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Accueil du site > Actualités > Politique > 37 ans de promesse d’Europe sociale en bref

37 ans de promesse d’Europe sociale en bref

S‘il est communément admis que l’on ne change pas une équipe qui gagne, on se doit d’éliminer et de chasser celle qui perd et surtout celle qui cumule les échecs depuis 37 ans…
Prochain épisode pathétique, la campagne présidentielle de 2017 avec comme d’habitude une foison de promesses mirifiques qui ne seront jamais tenues, pourvu qu’elles ouvrent la voie de l’Élysée…

 

Découvrez comment les Français ont été bernés par la propagande européiste depuis plus d’un tiers de siècle !

 

 

Comme le montre la petite vidéo ci-jointe, « l’Europe sociale » a été promise aux Français un nombre de fois incalculable depuis 1989, c’est-à-dire depuis plus d’un tiers de siècle. Excusez du peu ! Ce fut même l’un des arguments majeurs mis en avant par les partisans du traité de Maastricht lors du référendum de 1992, tels que :

 

– Pierre Bérégovoy premier ministre socialiste : « Les droits sociaux resteront les mêmes, on conservera la sécurité sociale, l’Europe va tirer le progrès vers le haut. » Entretien du 30 août 1992 sur la chaîne de télévision Antenne 2 ;

 

– Roland Dumas, ministre socialiste des affaires étrangères : « La France a mené depuis 1981 un combat acharné pour faire entrer dans les esprits, puis dans la réalité, l’idée de l’Europe sociale. C’est chose faite même si elle est imparfaite puisqu’elle est faite à 11. » 5 mai 1992, discours à l’Assemblée nationale ;

 

– Élisabeth Guigou, ministre socialiste délégué aux Affaires européennes : « L’Europe sociale, ce n’est pas simplement une politique de plus, c’est pour moi un élément fondamental de la citoyenneté européenne, et par conséquent un élément fondamental de l’Europe politique que nous voulons construire. » 6 mai 1992, discours à l’Assemblée nationale ;

 

– Martine Aubry, ministre socialiste du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle : « C’est principalement peut-être sur l’Europe sociale qu’on entend d’un certain nombre de contre-vérités. Et ceux qui ont le plus à gagner de l’Europe sociale, notamment les ouvriers et les employés, sont peut-être les plus inquiets sur ces contre-vérités. Comment peut-on dire que l’Europe sera moins sociale demain qu’aujourd’hui, alors que ce sera plus d’emploi, plus de protection sociale et moins d’exclusion ! » 12 septembre 1992, discours à Béthune ;

 

– Dominique Strauss-Kahn ministre socialiste de l’Industrie : « Entre ceux qui veulent abandonner les acquis sociaux pour être plus compétitifs et ceux qui veulent conserver un niveau de protection sociale et de formation, appuyé sur une économie forte, le traité de Maastricht donne raison aux seconds. » 12 septembre 1992, discours à Béthune ;

 

– Laurent Fabius, Premier secrétaire du Parti socialiste : « Partout le monde du travail appelle à la ratification du traité de Maastricht. Ce n’est pas un hasard. Le chemin du progrès social passe par le Oui. Ce traité va permettre des avancées pour le monde du travail. Le rejeter quand on est un représentant de ce monde du travail ? On n’y comprend plus rien ! » 12 septembre 1992, discours à Béthune ;

 

– Jean-Luc Mélenchon, dirigeant du courant « Gauche socialiste » au sein du PS : « Le rejet du traité de Maastricht au nom d’une critique anticapitaliste de la construction européenne procède d’un profond contresens. Le traité ne se contente pas de fonder un marché unique autour d’une monnaie unique. Il étend les pouvoirs politiques communautaires et épouse l’objectif d’une harmonisation des droits sociaux ! » – Tribune co-signée avec Marie-Noëlle Lienemann et Julien Dray appelant à voter Oui au traité de Maastricht, parue dans le magazine « L’Événement du jeudi » du 21 mai 1992.

 

[ Source : toutes ces citations sont extraites du livre « Le Bêtiser de Maastricht » publié chez Arléa en 1997, pages 49 à 53 ]

 

Je mets par ailleurs en ligne une petite vidéo très bien faite de 4’32 », trouvée sur Internet, qui résume très bien les éternelles promesses « d’Europe sociale » faites aux Français depuis plus d’un tiers de siècle.

