Le sac de Marine Le Pen

Pour expliquer le drame de la délocalisation en Chine, Marine Le Pen sort de son sac des objets "made in China". Elle continue avec une métaphore sur les fenêtres...

Tags : Chine Jean-Marie Le Pen

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Zenky 15 janvier 2007 15:00

Sur ce point on ne peut que lui donner raison... Mais bon si on surtaxe les importations chinoises, est-ce que les chinois vont continuer à nous acheter plein d’airbus ? Ce n’est qu’un exemple mais si on devient trop protectionnistes, les autres États le seront aussi envers nous.

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  guime (---.---.236.75) 17 janvier 2007 15:02
  
  La plupart des autres pays développés (dont la chine) pratiquent déjà beaucoup plus le protectionnisme que nous !!! exemple : chine, usa, canada, australie, Japon, etc... ont des droits de douanes et des normes douanières bien plus protectionnistes que l’Europe ultralibérale que nos gouvernements de gauche et de droite ont mis en place depuis 30 ans !
  
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  Quentin (---.---.10.135) 15 janvier 2007 19:08
  
  Quel dommage qu’il n’y ait que l’extrême droite pour parler avec autant de clarté du problème de la mondialisation. Comme la simple idée d’aller voir comment ça se passe dans un supermarché met Marine Le Pen loin devant ses interlocuteurs !
  
  Décidément, il est bien temps que ceux qui ont la parole la donne à d’autres.
  
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    Yvance77 (---.---.234.111) 15 janvier 2007 22:29
    
    On ne peut pas laisser passer de telles aneries. Bon la blonde elle a dit cela OK, mais va falloir qu’elle s’achète un cerveau.
    
    Primo c’est mettre de côté que ce genre d’outils à un € et bien, tu en as pour un €, pas plus. Rien ne tient la route dans ce genre de produit, idem, pour les textiles, les jouets et j’en passe la qualité n’y est pas et n’y sera jamais.
    
    Libre à la personne, mais pour se monter un meuble Fly il va falloir que la personne s’en achete 10 pour arriver au bout de son montage, au final cela revient au même.
    
    Ensuite elle oublie un détail fondamental c’est le "fait" d’un dumping économique, et en aucun la valeur de vente du produit ne reflète sa vraie valeur.
    
    Entre les coûts de fabrication, main-d’oeuvre, emballage, facturation, expédition, stockage, redistribution, et une tva locale, en aucun cas c’est le juste prix. Ces articles sont tous sous côté avec le bon vouloir des autorités chinoises (les autres pas mieux taiwan et consorts).
    
    En gros d’une poubelle à deux poignées t’en fera pas une Ferrari, alors si délocalisation il doit y avoir trés bien.
    
    Mais il ne faut pas faire d’amalgame en pensant que cela remplace quoique ce soit en France, car fort heureusement chez nous, les produits sont quand même de meilleure facture.
    
    Si seulement ce genre d’arguments étaient mis plus clairement en avant, les gens continueraient d’acheter français, j’en fait le pari.
    
    A peluche
    
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      Aérien (---.---.94.89) 16 janvier 2007 11:24
      
      G rien kapté à squeu tu di !!!
      
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      HUMBATA (---.---.116.120) 30 janvier 2007 07:19
      
      Dès la fin du grand conflit, dès 1946, léducation de la jeunesse française à changé de cap.... à peu près bon jusqu’en 1960 parce qu’on avait besoin d’enfants. Ensuite, la prépa 68 - faut dix ans pour ça, on ne bifurque pas ainsi, sans maitriser la fabrication du décor qui préside en la planquant, au coup de volant... Tout le reste s’est fait sans les Français ; trop occupés pour ça, faut pas déranger l’ours qui dort. Ensuite, faudra qu’il reste dans ses montagnes, pas question de le voir assis dans l’abri bus, surtout s’il sait lire et s’il cause. Donc on lui dépose la bouffe sous le troisième sapin à gauche. le bol d’eau sous le suivant, le PQ avec le modop en face, la télé derrière le petit étang et tout ainsi à l’avenant. Pourquoi tout ça ? Parce que les grands dessinateurs-projeteurs de nos sociétés ont décidé que : ce n’est pas avec un bosseur qu’on gagne un jackpot. Je vous lmaisse maintenant déterminer ce que peut bien être un "bosseur".
      
      A plus les sévignés
      
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      Jérôme (---.---.65.123) 15 janvier 2007 22:30
      
      L’idée de taxer les pays qui font du dumping social (ou environmental) n’a rien de nouveau. Mr Stigliz, prix nobel d’économie en parle d’ailleurs fort justement (pour la partie environementale) dans son excellent ouvrage "Un Autre Monde". Il explique que l’on peut utiliser les règles de l’OMC dans ce sens : si certains pays vous font une concurrence déloyale vous avez le "droit" d’instaurer certaines taxes à l’importation des produits considérés. Mais c’est un problème délicat. Car systématiser ce genre de pratiques lorsque le dumping provient de pays sans croissance n’a aucun sens. L’Europe pourrait éventuellement utiliser ce genre de taxes sur les produits provenant des pays à très faible protection sociale et une très forte croissance. Mais, même si l’OMC donnait raison à l’Europe, est ce que cela aurait une réelle efficacité ? De quel montant parle t on ? Quel part du budget de la sécurité social cela représente ?
      
