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Deux notions de JUSTICE (et pourquoi aucune ne justifie vraiment l’héritage)

Le CAE (conseil d'analyse économique) a justement sorti il y a quelques semaines rapport sur l'héritage en France "Repenser l'héritage" (que j'ai du coup beaucoup cité à l'écran) :

https://www.cae-eco.fr/repenser-lheritage

Tags : Politique Prospective et futur Philosophie Famille Polémique




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2 réactions à cet article    


  • 1 vote
    mac1 1er mars 2022 13:09

    Ce genre de question est dans l’air du temps et conforme à l’agenda du nouvel ordre mondial, tout comme la question de propriété privée.

    Seuls une poignée d’oligarques jouiront de ces privilèges, pour les autres se sera le communisme 2.0 c’est à dire le servage...


    • 1 vote
      Étirév 2 mars 2022 09:42

      Quelques mots sur l’histoire de la propriété foncière, pour montrer que les biens nationaux ne sont légitimes que quand ils appartiennent à la Matrie.
      Avant l’organisation matriarcale, les hommes erraient d’un lieu à l’autre, étrangers au sol qu’ils occupaient.
      Les Mères, en organisant le travail, divisèrent le sol et le délimitèrent pour les travaux agricoles. Elles donnèrent aux hommes la part de terre qu’ils avaient à cultiver. De là vint le mot « tenancier », qu’on retrouve dans le vieux mot latin « tenere » (tenir ; celui qui a).
      Mais le tenancier devait donner une part de ses produits à la Mère, à l’organisatrice, dont le rôle moral, maternel, éducateur, n’était pas producteur des biens matériels nécessaires à la vie. Il fallait donc que l’homme travaillât pour elle et pour les enfants de la collectivité. Il faisait cinq parts du produit de sa terre, en gardant quatre et donnant la cinquième à sa Maîtresse. Le travail que représentent ces quatre parts a eu des appellations restées dans les langues. Ainsi, « arbé », dans les langues celtiques, veut dire quatre. De là s’est formé « arbeit » qui, en celtique, signifie « travailler » (en allemand « arbeiten »).
      « Arabe » est le nom donné à ceux qui étaient soumis à cette redevance (« arba’a » : quatre en arabe).
      Arabe ne serait pas un nom de peuple, mais un nom générique désignant celui qui travaille la terre. « Arare » veut dire labourer.
      Les Bretons étaient quelquefois appelés « arbi » (hébreu, heber, arabe), « ceux qui travaillent ».
      Chez les Celtes, où « Vyer » signifie aussi quatre, la grange dans laquelle se gardaient ces quatre parts fut appelée « Vyer heim » (« vyer », quatre, « heim », demeure), d’où nous avons fait « ferme ».
      Le souvenir du cinquième lot payé à la Maîtresse laisse également des traces dans le mot « five », qui signifie cinq et dont on fait « fief ».
      Une ferme s’appela « quinta » chez les Ibères. Le grec « pente », cinq, forma le latin « penaere » , « payer l’impôt ».
      La personne à qui était payé l’impôt s’appelait « Fron » (« Frau », Dame). La terre de son obédience prit le nom de « Fron-terre », dont nous avons fait frontière. L’homme tenancier se fixa sur le sol où il errait auparavant sans s’y intéresser. A partir de ce moment, il contracta des habitudes de permanence, et cela eut un retentissement sur sa vie morale ; ses affections passagères devinrent plus durables quand il demeura dans un même lieu. Mais ce fut aussi le commencement de l’idée de propriété foncière, qui devait avoir un si triste avenir à cause de l’exagération que l’homme met dans tout ce qu’il fait, et à cause aussi de ce manque de jugement qui l’empêche d’apercevoir les causes naturelles des choses, surtout du Droit des Femmes, ce privilège donné à l’autre sexe et dont il ne comprend pas le motif. C’est ainsi qu’avec le temps les hommes commencèrent à trouver bien lourde leur sujétion. Ils travaillaient sur un sol dont ils n’héritaient pas (la fille seule héritait). On vit alors des hommes, plus audacieux que les autres, s’attacher à la Maîtresse et prétendre partager avec elle la redevance des tenanciers.
      Alors le cinquième donné fut divisé, et chacune de ses deux moitiés devint un dixième (la Dîme).
      C’est ainsi que Joseph, à la cour de Pharaon, régla la taxe du peuple (Genèse, XLI, 24).
      Théophile Cailleux dit : « Le cinquième se dédoubla dans la suite, par la séparation des pouvoirs (civil et religieux), ce qui produisit la Dîme. »
      Par « civil », il faut entendre le pouvoir masculin, et par « religieux », le pouvoir féminin.
      C’est le commencement du partage de l’autorité entre l’Homme et la Femme.
      Par toute la terre, nous trouvons la même organisation.
      Chez les hindous, la loi divine de Manou (Manou signifie Mère) attribuait à la Mère le sixième du revenu. Darius instaura en Perse cette redevance, mais dans des conditions de gouvernement masculin qui font de la Maîtresse un Maître. Quelle différence entre le Maître et la Maîtresse, entre la douceur dans l’assujettissement naturel de l’homme à la Femme et l’assujettissement forcé d’un homme sous le joug brutal d’un autre homme !
      Le servage est issu de cet esclavage illégal, imposé par l’homme vainqueur à l’homme plus faible qui, ayant été dépossédé de ses droits de propriété par la force, est obligé de se soumettre à un Maître de terre, un Maître terrien, et se trouve forcé de lui consacrer une partie de son travail, comme l’homme des anciens temps gynécocratiques la consacrait à la Mère commune de la Tribu.
      C’est encore ici l’imitation d’une loi légitime devenue illégitime par le changement des sexes.
      L’homme doit le produit de son travail à la Femme parce qu’elle est d’une autre nature que lui et parce qu’elle est la Mère qui a enfanté l’humanité, il ne doit rien à un autre homme qui peut travailler comme il travaille.
      L’obéissance de l’homme à la Femme est une vertu. L’obéissance de l’homme à un autre homme est une bassesse.
      Les principes qu’on inculquait à l’enfant lui donnaient le respect de l’autorité maternelle, il savait que sa soumission l’ennoblissait.
      Le jeune homme était encore le dévoué serviteur de la Dame, et il en était récompensé par des marques d’approbation que sa conscience demandait, par des signes de tendresse que son cœur désirait. Cela mettait dans sa vie l’immense satisfaction du Bien réalisé, en même temps que cela le mettait à l’abri des soucis de la vie matérielle, la Dame pourvoyant à tout, et c’est pour cela qu’elle est la « Providence ». L’homme tenait tout de cette sécurité providentielle.
      L’ancienne organisation matriarcale régnait partout, elle avait établi une autorité morale, religieuse et législative, invincible comme tout ce qui est basé sur les lois de la Nature.
      FAITS ET TEMPS OUBLIÉS



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