Robert Ménard : “On paie très cher le fait d’être considéré comme sulfureux”
Robert Ménard nous a accordé une nouvelle interview, suite à son annonce de l’arrêt du magazine Médias dont il s’occupait depuis 8 ans. Il revient sur de nombreux sujets qui sont au coeur des préoccupations de ce site, l’orientation des journalistes, la censure, le politiquement correct, et l’avenir de la démocratie.
Quelques citations de l’interview :
“Je suis naïf en pensant que les gens sont curieux de points de vue qui ne sont pas les leurs. Or je m’aperçois que les gens préfèrent se voir dans un miroir.”
“Le contre-pouvoir médiatique, ce sont les gens qui n’achètent plus les médias, et qui pensent “Qu’ils crèvent !”".
“La presse est de gauche, même le Figaro.”
“La lutte des classes dans les médias n’existe pas, tous les journalistes pensent à peu près la même chose, excluent à peu près les mêmes gens.”
“Si Minute m’apporte son soutien je l’accepterai tout autant que si l’Humanité m’apporte son soutien avec ce qui arrive à Médias.”
“Le nombre de fois où j’entends dans les rédactions on ne le connaît pas, donc on ne l’invite pas, ça me sidère.”
“Sur le fond, les médias sont consanguins. Vous dites guerre d’Algérie, on vous répond Benjamin Stora, c’est pavlovien. Les médias crèvent de ça.”
“Les médias ne sont pas simplement de droite ou de gauche, ils manquent de curiosité, on découvre sur Internet tout un monde qui existe.
Auteur et source : Enquête&Débat
Tags : Médias Liberté d’expression
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