A 3 mètres du mur : La faillite américaine

j’oubliais, pour que l’on puisse se faire une idée du paradis sur terre, voici quelques états qui n’ont pas d’impôts sur le revenu ni de système fiscal progressif :

Somalie, Niger, Sierra Leone, Mali, Tchad, Kosovo ...

pour l’anecdote, pratiquement tous les pays européens ont des exemptions - ou des territoires - ou il ne perçoivent aucun impôt sur le revenu pour les exilés fiscaux, mais pour en profiter, il faut être riche. Ben oui, le riche préfère profiter de sa richesse à Londres, Bruxelles, Monaco ou Saint Barth. plutôt que à Mogadiscio, Freetown ou Kaboul ! Bref il a fallu tordre les loi des pays à impôts sur le revenu pour autoriser ça !

Bonjour robin des villes,

La "réserve fédérale" joue en fait le rôle d’une banque centrale, et qu’on le veuille ou non, une banque centrale est *indispensable* dans le rôle de l’économie, ou sinon vous avez la situation de la fin du 19ème siècle avec une crise industrielle tous les 2 ans et de la famine dans des pays riche.

La vrai question étant : qui contrôle la banque centrale, et par extension le marché financier ? L’enjeu d’un système à la fois équitable, efficace et supportable est là.

maintenant,dans la recherche en responsabilité de la crise, s’arrêter au coupable évident c’est le meilleur moyen pour rater le coupable réel. Et le coupable réel, c’est le politique, qui en modifiant les loi a rendu tout cela possible. Le politique peut parfaitement briser les reins de la spéculation et de la financiarisation, en instaurant un contrôle sévère, ce qui d’ailleurs a été fait dans l’histoire lorsque la machine était devenu folle, et que gouvernements et oligarques ont eu peur de se retrouver avec des révolutions bolchéviques partout !

pour en revenir à votre propos, on peut effectivement se désoler que la FED ainsi que la BCE soient des entités hors de contrôle démocratique, mais c’est aux politiques de faire changer ça, et ils en ont la possibilité. Vous n’allez pas reprocher à des lions de bouffer de la viande, mais si vous voulez éviter qu’il ne vous bouffent, il suffit de leur construire une cage. Le vrai responsable dans l’histoire ce n’est pas le lion, c’est celui qui refuse de le mettre en cage.

Un politique corrompu est un pléonasme ! Les exceptions confirment la règle.
Ils votent des lois, des traités, que sais-je, qui les protègent ! Plus c’est gros, plus ça passe.
On ne s’étonne même plus du degré de corruption dont les banquiers et les industriels usent et abusent face à des ânes qui n’ont qu’une vision, celle de la carotte qu’on leur tend devant leur nez ! On pense à François Coppé dans la piscine de Ziad Takieddine par exemple !
Il n’y a rien a attendre de ces enc… qui ont définitivement baissé leur froc !
Il faut que nous sortions de ce shéma merdique en reprenant le principe qu’Étienne Chouard préconise, le tirage au sort !
http://www.youtube.com/watch?v=WeZh2Pl3wXw

@ Wesson, pour votre gouverne, l’impôt sur le revenu rapporte entre 48 et 52 milliards d’euros. Les intérêts annuels de la dette, ( confirmé de la bouche de Nicolas Sarkozy dans son message aux français pour la crise de l’euro fin octobre) c’est 49 milliards d’euros et ce sera 57 milliards d’euros en 2013. Ca signifie au final que l’impôt sur le revenu est une dîme "seigneuriale" qui va directement dans la poche du cartel bancaire. C’est à dire le premier poste budgétaire de la France avant l’armée ou le ministère de l’éducation nationale. Et avant 1974, la dette publique était nule.

