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Accueil du site > Actualités > Politique > Les limites de la démocratie suisse

Les limites de la démocratie suisse

La campagne pour les élections fédérales 2015 apparait déjà comme la plus chère de l’histoire suisse. Le Valais est le canton de tous les records avec des dépenses publicitaires qui explosent. Pour les candidats, le passage obligé de cette campagne est la foire du Valais où tous se retrouvent pour séduire les électeurs. 

 

 

Tags : Politique Démocratie Elections Suisse




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13 réactions à cet article    


  • 8 votes
    mac1 14 octobre 2015 13:54

    On ne risque pas de parler des limites de notre démocratie puisqu’elle n’existe pas.
    Ce n’est pas parce que l’on peut aller voter tous les 5 ans pour des candidats sélectionnés par des oligarques souvent possesseurs des médias que l’on est en démocratie et ne parlons pas du référendum de 2005.

    Aujourd’hui on envahit des pays au nom de la démocratie, on tue au nom de la démocratie...

    Pour paraphraser Huxley dans "The brave New World" , on n’aura jamais autant utilisé le mot démocratie mais il n’aura jamais eu aussi peu de sens...


    • 5 votes
      Roger le Suisse 14 octobre 2015 21:43

      @ La Vouivre

      Que de haine anti-helvétique... Mais que vous ont fait les Suisses pour que vous les dénigriez à ce point ? Vous avez été refoulée à la frontière pour excès d’orgueil ? Vous avez brigué un emploi qu’on vous a finalement refusé ? Vous êtes le pays béni des Dieux et vous en faites de la merde à cause d’une outrecuidance sans borne. Détendez-vous, pétez un coup, ça va aller smiley


      • 2 votes
        La Vouivre La Vouivre 14 octobre 2015 22:06

        @Roger le Suisse
        Ma parole on est envahis ici même par des hordes d’helvètes en rut, ils nous font la leçon en plus ? Sachez Roger le Cuistre que je suis une fan absolue de Yann Moix et qu’il m’a ouvert les yeux sur la réalité de nos tristes voisins, lisez plutôt et tâchez de faire une introspection, pour une fois, et dire que ça vient vous traiter d’outrecuidance, la Suisse Romande est influencée en intégralité par la culture française, mais ça vous écorcherait la langue de l’avouer, vous êtes traîtres et des ingrats envers la France éternelle !

        .

        Lisez Moix et ayez au moins le courage de faire votre autocritique si vous connaissez le sens profond de ce mot !

        .

        Yann Moix : "Je hais la Suisse"

        VOICI LE TEXTE INTEGRAL DE YANN MOIX. POUR INFORMATION.

        ______________________________

        "Je hais la Suisse.

        Roman Polanski, nous venons de l’apprendre, va passer un an de plus dans sa prison suisse. Je dis bien : « prison ». Une prison, ce n’est pas strictement un cachot avec des rats. Une prison, c’est tout prosaïquement un endroit dont on ne peut sortir. D’où on ne peut pas s’échapper. Peu importe que la prison soit une cellule ou un chalet, un terrier ou même un immeuble tout entier. On est en prison quand on ne peut pas être ailleurs. Roman Polanski restera emprisonné en Suisse : c’est la Suisse la prison. C’est la Suisse le bourreau. C’est la Suisse la sentence. C’est la Suisse la trahison. C’est la Suisse la haine et la revanche et la vengeance. Parce que la Suisse n’est pas un pays : la Suisse n’est rien. La Suisse n’existe qu’en détruisant. En neutralisant. Ce n’est pas un pays neutre, non : c’est un pays qui neutralise. Très joli pays qui, pendant la guerre, voyant qu’un peu trop de juifs venaient étrangement faire du tourisme en ses montagnes, a demandé à ce que fût apposé sur les passeports le « J » de Juden. La Suisse n’est pas un pays neutre : c’est un non-pays vendu. La Suisse, ce pays des horlogers, sait manier le temps comme Satan : enfer du temps dans lequel elle neutralise un génie (un an de plus), enfer du temps à l’intérieur duquel, avec une infinie patience, elle guette sa proie : trente-deux ans pour attraper Polanski. La Suisse n’existe pas : pour exister, elle est obligée de faire dans le sale, dans le crade, dans le porno. La Suisse est un pays pornographique. Sales affaires (comptes bancaires, fiscalité), sale comportement (arrestation de Polanski) : tout est propre dans les rues suisses, dans les montagnes suisses, dans les vallons suisses, tout est très propre parce qu’au fond tout y sale dans les tréfonds, dans les fondements, dans les soubassements. C’est un pays qui se vend sans cesse au plus offrant. Qui courbe incessamment l’échine devant le plus fort. C’est un pays qui fait basculer les choses vers le plus dictateur, le plus violent, le plus menaçant. La Suisse ne se donne même pas, comme le feraient des salopes ordinaires : la Suisse se prête au plus fort. Elle prête sa soumission. C’est une pute. Elle ne se donne jamais mais se prête toujours. Elle se prête avec intérêt. Elle se loue. Elle se sous-loue. Elle fait des offres. Elle écarte les jambes quand viennent à passer un officier nazi, ou une très grande puissance comme, par exemple, aujourd’hui, nos amis les Etats-Unis.

