 2011 23:20

            Whyme,

            Merci pour tes liens ...
            C’est bien connu, les USA lâchent tjrs leurs esclaves, dès qu’ils n’ont en plus besoin, dès que ça devient dangereux pour eux ...
            Je ne pense pas que Ben Ali était un agent, juste un collabo envers une puissance ... impérialo/sioniste.


            • 3 votes
              extralucide 20 janvier 2011 08:48

              Il voulait nous faire croire qu’il avait lu Flaubert, ce cancre là.
              "La France est le premier partenaire de la Tunisie dans TOUS LES DOMAINES". Avec MAM, on a vu surtout le domaine policier.
              "Je lève mon verre " Lui, qui ne boit pas, comme tous les anciens alcooliques.
              Que de bassesses et d’hypocrisie dans ce discours de merde.


              • 3 votes
                spartacus 20 janvier 2011 09:41

                SI Sarko a refusé sa fuite en france, c’est uniquement le fait que des milliers de tunisiens français menaçaient d’envahir la piste du bourget, ce n’était pas gràce à un éclair de lucidité démocratique.


                • vote
                  extralucide 20 janvier 2011 21:25

                  Effectivement, c’est une bonne raison. Ca aurait pu être un détonateur.


                • 1 vote
                  Whyme 20 janvier 2011 10:20

                  mes hommages du jour à tous ! Ce que je tenais à souligner c’est que dans la transcription du déroulement possible des opérations, on voit que le Général des Armées en Chef dit à Ben Ali que les USA risque de nous lâcher et de nous infliger des sanctions ! Il ne parle pas de la France !
                  Et je pense que les USA ont du forcer Sarkosi à lâcher Ben Ali.

                  Ce que j’aime dans cette histoire, c’est que Ben Ali était soit disant "rempart à l’islamisme" est allez de sont proche chef ou pas (ordre des USA) en Arabie Saoudite ! Pays le plus sectaire au monde. Il ne faut pas oublier quand choisissant, l’Arabie Saoudite, Ben Ali a choisit les USA car qui contrôle cette honteuse lignée des Saoudes si ce n’est les USA ?

                  Donc, en allant en Arabie Saoudite, Ben Ali s’est réfugié indirectement aux USA..et non en France.


                  • 1 vote
                    Hijack ... Hijack 20 janvier 2011 13:39

                    Et bien qu’il soit ( soi disant ) un rempart à l’islamisme ... l’Arabie Saoudite est tout indiquée pour sa planque !

                    Bref, Ben Ali est autant rempart à l’islamisme que ne l’est Frédéric Bonnaud ...


                  • 1 vote
                    poetiste 21 janvier 2011 08:55

                    Consternation.

                     

                    De Alliot Marie : On ne s’improvise pas diplomate.

                    Elle essaie de se justifier et fait peine à voir. A vrai dire, on ne s’impose pas non plus dans un gouvernement qui ne voit rien venir, qui renie les droits de l’homme en son propre pays avec la loi loppsi 2. On n’improvise pas des lois comme ça.

                    On improvise toujours à la petite semaine, sans grande réflexion pour l’avenir. On n’est pas seulement déconnecté d’une diplomatie avec la Tunisie mais aussi avec le peuple français.

                    Quand on ne sert que le fric et ceux qui en profitent le plus, on est forcément déconnecté de la base, on est tous dans le cirage au gouvernement démocratique régalien Français.

                    On voudrait nous dégoûter de l’identité nationale qu’on ne s’y prendrait pas autrement.

                    En 2012, redonnons un peu de vie à des valeurs plus nobles que celle du clinquant, de l’élitisme.

                    La critique d’une bourde qui n’en était pas une : un lapsus linguae de Ségolène Royal, vient de revenir à la vitesse grand V, amplifiée par 100 en un gouvernement où un porte parole de l’Elysée avait inventé le mot ; « bourditude ». On n’est jamais si mal servi que par soi-même quand on critique et que l’on n’est pas à la hauteur de la tâche.

                    Ne pas confondre : là, on est à la hauteur de la « tache », c’est-à-dire : tombés bien bas.

                    Ah ! Les liaisons dangereuses de la tyrannie et du fric, ça fait mal quand ça vous revient comme ça à la figure. Ça vous met en porte à faux et ça vous fait prendre conscience de votre médiocrité.

                    Ce n’est pas le moment de parler d’identité nationale, c’est encore une fois le moment de se faire tout petit.



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