Les gens-là

"L'opinion publique, influencée par les médias, n'est pas toujours objective, ni juste, et je m'en explique.

 

Elle semble exiger de la gauche, que celle-ci soit dans l'opposition ou au pouvoir, une cohérence sans faille entre tous ses membres, leurs propos et leurs propositions (alors que la gauche a toujours assumé, voire revendiqué, la liberté de chacun à s'exprimer, ses divergences ponctuelles, ses courants, son mépris des "godillots" et la richesse, souvent novatrice, de ses différences au service d'un même idéal moral). 

 

Elle semble bien plus tolérante envers la droite, "toujours unie", en façade du moins, qui n'est et ne fut jamais (Audiard dans "Le président" de Verneuil, le mettait dans la bouche de Gabin sans qu'aucun de ses propos n'ait pris une ride) qu'un conglomérat d'intérêts divers, visant plus à l'enrichissement de quelques-uns qu'à l'intérêt de tous, et se servant de la France bien plus qu'ils ne la servaient.

 

Car l'UMP, via ses membres, dit "tout, n'importe quoi, voire son contraire" dans "son habile ah", et transparente chasse aux voix, centristes ou extrêmes. Les uns exigent un bilan, d'autres 'en veulent pas : certains le souhaitant croient encore au retour d'un Messi blessé, qui n'en finit pas de faire des coucou-main façon miss France aux concerts rue de la Muette ou rue de la Pompe ; d'autres, sans doute descendants d'Assurancetourix, hésitent encore à désigner une carte devant le joueur de bonneteau, attendant une inspiration judiciaire et retardant l'heure de leur choix (définitif et ne pouvant être généré que par l'intérêt général et leurs hautes valeurs morales) jusqu'à la vingt-sixième heure, au moins...

Et puis, y a Guaino, et tous ces gens-là..." (goca, politologue mineur)

 

PS (sic) :

Le 13 juin 2009, nous mettions en ligne une chanson, dont l'écoute avait disparu du net, mais non le souvenir. Venant à point pour illustrer un propos sur FB, nous la ressuscitons donc pour votre plaisir , espérons-le, et le nôtre. Même l'introduction d'alors n'a pas vieilli, enfin j'ai la faiblesse de le croire... d'ailleurs, la voici, jugez-en :

"La tactique est usée jusqu'à la trame, tant tous les barons ou petits marquis de l'UMP l'utilisent et en abusent : des "gens" leur parlent ! Mais oui, il paraît qu'il y en a !

Même la mésaventure de Jérôme Bourreau-Guggenheim ne les en a pas dissuadés, les "gens" leur parlent et donc ils ont la bonté de leur répondre, à ces "gens" qui leur posent les bonnes questions qu'ils veulent entendre. Par contre, ils paraissent fort surpris quand un journaliste ou un opposant leur en pose d'autres : il est vrai qu'ils ne font pas partie du parti des "gens"."