        La Suisse n’est pas un pays neutre : c’est un non-pays vendu. La Suisse, ce pays des horlogers, sait manier le temps comme Satan : enfer du temps dans lequel elle neutralise un génie (un an de plus), enfer du temps à l’intérieur duquel, avec une infinie patience, elle guette sa proie : trente-deux ans pour attraper Polanski. La Suisse n’existe pas : pour exister, elle est obligée de faire dans le sale, dans le crade, dans le porno. La Suisse est un pays pornographique. Sales affaires (comptes bancaires, fiscalité), sale comportement (arrestation de Polanski) : tout est propre dans les rues suisses, dans les montagnes suisses, dans les vallons suisses, tout est très propre parce qu’au fond tout y sale dans les tréfonds, dans les fondements, dans les soubassements. C’est un pays qui se vend sans cesse au plus offrant. Qui courbe incessamment l’échine devant le plus fort. C’est un pays qui fait basculer les choses vers le plus dictateur, le plus violent, le plus menaçant. La Suisse ne se donne même pas, comme le feraient des salopes ordinaires : la Suisse se prête au plus fort. Elle prête sa soumission. C’est une pute. Elle ne se donne jamais mais se prête toujours. Elle se prête avec intérêt. Elle se loue. Elle se sous-loue. Elle fait des offres. Elle écarte les jambes quand viennent à passer un officier nazi, ou une très grande puissance comme, par exemple, aujourd’hui, nos amis les Etats-Unis.

        Je hais la Suisse. Sa gentillesse méchante, sa dégueulasserie bonbon, son calme rempli de dagues et de couteaux, sa surface polie mais comme une lame. Nous voudrions que ce pays relâche Roman Polanski, s’excuse, arrête tout. Nous voudrions que la population suisse ait honte, définitivement honte, pour ce qu’elle fait endurer à Polanski. Que des grèves se déclarent à Genève, à Lausanne, à Gstaad, ou des manifestations. Que les gens sortent dans la rue. Crient. Hurlent. Contre leur « gouvernement ». Autrefois, Alfred Jarry disait (c’est dans Ubu Roi) : « la scène se passe en Pologne, c’est-à-dire nulle part. » Nulle part, ce serait plutôt la Suisse. La Suisse voudrait empêcher que le réalisateur de Chinatown (que je viens de revoir cette nuit et qui est un chef-d’œuvre) continue de nous donner des œuvres d’art. Pourquoi, Suisse, ne laisses-tu pas cet homme partir ? Parce que tu as peur de l’Amérique ? Parce que tu trembles ? Parce que tu suis toute cette meute ignoble, parfaitement aveugle, et qui veut que Polanski représente, pour la nuit des temps, le pédophile par excellence ? Qu’il en soit l’incarnation, le parangon, l’icône ? Suisse, sois digne pour une fois dans ta vie. Suisse, donne-toi une dignité en rendant la sienne à un des grands génies du cinéma qui a suffisamment payé pour quelque chose qui ne s’est pas déroulé comme on le sait, le croit, croit le savoir. Suisse, sois une nation, sois un pays, sois quelqu’un. Sois un homme, Suisse.