 

Conclusion : les Français vont-ils encore se laisser berner en 2017 ?

 

Cette promesse de « l’Europe sociale » a été le bobard, décidément inépuisable, avancé sans rire par le Parti socialiste depuis plus d’un tiers de siècle. Non seulement à chaque élection au parlement européen (1989, 1994, 1999, 2004, 2009, 2014…), mais également à chaque élection présidentielle (1995, 2002, 2007, 2012…).

 

Lors de la dernière élection présidentielle en date – celle de 2012 -, le candidat « socialiste » François Hollande a de nouveau promis l’apparition de « l’Europe sociale », laquelle, telle l’Arlésienne de Bizet, n’a toujours pas pointé le bout du nez après 4 ans de mandat.

 

La question qui se pose pour 2017 est de savoir si les Français vont encore se laisser berner par ce bobard de « l’Europe sociale », pour la énième fois depuis plus d’un tiers de siècle. Ou s’ils vont enfin se redresser et chasser du pouvoir les menteurs qui les ont trompés depuis tant d’années pour les entraîner dans l’actuelle destruction de tous nos acquis sociaux hérités de nos aïeux.

europe sociale francois hollande

En photo : François Hollande appelant à voter Oui au référendum du 29 mai 2005 sur la Constitution européenne avec le slogan « l’Europe sociale passe par le Oui ». 11 ans après, le même François Hollande démolit notre droit du travail et continue à mentir effrontément aux Français.

 

UPR

 

Tags : Politique Manipulation Union européenne




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16 réactions à cet article    


  • 6 votes
    michel-charles 7 septembre 2016 17:57

    35 ans de mensonges, et ces menteurs ne seront jamais jugé..le pire étant qu’ils veulent se représenter pour continuer à voler l’argent du peuple...sans honte ni honneur...des "sous-hommes" qu’une fosse septique ne voudrait pas.


    • 2 votes
      Socarate 7 septembre 2016 18:32

      @michel-charles

      bah non. les politiques mise en place sont celles de l autre bord des liberaux concervateur. les europeen ont majoritairent vote pour des partis de droite c normal que nous nous retrouvion avec une europe dope aux ideau progressiste des bienfait de l esclavage institutionalise.

      moi j en veut pas au socialiste d avoir echouer j en veut a la droite d avoir reussis


    • 1 vote
      Socarate 7 septembre 2016 18:29

      Donc resumons nous avons la 35 de promesse du parti dit socialiste pour une eurpe des travailleur de l armonisation par le eau de la justice et de la protection social bla bla bla...

      z auriez pas oublie un petit, un tout petit...

      bon d accord je vous aide. l europe actuel n est pas social ok donc qu est ce qu elle est alors...et donc qui la voulais tant comme cela.

      est ce qu on peut avoir un petit resumer des promesse des liberaux concervateur sur 35 ans pour avoir aussi l autre point de vu.

      quand a l europe actuel elle est a l image de celle du debut des anne 40 : a l image de la nation dominante qui la dirige.

      vous croyez quoi la tentative hitlerienne ayant echouer les usa alait sacrifier tout l eau du bain avec le sale garnement qui lui a chier dedant.


      • 3 votes
        jeanpiètre jeanpiètre 7 septembre 2016 18:51

        @Socarate
        l’histoire nous montre une constante , le mensonge des dirigeants, qu’ils soient de gauche , de droite, rois , président ou dictateurs , ne change pas grand chose à l’affaire


      • 2 votes
        Carmela (---.---.178.211) 7 septembre 2016 19:45

        Bonjour,

         Merci Pilule Rouge pour cette publication (toujours utile à republier régulièrement) de tous ces traitres à la nation. C’est d’intérêt public smiley Même si depuis la liste s’est allongée de carriéristes tout bord confondu ...

