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Affaire Boulin : Chirac, Foccart, Pasqua mis en cause... dans un téléfilm

Hier soir, France 3 a diffusé le téléfilm Crime d'Etat avec François Berléand sur l'affaire Boulin, qui défend la thèse de l'assassinat - par le SAC et orchestré par Jacques Foccart, avec la complicité de Charles Pasqua et Jacques Chirac. Une thèse pour le moins explosive !

 

Suite au téléfilm, un débat a eu lieu dans Ce soir ou jamais avec des partisans de la thèse du suicide (Gilles Cayatte, réalisateur du documentaire Vie et mort de Robert Boulin, Alain Tourre, ancien commissaire du SRPJ de Versailles, chargé de l’enquête sur la mort de Robert Boulin avec Gilles Leclair, Michèle Cotta, journaliste, qui est devenue "agnostique" dans cette affaire), face à des partisans de la thèse du complot (Pierre Aknine, réalisateur du téléfilm Crime d’Etat, Jean Charbonnel, ancien ministre, Benoit Collombat grand reporter à France Inter, auteur de l’enquête Affaire Boulin, un homme à abattre).

 

A noter que Jean Charbonnel a confié posséder deux noms, qui seraient de sérieuses pistes dans cette affaire, mais il a déclaré qu’il ne les livrerait qu’à un juge d’instruction si l’affaire était réouverte. Elle peut l’être encore jusqu’en 2017... Christiane Taubira a la balle dans son camp : elle a le pouvoir de rouvrir l’enquête, ce que tous les débatteurs ont finalement demandé.

 


 







Tags : Justice Jacques Chirac




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12 réactions à cet article    


  • 8 votes
    eQzez edzez 30 janvier 2013 16:38

    impossible que Taubira fasse quoi que ce soit , elle est occupé avec le mariage pour tous.
    Au fait Eva Joly est pour le mariage pour tous ?

    http://www.revue-item.com/1697/ville-par-ville-les-francs-macons-dans-le-business/
    http://www.capital.fr/a-la-une/dossiers/ville-par-ville-les-francs-macons-dans-le-business-476406/nice-le-procureur-montgolfier-n-a-pas-chasse-tous-les-freres

    http://www.jlturbet.net/article-10639055.html

    Eric de mongolfier aurait du etre ministre de la justice.


    • 5 votes
      Oursquipense Oursquipense 30 janvier 2013 17:27

      Quelle déception ! Des intervenants verbeux aux phrases interminables (en particulier l’ancien policier et l’auteur du documentaire) et une lumière qui ne jaillit aucunement de ce débat. Un ratage complet.


      • 8 votes
        alberto 30 janvier 2013 18:28

        Oui, moi aussi très déçu ; par ce débat de clébards prêts à se sauter à la gorge !

        Charbonnel et ses fausses promesses de révélations, Michèle Cotta dont on se demande quelles lumières elle apporterait, le flic de Versailles borné buté ramassant tous les arguments pour démontrer le suicide, les cinéastes ajoutant à la cacophonie, et le pauvre Taddeï infoutu de mettre de l’ordre dans ce bordel...

        Mais mon petit doigt me dit quand même que si la "justice" reste coincée sur ce dossier, c’est peut-être qu’il y a du lourd derrière ?


        • vote
          Loki Loki 30 janvier 2013 18:47

          Ce qui m’étonne c’est qu’à aucun moment, pas que dans cette émission, n’est évoquée à propos des blessures faciales, et dans le cas d’un suicide, l’hypothèse de l’automutilation. Un homme déprimé, au bout du rouleau, ne peut il avoir une crise de détestation de soi et s’auto tabasser avant d’en finir ?

          Pour répondre à ce genre d’interrogation, il eût fallu connaître intimement Robert Boulin.

          A la question : Est-ce que l’on peut assassiner un ministre de la république pour ces motifs ? On assassine bien pour quelques euros, une clope, une déception amoureuse ou un regard mal perçu. Alors dans l’atmosphère de barbouzes de l’époque et la grande humanité qui règne en général dans le monde politique...

          Encore une émission où rien ne ressort, c’est étrange cette facilité à prétendre avoir des preuves, de part et d’autres et avoir une si grande difficulté à les faire valoir au plus grand nombre. Encore un feuilleton de la série noire, qui attend sa suite, fin et conclusion.

          En attendant nous sommes, tel des spectateurs assidus de Plus Belle La Vie, à se demander quel est le fond de l’affaire, à vouloir connaître la vérité sur une mort d’homme politique qui appartient au passé, et aux membres de sa famille.

          Dans quel but ? Alors que des affaires d’états bien actuelles celles là, sont encore et toujours et de la même façon médiatique, enfumée ou passée sous silence.

          La mafia a encore de beaux jours devant elle, les bidochons aussi...