        Quand il y a la guerre, Suisse, tu te carapates. Tu regardes tes chaussures. Tu vas tranquillement te promener en montagne. Tu respires le bon air parmi les gentils (petits) oiseaux. Rien n’est ton problème, Suisse. Tu n’es jamais concernée. Tu n’es jamais impliquée. Tu n’es jamais inquiétée. Tu n’es jamais là quand on a besoin de toi. Tu es toujours là, sur la planète, mais tu ne sers à rien : tu arrêtes les artistes et tu enrichis les enrichis. Tu ne sais rien faire, sauf pitié. Je te hais, Suisse. Je te demande de m’arrêter, moi, aussi, le jour où je viendrai te voir. Pour cracher sur ton sol immonde."

        Yann Moix


      • 6 votes
        Roger le Suisse 14 octobre 2015 22:33

        @La Vouivre

        Yann Moix... Vous parlez d’une référence en carton, madame la courtisane. Mais chacun fait comme il peut, remarquez. Le seul point positif que je trouve aux livres de Yann-moi-même-nodocéphale, c’est qu’il écrit des livres bien épais, certes remplis de vide, mais fort pratiques quand il s’agit de caler un meuble ou que vient le moment d’allumer un bon feu de bois.

        Quant à votre racisme assumé, je vais employer la méthode des citations, si chère à votre gourou antisocial, et laisser la parole à Robert Sabatier :

        "Le racisme est une manière de déléguer à l’autre le dégoût qu’on a de soi-même."

        La Suisse romande s’inspire énormément de la France pour définir ce qu’il ne faut surtout pas faire et... ça marche à tous les coups ! Hormis la langue, il faut baigner dans l’ignorance totale de ce qu’est la Suisse pour y trouver un quelconque point de comparaison.

        Quant à mes prétendues chaleurs envers votre personne, ne soyez pas si sûre de vous. Mon pays regorge de jolies fleurs sur lesquelles qu’on a eu la sagesse d’équiper d’un cerveau fonctionnel, pour éviter des drames comme le vôtre.

        Allez, bien le bonjour à votre Yann-moi-même-de-pacotille. Et pensez à consulter un spécialiste, même à ce stade très avancé, gageons qu’il y a une thérapie envisageable.


      • 3 votes
        Bracam 15 octobre 2015 00:20

        @La Vouivre
        Vous ne le savez pas, mais à vous lire et avec les références qui sont les vôtres, la haine est ce qui semble le plus facile à pratiquer, et le plus partagé au monde. J’ai certes un peu honte à la vision du spectacle de mon pays ainsi diffusé, forme et fond, mais votre discours témoigne d’une indignité hors norme. En réalité, vous distillez un pur jus raciste, particulièrement puant, qui n’a par chance rien de français. Cette constatation s’adresse à vous exclusivement, pour le caractère répugnant de votre dérive que, dans l’impossiblilté de la définir sans vous insulter à votre manière, je me bornerai à qualifier d’amorale et de débile. Si nous aimons la France, c’est très souvent le cas, c’est pour sa grandeur et sa beauté. Soyez absolument et définitivement certain(e) que ce sera sans vous qui faites tout pour la faire détester et se haïr les pays. Il fallait sans doute cette tribune pour vous faire connaître ; soyez rassuré(e), (presque) aucun doute n’est possible sur votre nature. Quant à Moix je suis comblé, j’avais oublié la laideur ignoble dont il est capable – peut-être d’ailleurs a-t-il évolué car on ne devrait pas pouvoir baigner une vie durant dans la fange et il me semble qu’il présente de nombreuses qualités, qu’il semble vain de chercher chez vous.