        Je trouve intéressant de revenir également à la base de notre constitution française :

        a.1 :"...La France est une république indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. ( oui ... au grand dam de l’identité française...aujourd’hui malmenée avec la crise des Burkinis pour faire court...) Elle respecte toutes les croyances. (oui....même si...moins on a de croyances....mieux sait ! )

        a.2 :"La langue de la République est le français. L’emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge. ( on peut-être d’accord ou pas avec ce choix du départ mais bon...c’est mieux que le faux qui tournoie du haut de sa dictature..). Son principe est : gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple..." ( là, je dois reconnaître qu’on a tous des rdv à prendre...)

        a.4 :"Les partis politiques doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie..." ( sommes déjà grillés ! ex Viviane Reading, vice présidente de la commission oct 2012 : Il faut savoir lentement mais sûrement comprendre qu’il n’y a plus de politiques intérieures nationales et qu’il n’y a plus que des politiques européennes partagées dans une souveraineté commune)

        a.5"..Le président de la République...est le garant de l’indépendance nationale et de la démocratie..." Le peuple de la Hollandie en rigole encore de la bonne blague !
        ...Je ne vais pas sortir tous les articles... faire un tour chez "l’UPR en bref "et plus d’infos si affinités....

        Juste ce dernier quand même :

        a.68 : En 1993, (juste après Maastricht), la référence au "complot contre la sûreté de l’état" est enlevé sans référendum et sans le dire au peuple.

        En 2007, quelques jours après l’élection de Sarkosy, la réf au "crime de haute trahison du président de la république" sera aussi enlevé.

        Aujourd’hui : Le Président de la République ne peut-être destitué qu’en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat. MDR !

        Bien comprendre que ni MLP, Mélenchon, NDA et moults n’ont l’intention de sortir le peuple français de cette dictature...

        Et qu’ils arrêtent de nous carotter sur des faux discours de transformation de l’UE en Europe sociale....

        tous pour l’Article 50 ! smiley

         


        • vote
          izarn 7 septembre 2016 21:32

          Bon ! Tu tires sur l’ambulance !
          Dés fois t’aurais pas pu sortir ça en 2012 ?
          Quel est le crétin qui croit au socialisme de Hollande ?
          Tu prèches dans le désert...

          Tiens votes Marine...

          Ca t’énerves ?

          Ben ouais, moi ça me fais rire ! T’auras ça dans le fion...

          Meme si ça ne mène à rien, ça me fera tellement rire !

          Ecce homo...


          • 1 vote
            mmbbb 8 septembre 2016 20:45

            @izarn je me ferai plaisir de voter Marine ,   LR PS basta un vote de reaction 


          • vote
            lancelot3 (---.---.218.171) 8 septembre 2016 00:38

            Le social on l’a déja en France : 15% des dépenses sociales mondiales (pour 1% de la population), 57% de dépenses publiques, 46 % de prélevements obligatoires, 1 actif sur 4 ans le public . C’est en train de nous appauvrir collectivement depuis 20 ans ,parce qu’il n’y a plus assez d’actifs et de liberté dans la machine pour fabriquer la richesse qui entretient ce monstre.
            Et voulez refiler ce cancer a l’Europe ? Eux n’en veulent pas ,ne les forcez pas .


            • 1 vote
              ged252 8 septembre 2016 07:17

              Cétait les éléments de langage de l’époque, il fallait que ce soit "sociââle".
              .
              Il suffisait de prononcer la parole magique, et hop, tous les cocliones votaient pour voue. sociââle...
              .
              Le social pour la gauche c’est la même chose que le casher pour les juifs ou le hallal pour les musulmans, si c’est sociââle c’est bien et bon.
              .
              La gauche c’est une secte, une secte religieuse, mais il faut dire que mussolini avait poussé plus loin encore que nos actuels gens de gauche.
              .
              Pour Mussolini, l’individualisme et le libéralisme étaient deux démons à combattre absolument.
              L’individu n’existait pas, il n’avait pas droit à la parole, pas de volonté propre, il devait plier devant le groupe, aucune liberté n’était permise à l’individu. Un monde merveilleux, et il y a encore des gens aujourd’hui qui nous explique que l’individualisme c’est le mâl, c’est pô bien.
              .
              Dans le fascisme : l’accomplissement final du socialisme, les individus devait avoir une obéissance absolue et inconditionnelle aux instances.
              Ils avaient pour devise : Ne me frego : je m’en fous (de la mort).
              .
              Il y avait un coté secte et religieux dans le fascisme, mais ça existe toujours aujourd’hui chez les gens de gauche, ou de néo gauche.
              .
              Tout c’est du passé, du réchauffé, mais ça existe toujours.