          • 20 votes
            ffi 30 janvier 2013 18:54

            Moi ce qui m’étonne, c’est qu’un policier se concentre uniquement sur la psychologie du personnage, afin d’essayer de démontrer son intention au suicide, alors que le boulot d’un policier, qui n’est en rien psychologue de formation, consiste d’abord à considérer les faits, puis en premier lieu l’état du cadavre.
             
            Je trouve assez peu probable que quelqu’un puisse se faire deux fractures du crâne intentionnellement, puis aille se mettre tout seul dans un étang...


          • 4 votes
            ffi 30 janvier 2013 18:50

            Moi je trouve ça intéressant, pour qui sait entendre, en particulier lorsque Charbonnel sort subrepticement le nom de François de Grossouvre, ancien chef du Gladio en France, le tout suivi par le regard étonné de Cotta...
             
            Période de violence... (pensez aux années de plomb en Italie) ... 2 périodes du SAC qui aurait dérivé et donc aurait été infiltré puis détourné... les gaullisme est non aligné sur l’OTAN... Un échange de documents qui aurait mal tourné... Résolu (intentionnellement ?) de manière violente par des truands (comprendre barbouzes au service du Gladio)...
             
            Moi, cela me semble en fait très clair.
            Charbonnel donne la solution.
            Ca sent très fort les magouilles de la guerre froide.


            • 3 votes
              ffi 30 janvier 2013 18:55

              OTAN en emporte Boulin...


              • 7 votes
                Supafaya 30 janvier 2013 20:09

                Il le fout de la gueule de qui ce flic ? et pis l’autre chienne de garde qui bouffent à tous les râteliers, zombifiant...
                Sa femme lâche pas l’affaire, elle a bien raison ! http://www.robertboulin.net/les-75-anomalies-de-la-these-officielle


                • 3 votes
                  Croa Croa 30 janvier 2013 22:02

                  «  Laissez les morts enterrer les morts »
                  *
                  La célèbre réplique du Président de l’époque n’a pas été citée !  smiley
                  Ce débat sonne faux de partout, même les partisans de la vérité prétendent la découvrir depuis peu ! Par ailleurs si le film sur la thèse (évidente) de l’assassinat est passé à la télé c’est bien parce qu’à notre époque d’Internet il n’est plus possible de dissimuler la vérité ! En fait le doute a toujours été présent même s’il fallait aller le chercher alors, vu qu’Internet n’existait pas, dans la presse tabloïd (Le Meilleur, Charlie-Hebdo... ) d’où la réplique présidentielle.


                  • 2 votes
                    bergerlotois 30 janvier 2013 22:53

                    Un valium dans le bec, et tu tombes mou dans 50 cm d’eau où tu te noyes. Dans ce cas, tu n’as pas la tronche défoncée !

                    Dommage que le débat soit si confu. Un thème abordé qui restera survolé : le problême de la position du corp par rapport aux marques post mortem.

                    Tout cela comporte quelques relants de suicide mal assisté...


                    • 2 votes
                      BA 31 janvier 2013 18:12

                      Jeudi 31 janvier 2013 :

                       

                      Karachi : un témoin accable le contre-espionnage français.

                       

                      Un professionnel du renseignement affirme que les services "savaient" pour le financement occulte de la campagne de Balladur via des contrats d’armement.

                       

                      Un professionnel du renseignement affirme que le contre-espionnage français était au courant dès 1994 d’un financement occulte de la campagne de Balladur via des contrats d’armement et dès 2002 de la piste financière de l’attentat de Karachi qui a coûté la vie à quinze personnes. Le témoignage de Gérard Willing, qui dirigeait une société de renseignement privé, est pris au sérieux par les enquêteurs et les parties civiles qui vont demander de nouvelles auditions, selon des sources proches de l’enquête.

                       

                      La Direction de la surveillance du territoire (DST) "savait tout dès 1994-1995" sur un financement de la campagne présidentielle d’Édouard Balladur grâce à des rétrocommissions liées aux contrats d’armement avec l’Arabie saoudite (Sawari II) et le Pakistan (Agosta), a témoigné Gérard Willing dans un entretien à l’AFP après une audition lundi chez le juge antiterroriste Marc Trévidic. La DST a, selon lui, surveillé le siège de campagne du Premier ministre, filmant les allers et venues et "les valises" d’argent liquide. Les services "n’ignoraient rien", a affirmé cet homme, qui dit avoir travaillé ponctuellement pour la DST.

                       

                      C’est dans ce cadre, selon lui, que la DST lui aurait demandé d’identifier des personnes filmées devant le QG de M. Balladur qui réfute tout financement occulte de sa campagne. Mais, selon M. Willing, "tous les documents ont été détruits en 2011". Gérard Willing a réaffirmé par ailleurs avoir fait, dès le 13 mai 2002, cinq jours après l’attentat, un compte rendu oral à l’intention de la DST, faisant le lien entre l’attentat et une piste financière. Il aurait également rédigé une note écrite à l’intention du général Philippe Rondot, alors patron du renseignement français.

                       

                      Les services français "savaient" tout.