      • 6 votes
        Schweizer.ch 15 octobre 2015 10:12

        @La Vouivre

        " ils nous font la leçon en plus ?"

        Jamais ! Tout ce que nous donnons, c’est l’exemple. :

        - Un taux de chômage à 3.2 %

        - Une dette souveraine à moins de 40 %

        - Une compétitivité qui place la Suisse au 1er rang mondial depuis sept ans

        - Un dynamisme industriel qui, en 2015, la voit en tête du Global Innovation Index pour la cinquième année consécutive

        - Quatre universités dans les 100 meilleures du monde, à égalité avec la France

        Alors, la bave du crapaud Moix... smiley



      • 1 vote
        toofik 14 octobre 2015 23:13

        Le sujet du post, c’est que notre belle démocratie fédérale semi-direct qui devrait inspirer tous les peuples épris de liberté et de démocratie est en voie d’être corrompu par l’argent et va glisser lentement vers une oligarchie à l’américaine.

        j’ai même pas envie de répondre au raciste qui vient troller mon post. je suis même pas arabe, Toofik c’est juste un pseudo, en vérité, je m’appelle Gilles Surchat et je viens de Reconvilier.

        Yann Moix c’est le roi des cons, il devrait fermer sa gueule sa ferait du bien à la France.


        • 2 votes
          La Vouivre La Vouivre 15 octobre 2015 09:58

          @toofik
          Et bien on peut dire que la nature n’a pas été tendre avec vous Gilles Surchat de Reconvilier (BE), j’ai retrouvé des documents où vous apparaissez en interview d’une radio locale, sans doute... Cassé en 120 secondes le Toofik smiley

          Gilles Surchat sur le classement des communes de Suisse effecrtué par la Weltoche... ça vaut son pesant de cacahuètes hihihi


        • vote
          toofik 15 octobre 2015 17:00

          @La Vouivre
           c’est pas le meilleur de Gilles Surchat, il y en à d’autres quand il est avec ça soeur qui sont mieux, mes personnages préférés de Vincent Kucholl c’est Rajiv Patel et Serge Jacquet, mais Gilles Surchat c’est bien un crétin des Alpes... du Jura en fait pour être précis.


        • vote
          La Vouivre La Vouivre 17 octobre 2015 10:50

          @toofik
          Mon préféré c’est Steve Berclaz & The Black Lions Genocide... smiley


        • vote
          Avlula 14 octobre 2015 23:14

          J’ai cru que ça allait parler de démocratie, le titre est trompeur...
          En tout cas ils ont de chouettes manèges.


          • 2 votes
            Joe Chip Joe Chip 15 octobre 2015 11:41

            Franchement, c’est bien pire dans certains coins de la France profonde qui commencent à ressembler à la Roumanie.

            Pour chaque aspect vieillot, fermé ou traditionnel dans le Valais, vous trouverez un signe de dynamisme et d’ouverture, le mélange entre ces deux dynamiques n’étant pas sans charme par ailleurs. 

            Et le niveau de vie est sans comparaison. Il y a clairement des aspects de la démocratie suisse que l’on devrait adapter ici, la formation professionnelle par exemple, le pragmatisme économique. Contrairement à nous, ils n’ont pas foutu en l’air leur industrie pour faire des générations de chômeurs à bac+3 (le niveau d’entrée réel aujourd’hui sur le marché de l’emploi en France, pour avoir une rémunération correcte, c’est master, et encore... en Suisse un artisan ou un ouvrier qualifié peuvent vivre très correctement). En Suisse, pas besoin d’être une lumière pour réussir sa vie, juste d’être raisonnablement travailleur. En France c’est un peu l’inverse.

            Evidemment, ça n’enlève pas les aspects moins reluisant du modèle suisse sans tomber dans les caricatures à la Moix. 


            • vote
              Toyet 16 octobre 2015 14:45

              Arrêtez de dire que la Suisse c’est bien, moi je vous dit que c’est de la merde chocolatée avec une banane bien enfoncée.

              Signé marre de l’immigration massive et voter udc milles sabords.


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