              • 1 vote
                ged252 8 septembre 2016 07:19

                tous les cogliones votaient pour vous


              • 1 vote
                ged252 8 septembre 2016 07:29

                Dans le christianisme existe aussi cette obéissance inconditionnelle,
                .

                Timothée :


                Tous ceux qui sont sous le joug de l’esclavage doivent considérer leurs maîtres comme dignes d’un entier respect, afin que le nom de Dieu et la doctrine ne soient pas blasphémés.


                Il n’est pas de soldat qui s’embarrasse des affaires de la vie, s’il veut plaire à celui qui l’a enrôlé ;


                Or, il ne faut pas qu’un serviteur du Seigneur ait des querelles ; il doit, au contraire, avoir de la condescendance pour tous, être propre à enseigner, doué de patience ;


                • 1 vote
                  ged252 8 septembre 2016 07:49
                  Romains, chapitre 13 Rm 13:1- Que chacun se soumette aux autorités en charge. Car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et celles qui existent sont constituées par Dieu. Rm 13:2- Si bien que celui qui résiste à l’autorité se rebelle contre l’ordre établi par Dieu. Et les rebelles se feront eux-mêmes condamner.


                • vote
                  ged252 8 septembre 2016 07:39

                  C’est ce coté religieux qu’on retrouve chez les gens de gauche.

                  Anecdote :
                  .
                  Il y avait une vidéo qui montrait des CRS, sur la plage, qui avaient immobilisé un type, on ne sait pas pourquoi , mais les gens autour étaient scandalisé.

                  Un type de gauche expliquait que si les CRS-fonctionnaires avaient fait cela c’est qu’il y avait de bonnes raisons de le faire.
                  Pour ce type tout ce que fait l’état et ses agents, est bon et bien, ils ne peuvent rien faire de mal, ils ont toujours raison, et on doit leur obéir aveuglément en tout.
                  .
                  C’est le même genre de type qui explique que si on prend un PV, on a rien a dire, on dit bonjour monsieur l’agent, merci monsieur l’agent, au revoir monsieur l’agent, et on paye rubis sur l’ongle.
                  .
                  Pour ce type les lois sont bonnes en soi, elles n’ont pas à être discutées, tout ce qui émane de l’Etat est bon et bien, même si on ne sait pas pourquoi telle chose ou telle chose, c’est bon parce que c’est l’Etat qui en a décidé ainsi, on doit obéir sans discuter et sans protester.
                  .
                  Ca c’est du religieux, les raisons de l’obéissance sont différentes dans le cas du christianisme et celui de la gauche, pour la gauche c’est juste l’obéissance inconditionnelle à la secte, c’est la religion républicaine de Peillon.


                  • vote
                    ged252 8 septembre 2016 08:34

                    "pour la gauche c’est juste l’obéissance inconditionnelle à la secte, c’est la religion républicaine"

                    .

                    Tout cela se passe de façon inconsciente chez les gens de gauche, c’est pourquoi la gauche est une croyance ou une hérésie selon certains.


                  • vote
                    ged252 8 septembre 2016 07:43

                    Pour Mussolini, il y avait aussi un autre coté, le coté patriotique, c’est ce coté là qui est détesté et même haït par toute la gauche, mais surtout les journalistes, et qui vaut aujourd’hui la qualification de facho, à toute personne aimant et défendant un tout petit peu son pays.
                    .
                    Les journalistes sont des espèces de grands prêtres pour la gauche, les fonctionnaires le clergé. Libé le monde, leurs bible à eux, si c’est écrit dans libé ou le monde c’est que c’est vrai.
                    .
                    C’est un autre monde !


                    • vote
                      ged252 8 septembre 2016 07:53

                      Désolé de faire de la peine aux gens de gauche, mais l’individualisme et le libéralisme sont deux bonnes choses, qui doivent être défendues.
                      .
                      Les sophisme habituels pour expliquer que ce qui est bon est mauvais, ne valent pas.



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