Il est dommage que Memona ne se soit pas coiffée et un peu arrangée avant de délivrer cette interview qui donne déjà, au premier abord, une image d’un journalisme un peu désuet et même fatigué.
De plus, elle est enrhumée et ses vêtements marrons sont tristounets.
Elle reconnaît du reste elle-même qu’elle a beaucoup plus de pouvoir de persuasion quand elle est un peu aprétée.
Pourquoi nier qu’elle défend d’abord sa corporation même si
ses arguments sont recevables sur la nécessité de faire interroger les hommes politiques par des journalistes professionnels pour obtenir un débat plus enrichissant ?
Mais à qui s’adresse la télévision maintenant que les internautes l’ont désertée : aux oisifs de tout poil : RMIstes, hôtes de maison de retraites, ménagères sans activités professionnelles etc.
Les contradictions des hommes politiques ne les intéressent pas : ils veulent du rêve et du spectacle. Ils veulent qu’on leur fasse peur tout en les laissant espérer. Ils veulent des hommes politiques qui leur promettent tout et le contraire de tout.
Un journaliste pinailleur n’intéresse personne sauf si l’homme politique joue un rôle de bouffon comme les candidats de "staracadémie".
Donc, chère Memona, bichonnez-vous un peu et refaites votre interview de façon plus pétillante en supprimant les expressions comme "je ne défends pas ma corporation" (oh ! le vilain mot tiré du vocabulaire fasciste !) pour ne pas donner l’idée que c’est précisément ce que vous faites.
vraitravailleur