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        (---.---.162.201) 16 janvier 2007 02:18
        
        Bravo Marine,
        
        Avec une capacité de com’ pareille, le FN sera au moins aussi dangereux demain qu’il ne l’est aujourd’hui, ce qui oblige les autres à sortir de leurs faux discours aussi soporifiques qu’hypocrites.
        
        Vive la démocratie
        
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        teaki (---.---.48.204) 18 janvier 2007 12:30
        
        Marine Le Pen me fait penser à Christine Bravo dans cette interview. Assez incisive, intervention préparée, très pro. Ca parle aux gens mais ça donne une idée assez drôlatique de la nation comme préservatif géant contre toutes les agressions extérieures. Soyons sérieux, les entreprises française et occidentales produisent ces mêmes produits pas chers avec zéro cotisations sociales. POurquoi nos responsables iraient taxer les productions délocalisées de nos entreprises ? Les français veulent garder leur privilèges, leur santé, leur longévité,... et bien il y a quand même une contrepartie : reconnaître que cela pousse les entreprises à délocaliser... De là à taxer davantage ce que nous ne voulons ou ne pouvons plus produire chez nous sous prétexte que nous, français, nous avons des principes et des valeurs humanistes, n’est-ce pas un peu hypocrite ?
        
        Reconnaissons que nous aimons notre confort et qu’en plus nous voudrions que cela soit les autres qui paient pour. Ce serait déjà un intéressant comming-out national et peut-être le début d’une prise de conscience. Ce que M. Le Pen oublie, c’est que nos responsables politiques au pouvoir, nous les avons choisis pour qu’ils nous préservent justement de cette prise de conscience.
        
        Mais M. Le Pen est une politique (et une bonne à mon avis) donc elle ne va pas insister sur la légitimité électorale de ses adversaires. Elle, elle fera mieux...elle investira dans le latex et nous protégera du méchant géant chinois...
        
        Que je ne croise pas Marine chez H&M même si c’est les soldes !
        
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        madgick (---.---.27.162) 19 janvier 2007 01:38
        
        Quand la marine fait chavirer tout un équipage... même le commandant de bord en prend pour son grade et finit dans les barbelés. Le général Jean Marie a fait mouche : balayage des invités masculins à grand coup de sac à mains... et même la candidate féminine aux présidentielles se fait prendre sa place sur la question sociale en dehors de nos frontières... c’est du grand art ! Mais l’art a t il sa place dans la politique ?
        
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        madgick (---.---.27.162) 19 janvier 2007 01:55
        
        Savez vous que la France peut s’ennorgueillir d’avoir dans son palmares un prix nobel d’économie. Hé bien je vous invite à lire ce qu’il dit de l’Europe - et ce n’est pas moi qui le dit : "Maurice Allais proclame depuis des années que la cause majeure de ce sous-emploi massif est la libéralisation mondiale des échanges dans un monde caractérisé par de considérables disparités de salaires réels et par les délocalisations qu’elles entraînent." http://allais.maurice.free.fr/Euro1.htm
        
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        christoff M (---.---.114.222) 20 janvier 2007 02:35
        
        Quel dommage encore une fois que le seul parti a aborder les problemes pratiques et concrets qui touchent les francais soit le FN.
        
        Il faudrait souffler aux conseillers des candidats classiques de les envoyer faire un tour dans les grandes surfaces en France et de constater l’abondance de produits chinois, c’est plus intructif que la grande muraille !!!
        
        Ce jour là descendus de leur nuage cotonneux, verrons t-ils peut etre d’un peu plus pret ce que voit le citoyen lambda ... la France d’en bas !!! Celle qui fait ses courses qui paye de sa poche et qui voit une multitude de produits mauvais et bas de gamme importés qu’on lui impose en mettant l’etiquette PROMO !!!
        
        Et la démocratie dans tout ca !!! Quand il n’y aura plus une marque de chaussure francaise, on se rev- eillera peut-etre en se disant qu’on a réagi un peu tard.
        
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        neuromancer (---.---.199.104) 22 janvier 2007 20:25
        
        Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle parle avec le brio des populistes, et qu’elle est diablement efficace dans sa rhétorique. Le p’tit sac, les objets qu’on sort comme autant d’armes du crime... Cela va droit au coeur, cela remue, fait appel à l’émotion.
        
        Malheureusement, on sait qu’un des problèmes de la France est son manque de compétitivité. C’est dur, comme discours, mais il faut accepter le libre-échange, faire des sacrifices. Car malheureusement, le protectionnisme contribuerai à nous isoler encore plus, et à nous plonger dans le marasme économique.
        
        Aujourd’hui, la santé de la France est en grande partie du à la mondialisation !
        
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        Christoff M (---.---.219.227) 24 janvier 2007 14:10
        
        Une réponse au Monsieur qui pense qu’on vend des airbus.
        
        Les asiatiques sont les rois des taxes vis a vis des autres pays. Nous leur vendons des avions mais a quel prix !! bradés avec dans les contrats un transfert de technologie chez eux, et de plus une partie de la réalisation sur place.
        
        Un exemple avec une grande marque de foie gras dont le nom commence par LA... Ces messieurs ont signés des accords avec les chinois ; la production doit se faire en Chine, les foies sont fabriqués avec des conseillers francais mais le produit est vendu sous un nom chinois...
        
        Quand on nous parle de grand marché, d’ouverture, de collaboration, je pense que tous les bénéfices vont d’un seul coté, du coté chinois !!
        
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