Schneidermann : "Les journalistes ne sont pas libres d’écrire ce qu’ils savent"
Entretien de fond (1h) avec Daniel Schneidermann sur France Inter. Le fondateur d’Arrêt sur images parle de son expérience du web, qu’il considère comme le lieu idéal pour faire de l’information aujourd’hui. Il dit même, en fin d’interview, que les journalistes français (traditionnels) ne sont globalement pas libres de dire ce qu’ils veulent et ce qu’il savent.
Lui qui tient une chronique dans Libération n’hésite pas à désapprouver la nomination de Nicolas Demorand à la tête du quotidien de gauche, en rappelant son attitude peu confraternelle au moment du limogeage de Didier Porte sur France Inter (où il officie actuellement). Schneidermann tacle aussi Claude Askolovitch, qui avait (à tort) dénoncé Siné pour antisémitisme, juste avant d’être transféré (et promu) du Nouvel Obs à Europe 1... pas un hasard selon Schneidermann.
Le journaliste fait enfin le constat - un peu désabusé - de tous ceux qui font de l’info sur Internet : sur son site web, il touche 30.000 abonnés, à la télé, 1 million de personne le regardaient... Sur le web ne se retrouvent que des gens motivés, et les semi-motivés ou semi-paresseux demeurent branchés sur la télévision.
Tags : Information et Médias Internet Journalisme
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