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Argent pour l’education et la recherche françaises

 


 

Claude Rochet, grand spécialiste du monde éducatif et ancien soutien de Chevènement en 2002, ne voit que Nicolas Dupont-Aignan pour remettre notre école et surtout notre université sur les rails...

Tags : Education Présidentielles 2007




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3 réactions à cet article    


  • 1 vote
    Cédric (---.---.172.104) 31 janvier 2007 20:21

    Ca me fait mal de dire cela, mais C. Rochet n’a pas complètement tord concernant son idée principale, même si son développement reste franchement simpliste, mais bon... Je le laisse maître de ses propos et de sa conclusion, ce ne sont pas mes idées, je suis même particulièrement loin du candidat à la Présidence qu’il défend et des arguments qu’il emploie.

    Je ne veux pas défendre mon gagne-pain de manière aussi simpliste, mais si je réagis aujourd’hui là-dessus, c’est simplement parce qu’il me semble clair qu’un pays sans recherche est un pays mort, archi mort. Le mot "décadant" que Rochet ose employer est même particulièrement bon.

    La Recherche est en effet l’âme de la Société, c’est elle qui permet à la fois de la définir, de la comprendre et de lui donner son avenir à long terme... Elle est bien plus puissante que la politique, dont le seul intérêt est de raisonner sur le court terme (passé à 5 ans en France) et de donner le pouvoir sans cesse enrichi à quelques personnes aux beaux discours.

    Attendons donc de voir quels sont les vrais intérêts des présidentiables en matière de recherche et d’éducation, mais il m’est avis que je serais encore une fois franchement déçu* et que je ne serais pas près de revenir en France pour bosser...

    Cédric

    * déception qui est déjà le cas avec Rochet qui en profite pour virer dans un "nationalisme" primaire, concernant les "touristes américains et bientôt chinois". La hauteur de l’argumentaire fait peur, parfois. Monsieur Claude Rochet, la Recherche n’est-elle pas avant tout internationale ? Que faites-vous de l’exception culturelle française que vous défendez si ardamment avec vos proches ? N’en va-t-il pas aussi de l’image de la France ?


    • 0 vote
      Aurélien (---.---.169.26) 31 janvier 2007 23:17

      Oui, et puis la comparaison du pourcentage du PIB avec l’époque de de Gaulles est vraiment déplacée...

      Dans Le Monde d’hier, on peut lire : "L’Etat français dépense proportionnellement plus pour la recherche que la plupart des autres pays développés." http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-861281@51-855435,0.html

      Le problème de la recherche est bien plus compliqué que ce que ce Monsieur veut bien nous faire croire. Son discours est un discours polémique et électoral.

      Je doute que des questions véritablement authentiques puissent être levées sérieusement à ce sujet pendant la campagne électorale, qui encore une fois, fait preuve d’une inconsistance rivalisant de bassesse avec les précédentes fêtes folkloriques politiques des dernières décennies.


      • 1 vote
        Claude (---.---.91.25) 3 février 2007 00:01

        La France est un des derniers pays d’Europe à investir dans la recherche. Si on la compare avec ceux qui n’investissent plus, on peut bien sur dire qu’elle investit beaucoup ! Mesuré en part du PIB, le déclin est patent, il suffit de regarder les chiffres. Le problème s’accroît quand on regarde la productivité : l’Angleterre investit moins que nous mais a une meilleure productivité mesurée en taux de citation à deux ans. Donc on investit pas assez et en plus on investit qualitativement moins bien que les leaders. Tous ces chiffres sont disponibles dans le dernier rapport de l’OST.

        Qui a dit que la question de la recherche était simple ? C’est en soi un sujet de recherche sur lequel je travaille depuis plusieurs années et qui fait l’objet d’un courant important de la recherche sur le rôle de l’innovation dans la croissance économique.

        L’important est de poser la question politiquement : soit c’est une priorité nationale et ilo faut renforcer l’effort qualitativement ET quantitativement, soit c’est l’abandon et le déclin vers la touristification du pays. C’est Venis qui a inventé le premier statut des inventeurs en 1474 et qui a ouvert l’Occident aux technologies de l’Orient. Qu’en reste-t-il aujourd’hui ?

        Claude Rochet http://agoravox.fr/smileys/diable.png



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