Autre chose pour les vrai libéraux, il est nécessaire que le pouvoir monétaire soit indépendant de l’Etat ET de système bancaire. Le prix nobel d’économie et libéral Maurice Allais disait bien que le pouvoir de création monétaire par les banques était digne de faux monnayeurs. 
Et quand on voit qui a été nommé à la tête de la BCE, on peut dire que la banque centrale n’est pas indépendante. Elle est autonome des pouvoirs publics mais dépendante du pouvoir financier. 
Nicolas Sarkozy dans un accès de sincérité a admis que nous étions les contribuables les plus prélevés d’Europe. En outre sous l’ancien régime les impôts étaient prélevés par les seigneurs et la royauté, la paysannerie était affamée. Vous croyez vraiment que ce n’était pas le règne du plus fort ?!

bonjour news,

"Nicolas Sarkozy dans un accès de sincérité a admis que nous étions les contribuables les plus prélevés d’Europe. "

Il peut d’autant mieux l’admettre que c’est faux, mais le personnage que vous citez n’en est plus à un mensonge près...

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"En outre sous l’ancien régime les impôts étaient prélevés par les seigneurs et la royauté, la paysannerie était affamée."

dans mon propos précédent, j’ai énoncé que un impôt, pour qu’il soit juste doit intégralement être utilisé au bien de la communauté, ce que fut en fait la principale conquête de la révolution et de la démocratie. Les impôts allaient enfin servir à tout le monde, et pas aux seuls seigneurs.
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Puisque vous aimez les exemples historiques, laissez moi vous en donner un. De 1940 à 1964, le taux d’imposition sur le revenu maximal aux USA était de 91%. Pourtant, il ne me semble pas que pendant cette période, ce fut un pays de rouges, ni même que la paysannerie Américaine fut affamée ... Et la suite est d’autant plus croquignolette : Kennedy abaissa le taux à 70% en 64, puis Reagan à 50% en 81 et 28% en 1986. Et c’est précisément depuis Reagan que la dette Américaine a explosée ! Étonnant non ?

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Allez, un autre exemple de pays bolchévique dans l’âme : L’Angleterre. Le taux maximal y était de 89% après guerre, et les revenus du capital ? taxés à 98 % !!! jusqu’à ce que Thatcher vienne y mettre bon ordre, ce qui là aussi à coïncidé avec l’explosion de la dette.
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Pour tout vous dire, ce que je trouve extraordinaire, c’est que cette crise est une crise du capitalisme dans son acception ultralibérale. Le libéralisme devrait ressortir en charpie de tout cela, car ce sont ses idées irresponsables qui appliquées depuis un peu plus de 20 ans nous ont amené à cette situation invraisemblable : 2 pays en Europe qui sont en situation pré-révolutionnaire (Grèce, Portugal), 1 qui ne va pas tarder (Espagne), pratiquement tous les pays financièrement sous l’eau, et le "modèle Allemand" qui semble surnager mais dont le naufrage inévitable n’en sera que plus brutal. Et pour assaisonner le tout, une indéniable remontée des nationalismes tout azimut, alors qu’il faut rappeler que l’argument No 1 de la construction Européenne était l’amitié que ça allait créer entre les peuples.
L’échec de cette idéologie est total, et pourtant que nous propose t’ont comme alternative ? L’amplifier !
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Cette histoire va très mal se terminer.

Wesson a en tout cas bien raison de replacer les événements dans leur contexte. La monnaie de l’époque était l’étalon-or et personne ne pouvait faire sans.
 
C’est nous, bien plus tard, et après les 30 glorieuses, qui avons abandonné le pouvoir aux banquiers sans raisons sinon l’internationalisme de gauche et le mondialisme de droite anti-nation. Plus personne n’avait envie de se sacrifié pour la nation et donc l’amortissement des crises a toujours été sur le dos de la nation pour les rentiers comme les chômeurs.

Au passage, il y a un mouvement qui ne fait pas de phobie sur la création de la FED mais qui milite comme même pour le crédit publique (a fortiori depuis l’abandon de l’étalon or), contre la financiarisation et pour le retour au GlassSteagall ! C’est celui de Cheminade.