                       

                      Dans cette note consultée par l’AFP, Gérard Willing écartait, sur la base des témoignages de correspondants au ministère britannique des Affaires étrangères et du chef d’état-major de la marine indienne, la piste d’al-Qaida, privilégiée par le juge Jean-Louis Bruguière. Il émettait "l’hypothèse" d’un attentat commis en représailles après l’arrêt, en 1996, des commissions et leur "captation par les amis orientaux du camp chiraquien" après l’élimination des premiers intermédiaires, Ali Ben Moussalem, Abdul Rhaman El-Assir, et Ziad Takieddine. Leur mise à l’écart a financièrement "lésé beaucoup de monde", notamment au Pakistan, selon Gérard Willing.

                       

                      La thèse d’un détournement des commissions est aussi défendue par M. Takieddine, mis en examen dans le volet financier du dossier. Mais "la DST n’a pas tenu compte" de sa note, explique Gérard Willing. Cette piste d’un attentat de représailles est privilégiée par le juge Trévidic, qui a repris l’enquête en 2007, après la découverte fortuite, en 2008, dans les locaux de la Direction des chantiers navals (DCN), du rapport Nautilus écrit quelques semaines après l’attentat, et qui faisait état de la piste financière.

                       

                      Le juge a récemment demandé la déclassification de la note de M. Willing, jamais versée au dossier. "Les services français savaient et ont tout caché, ils devront s’expliquer devant la justice", a réagi Gilles Sanson, qui a survécu à l’attentat et pour lequel "on est au coeur d’une affaire d’État".

                       

                      Son avocate, Me Marie Dosé, estime que ce témoignage "confirme que les services étaient au courant de la piste financière depuis 2002".

                       

                      Avocat des familles, Me Olivier Morice a condamné "l’entrave au plus haut niveau de l’État" dans cette affaire.

                       

                      http://www.lepoint.fr/economie/karachi-un-temoin-accable-le-contre-espionnage-francais-31-01-2013-1622141_28.php


                      • 1 vote
                        therasse 20 février 2013 01:23

                        Dommage que l’enquête de Collombat y compris toutes les interviews enregistrées des témoins de l’époque soit disparue de France Info, à moins que ... l’un d’entre vous pourrait me dire où on la trouve encore. Je me souviens encore de Raymond Barre avouer par téléphone qu’il avait appris la mort de Boulin à 3h du mat (alors qu’il a officiellement été retrouvé 6h plus tard), et le bon Raymond de reconnaître "qu’à l’époque il ne savait pas que le RPR avait tué Boulin".


                        Ca fait aujourd’hui plus de 20 ans que de nombreuses émissions de TV (notamment celle de Canal+qu’il serait intéressant de rediffuser car présentant des infos déterminantes : pressions du SAC auprès de la famille de la victime, témoignage du médecin légiste quant aux limites autorisées par le proc de versailles et aveu de ce dernier quant aux pressions du garde des sceaux) ; dès les premières émissions l’hypothèse d’un meurtre commandité par les boss du RPR au SAC était évoquée comme la plus plausible). Aujourd’hui, une fois de plus s’agissant d’actions en coulisse, les principaux protagonistes étant suffisamment délabrés pour ne plus avoir de crainte face aux lenteurs de la justice, on peut commencer à procéder au grand débalage. 

                        Et lors de l’émission de Taddeï on assista aux gesticulations du flic qui avait mené l’enquête à l’époque qui fit tout ce qu’il put pour se justifier face à l’évidence de sa soumission au pouvoir d’alors ; mais le top de chez top fut l’attitude jésuitique de Michèle Cotta qui tenta de plaider sa cause en reconnaissant dans un premier temps que la qualité de l’enquête de Collombat l’avait AUJOURD’HUI convaincue, tout en cherchant elle aussi de justifier son alignement de l’époque sur la "version officielle" ; et in fine on assista à une dernière tentative de mettre en scène une sorte de chant du cygne en tentant de réintroduire le doute.

                        Charbonnel, quant à lui, brandit les photos de la face du cadavre qui ne laissaient planer aucun doute quant à une mort violente, à un passage à tabac pré-mortem. Des lividités cadavériques dans le dos alors qu’il se trouvait sur le ventre quand on l’a trouvé démontraient incontestablement que le corps avait été déplacé post- mortem . Comment par ailleurs pourrait on imaginer qu’un quidam qui voudrait se suicider par noyade et barbiturique serait assez maso pour aller se tremper dans la flotte de cet étang de la forêt de Rambouillet un 30 octobre. Brrrr ... très peu pour moi !

                        Bref, au risque de me faire taxer de conspi, j’avoue que ça fait bien longtemps que j’étais convaincu et que j’avais couché cette conviction dans des fils de discussion sur Agoravox et à de nombreux autres endroits ... mais reconnaissons que je n’étais pas le seul à avoir compris.

                        C’est à se demander comment les journaleux et les enquêteurs ont pu être aussi cons ! A moins que ...
                         


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